ptitbgaz a écrit :

bigjohn a écrit :

ptitbgaz a écrit :

Misanthrope: vu sur la suggestion de BigJohn ici même et je ne regrette pas. Excellent polar, noir et poisseux comme on les aime avec une excellente photo, une chouette mise en scène et des personnages tortueux comme il faut. Mais d'une manière franchement originale pour le genre, humaine voire touchante. Du très bon ciné de genre.

Ha ça fait plaisir! Ravi que ça t'ait plu.
Dans le genre polar poisseux, sorti presque en même temps, je te recommande aussi très très chaudement Dernière nuit à Milan de Andrea di Stefano. Polar hyper tendu, très humain, et incroyablement filmé. Une des très belles surprises ciné de 2023 pour moi.

Merci de la recommandation, j'y jetterai un oeil. J'avais beaucoup aimé l'acteur principal dans Le Traître, autre excellent film mafieux (et basé sur la réalité surtout).
Si tu aimes bien les polars/thrillers internationaux un peu décalés, je ne saurais trop te conseiller ceux de Na Hong-jin si tu connais pas : The Chaser, The Murderer et the Strangers . Avec une petite préférence pour le dernier qui flirte avec le surnaturel.
C'est très intense et ça mélange les genres. La sauce coréenne quoi !

Oui Le traître c'était super!
Et hyper fan aussi de Na Hong-Jin. The Chaser et The Strangers sont pour moi parmi les meilleurs films de ces dernières années.
Ca me donne envie de les revoir, tiens!

La même ;).

Man on Fire de Tony Scott (2004)

Je ne l'avais pas revu depuis sa sortie en salle. Je n'avais pas trop aimé à l'époque. Trop expérimental, trop bordélique.
Autant vous dire que je l'ai revu à la hausse! C'est un sommet de mise en scène, probablement le meilleur film de son auteur.
C'est d'une audace incroyable. Le film tente tout et le fait à la perfection.
Et il est beaucoup plus équilibré que dans mon souvenir. Aux séquences expérimentales (ils ont même été jusqu'à utiliser des caméras des années 1910 pour travailler la texture et la cadence de l'image) répond une narration toujours claire. Les scènes d'action sont dantesques (et la violence est très frontale), Denzel est impliqué comme jamais, et la composition des plans très urbains (avec des choix de couleurs ultra symboliques) de Mexico est sublime.

Bref, un chef d'oeuvre et un classique du cinéma d'action hard-boiled.

Protip: fuyez la version Prime Vidéo. Dans la version VOSTFR, vous avez les sous-titres sur les dialogues en anglais. En revanche, quand ça parle espagnol, il faut passer sur les ST sourds et malentendants... Je ne sais pas quel master ils ont utilisé, mais il n'y a pas non plus les sous-titres "dynamiques", qui sont pourtant très importants dans la mise en scène de Scott.
Prime Video, ils en ont vraiment rien à secouer de rien, c'est pénible...
Mieux vaut tenter la version Netflix, ils sont plus carrés en général. Ou le blu ray of course.

Le Géant de Fer de Brad Bird (1999)

Revu en salle ce week-end (entre 2 déambulations dans la braderie de Lille). Et c'est toujours un merveilleux classique, et le summum de l'animation 2D, à l'aune du basculement vers la 3D (à Hollywood au moins).
C'est fin, c'est beau, c'est émouvant, la musique de Kamen est magnifique. Brad Bird est définitivement un des cinéastes actuels les plus passionnants selon moi.

Indiana Jones V:

Trop long, trop d'action, trop de cut lors des courses poursuites ou des échanges d'actions.

off/ Apres les disneyries qu'on subi depuis +10 ans avec Abrams, Whedon, Snyder and Co, maintenant on se coltine ces longueurs/ remplissages dans les autres prods. C'est pour justifier la hausse des couts des films ??off/

Dommage le prelude avec rabotage de nazi (yessssss) vendait quelque chose de sympa. la fibre vibrait en moi. Meme en mode papi, Harrison assurait le spectacle (bien que les longueurs pointaient le bout de leur nez) et puis, le film s'est perdu en débarquant au Maroc.
La partie finale chez les grecs est mal montée et expédiée.
Globalement déçu de l'ensemble. c'était presque au niveau du 2 et puis non :/ ( mon "top" ep. 1-3-2-5 puis 4).

Tonolito_ a écrit :
Indiana Jones V:

Trop long, trop d'action, trop de cut lors des courses poursuites ou des échanges d'actions.

off/ Apres les disneyries qu'on subi depuis +10 ans avec Abrams, Whedon, Snyder and Co, maintenant on se coltine ces longueurs/ remplissages dans les autres prods. C'est pour justifier la hausse des couts des films ??off/

Dommage le prelude avec rabotage de nazi (yessssss) vendait quelque chose de sympa. la fibre vibrait en moi. Meme en mode papi, Harrison assurait le spectacle (bien que les longueurs pointaient le bout de leur nez) et puis, le film s'est perdu en débarquant au Maroc.
La partie finale chez les grecs est mal montée et expédiée.
Globalement déçu de l'ensemble. c'était presque au niveau du 2 et puis non :/ ( mon "top" ep. 1-3-2-5 puis 4).

Je trouve le film inégal aussi (j'ai assez peu aimé l'intro et le passage au Maroc), mais il y a quand même de très belles choses. Et j'aime beaucoup la fin que je trouve très touchante et une super belle conclusion à la saga. Et le personnage de Phoebe Waller Bridge est très chouette.
Pour le reste ben...c'est pas du Spielberg! C'en est très loin même. Et c'est plutôt pas un Mangold en très grande forme si on compare à Le Mans 66 par exemple. Je ne suis pas sûr que le film reste dans la légende comme les 3 premiers...
Mais bon, je le reverrai sûrement sans déplaisir dans quelques années.

Sinon hier j'ai vu Sabotage de Daniel Goldhaber, adaptation romancée de l'essai "Comment saboter un pipeline" de Andreas Malm.
Super film qui raconte, en mode thriller, la préparation par une bande de jeunes gauchistes (mais pas que) du sabotage d'un pipeline au Texas.
Le film est très bien construit, les personnages superbement écrits, et c'est ultra tendu. Un film qui dit que nous n'avons plus le temps de négocier, d'attendre des solutions à la crise écologique, qui n'arriveront de toute façon pas parce que le système est trop fort. Une œuvre qui déprime autant qu'elle booste et donne envie de tout péter.
Et en plus, c'est filmé dans un très beau 16mm.

Le trailer => https://www.youtube.com/watch?v=zwo4frRJ6qI

SENTINELLE
Le rip off (un peu raté) de Kenny Powers.
Cohen cabotine un max et ça fait le taff. Y a 2-3 passages biens cons qui m'ont fait sourire mais soyons honnête c'etait sans plus :/
Pour les connoiseurs, comme on dit :
"You're fucking out".

BARBIE
Après tout le tapage je m'attendais a un super truc. Mais a dire vrai, a part la deco et la photo où le chef décorateur et directeur photo ont dû s'amuser... Du vide. Ça enfonce des portes ouvertes. C'est long. Voire même chiant. Déception.

Prisoners of the Ghostland :
Heu… quoi ? Non mais… enfin… mais pourquoi ?

Soit c'est une forme d'art auquel je n'ai pas les codes, soit c'est de la merde.

Barbie:
Oui ben non, en fait. Il m'a sans doute été survendu par les critiques et les avis vus ici et là. On retient quelques bonnes scènes et quelques bonnes idées. La morale finale m'a déçu : au lieu de bâtir un Barbieland comme une société nouvelle, égalitaire, porteuse d'espoir, modèle pour le vrai monde, on propose juste de faire le vrai monde inversé, les Ken devant commencer une longue lutte pour grapiller à droite et à gauche un peu d'impact dans leur monde. Les protagonistes n'ont rien appris. Ah.
Je préfère nettement la revanche d'une blonde.

As Bestas (2022)

j'avais déjà vu Que Dieu nous pardonne du même Rodrigo Sorogoyen, sorte de Seven madrilène où il montrait son excellente maitrises des codes du thriller urbain / duo de flics tout y imprimant sa patte espagnole.
Ici on reste dans le thriller mais le thriller campagnard et naturaliste. Deux Français néoruraux tentent de développer une culture maraîchère dans un village basque déshérité mais se heurtent à l'hostilité de deux frères retors et frustrés pour des raisons qu'on apprend assez rapidement.
La scène d'intro donne insidieusement le ton et si l'on pressent le dénouement, le scénario (original) réussit à garder une grande tension sans effets spectaculaires ni rebondissements incongrus. seule la musique pesante et puissante accentue l'ambiance
C'est à la fois très réaliste et humain, sans manichéisme. Au delà du thriller, ça parle admirablement bien d'amour, de misère rurale, de conflit entre le l'ancien et le nouveau monde, de résilience, du deuil... Et les quatre acteurs principaux sont excellents, avec une Marina Fois surprenante.

Dans le genre (et pas que), c'est un petit chef d’œuvre.

Le menu



Des convives vont dans un restaurant de luxe.

Divertissant le temps d'une soirée mais je n'en garderais pas un souvenir impérissable. Ça reste léger.

ptitbgaz a écrit :
As Bestas (2022)

j'avais déjà vu Que Dieu nous pardonne du même Rodrigo Sorogoyen, sorte de Seven madrilène où il montrait son excellente maitrises des codes du thriller urbain / duo de flics tout y imprimant sa patte espagnole.
Ici on reste dans le thriller mais le thriller campagnard et naturaliste. Deux Français néoruraux tentent de développer une culture maraîchère dans un village basque déshérité mais se heurtent à l'hostilité de deux frères retors et frustrés pour des raisons qu'on apprend assez rapidement.
La scène d'intro donne insidieusement le ton et si l'on pressent le dénouement, le scénario (original) réussit à garder une grande tension sans effets spectaculaires ni rebondissements incongrus. seule la musique pesante et puissante accentue l'ambiance
C'est à la fois très réaliste et humain, sans manichéisme. Au delà du thriller, ça parle admirablement bien d'amour, de misère rurale, de conflit entre le l'ancien et le nouveau monde, de résilience, du deuil... Et les quatre acteurs principaux sont excellents, avec une Marina Fois surprenante.

Dans le genre (et pas que), c'est un petit chef d’œuvre.

Formidable ce film! Sorogoyen est pour moi un des réals les plus talentueux à avoir émergé ces 10 dernières années.
Si tu n'as pas vu, regarde El Reino, son meilleur film pour moi. Une exploration de la chute d'un politicien. Incroyable d'intensité.
Et je recommande aussi sa série Anti-Disturbios (dispo sur canal il me semble), récit d'une bavure policière, côté flics de terrain et l'équivalent de l'IGPN. Très fort aussi.

El Reino est déjà sur ma liste ;) (pas trop politico-tortueux ?) mais j'ajoute illico Anti-Disturbios, merci :).

Je devais voir As Bestas un de ces jours, merci pour la recommandation El Reino !

ptitbgaz a écrit :
El Reino est déjà sur ma liste ;) (pas trop politico-tortueux ?) mais j'ajoute illico Anti-Disturbios, merci :).

Non non c'est pas tant les arcanes politiques qu'un mec qui se retrouve dans la nasse d'une sombre histoire, lâché pour tou.tes, et qui va tout faire pour s'en sortir. Et vraiment filmé comme un film d'action.

Mendoza a écrit :
Je devais voir As Bestas un de ces jours, merci pour la recommandation El Reino !

De rien. Tu nous diras ce que tu en as pensé!

Petite astuce pour voir ce genre de films gratos si vous êtes inscrits à une médiathèque : perso la mienne, via son site internet, me permet d'avoir accès à la médiathèque numérique https://vod.mediatheque-numerique.com/.

C'est dérivé de Arte VOD et ça me permet de voir 4 films récents (ou pas) gratos par semaine. Ou deux épisodes d'une série. Plutôt des films indépendants/auteurs/classiques avec beaucoup de pépites et qu'on ne trouve pas forcément dans les circuits vod classiques.

ptitbgaz a écrit :
Petite astuce pour voir ce genre de films gratos si vous êtes inscrits à une médiathèque : perso la mienne, via son site internet, me permet d'avoir accès à la médiathèque numérique https://vod.mediatheque-numerique.com/.

C'est dérivé de Arte VOD et ça me permet de voir 4 films récents (ou pas) gratos par semaine. Ou deux épisodes d'une série. Plutôt des films indépendants/auteurs/classiques avec beaucoup de pépites et qu'on ne trouve pas forcément dans les circuits vod classiques.

Oui tu as raison, je me sers pas du tout assez de ça. A un moment, c'était limité à 720p, ce qui a pu me freiner. C'est toujours le cas? Mais dans tous les cas, c'est vraiment un système génial!

Jeanne Dielman, 23 Commerce Quay, 1080 Brussels :

Le nouveau meilleur film de tout les temps d'après Sight and Sound.

C'est lent à s'en tuer, certes c'est volontaire mais ça n'en rend pas le ressenti intéressant pour autant. C'est de la caméra fixe tout du long avec de longs plans séquence sur le pliage du linge ou l'épluchage des patates, ou simplement sur l'attente et le vide.

Je ne sais pas si c'est ma version DVD qui est pourrie (remaster de chez Carlotta) mais le mixage audio est passable, rendu encore plus pénible dû à l'absence de sous-titre (pour moins de 9000 signes, c'est une économie de bout de chandelle), et y'a des *bip* acousmatiques à plusieurs reprises dans le films, probablement extradiégétiques et réservé aux monteurs, car aucun des personnages ne semble y porter attention.

Barbie
Ça aurait pu être bien. Le film commence dans le même mood que la grande avanture LEGO, avec des acteurs qui surjouent dans des décors plastiques ultra cheap roses bonbon, des chansons guimauves et autres chorégraphies millimétrées. Le point de départ annonce une intrigue qui pourrait être juste dingue (Barbie commence à avoir des pensées négatives) qui doit être résolue dans le vrai monde sauf que... Une fois dans le vrai monde ça devient cliché (mais dans le mauvais sens) et la réalité se permet même par moment des transgressions de l'univers qui flingue totalement la dualité des 2 mondes (Putain, la course poursuite chez Mattel est tellement affligeant...). Sans compter la fin qui n'apporte rien aux personnages.
Bref, j'étais assez enthousiaste les 20 premières minutes suivi d'une descente aux enfers jusqu'au dénouement facile et sans saveur.

Blue Beetle
C'était... Sympa ? Franchement je ne vois vraiment pas quoi dire dessus, aussi tôt vu aussitôt oublié. Un film popcorn qui ne réinvente rien (mais vraiment rien, c'est un mix entre Spiderman pour le héro et Iron Man pour le costume/intrigue). Tout est correct, et c'est le problème, on espère toujours un film relançant le genre superhéroïque et on se retrouve avec des purges (coucou Flash !) ou des films totalement osef. Un film sans réel défaut, sans réelle qualité, si ce n'est que de ne pas être aussi mauvais que Flash.

Barbie : ça commence fort mais un manque de jus sur la durée et une fin en marmelade à la guimauve.
Heureusement, on a Ryan Gosling en Ken qui découvre avec gourmandise le pouvoir magique du patriarcat pour relever le niveau.