Connexion
Pour récupérer votre compte, veuillez saisir votre adresse email. Vous allez recevoir un email contenant une adresse pour récupérer votre compte.
Inscription
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation du site et de nous vendre votre âme pour un euro symbolique. Amusez vous, mais pliez vous à la charte.

Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
TEST

Tony Hawk's Pro Skater 3 + 4, Hawk qu'il est beau !

Xavor2Charme par Xavor2Charme,  email
Le jeu vidéo de skate et le skate dans la vraie vie sont pour moi indissociables. Après avoir poncé Tony Hawk's Skateboarding sur sa PlayStation, le Xavor2Charme de 11 ans décida qu’il allait devenir Pro Skater en s’inspirant de ce qu’il avait vu sur son Trinitron. Malheureusement pour lui, la zipette arriva promptement, le derrière fut endolori et la planche balancée aux oubliettes. À mes 35 ans, suite à une envie de glisse relancée par la pratique du sympathique Session, je décide de prendre ma vengeance. Aujourd’hui, un an plus tard, je drop, j’ollie, je kickturn : accroche-toi bien à tes genouillères Tony Hawk's Pro Skater 3+4 car celui qui vient te tester est devenu un vrai professionnel de la planche à roulettes (non) !
Le nouveau remake de la série de skateboard hystérique a donc débarqué début juillet sur à peu près toutes les plateformes possibles, possède une démo jouable et est présent sur le Game Pass si vous n'avez toujours pas résilié votre abonnement (vous attendez quoi ?).

Ai-je vraiment besoin de présenter le gameplay des Tony Hawk classiques ? Un compteur de deux minutes, une liste d’objectifs combinant défis particuliers et course au score, une bande-son rock et rap traduisant l’esprit de l’époque, le tout dans un niveau rigolo rassemblant obstacles street, rampes et bowls. Tony Hawk Pro Skater 1+2 avait sublimé les deux premiers épisodes de la série en offrant une forme d’aboutissement des contrôles ainsi qu’un ravalement graphique sous Unreal Engine tout à fait propre à sublimer nos souvenirs. Les vrais trashers ont immédiatement réclamé un remake du troisième épisode, jeu devenu sacrément culte avec les années. Les niveaux étaient variés, engageants, simplement fun et le gameplay s'enrichissait du revert permettant de continuer les combos après une figure de rampe, complétant ainsi le manual (mécanique tout de même ajoutée à THPS 1+2).

À savoir que tout cela n’est pas forcément évident quand on vient de découvrir que les skateurs plus jeunes ne jurent que par Skate 3. Mais j'ai comme l'impression qu'ici sur Factornews, nous sommes entre vieilles mémère et vieux pépères.

Microsoft tente le 9000 (licenciements)

Activision a donc décidé de contenter la plèbe et ce n’était pas couru d'avance : les ventes de la première paire de remakes n’avaient pas été satisfaisantes, condamnant le studio en charge Vicarious Vision au supplice ultime : dissolution au sein du groupe Activision Blizzard et support pour Call of Duty à perpétuité. C’est donc Iron Galaxy qui se charge de la retape de THPS 3 auquel ils ajoutent le quatrième épisode pour ne pas être trop chiche en contenu. Le résultat graphique est impeccable, le jeu est très joli, avec de bien belles ambiances et tourne de façon satisfaisante sur Steam Deck. La maniabilité est toujours excellente et me semble même plus exigeante qu’à l’époque. Le multi en ligne est toujours présent ainsi que la création de son skater (toujours aussi limité) et de son skatepark. Il y a donc de quoi s'amuser et si vous avez aimé rejouer à Tony Hawk en 2020, vous adorerez continuer en 2025 avec en prime des niveaux plus intéressants qu’il y a cinq ans.

Le bal des Faucons

Si THPS 3 est fidèlement reproduit, THPS 4 est quant à lui complètement transformé : le quatrième épisode introduisait une exploration libre dans les niveaux, le chronomètre apparaissant après avoir discuté avec un PNJ nous refilant une petite mission. Est-ce que c’était bien ? Pas sûr, car pour l’avoir relancé pour les besoins de ce test, le rythme était complètement haché et nous empêchait de pouvoir compléter plusieurs objectifs en même temps. La frénésie des épisodes précédents était alors un peu absente et les niveaux plus sages thématiquement en faisaient un épisode plus posé.

Par contre, cela permettait de proposer des défis plus originaux comme des mini-jeux de tennis, des courses ainsi que des changements de caméra. Chaque challenge était introduit par une petite mise en contexte pavant la voie à la série plus narrative des Tony Hawk's Underground. Les niveaux du 4 dans THPS 3+4 reviennent donc à une structure classique et les défis les plus délirants sont coupés au montage. Ce que nous perdons donc en intérêt historique, nous le gagnons en plaisir de jeu immédiat.

Je ne me leurre quand même pas. Je sais aussi que revenir à la structure classique est beaucoup plus simple à développer que de devoir réenregistrer des voix, réécrire les textes, coder, voire améliorer les mini-jeux. La version Switch première du nom serait aussi responsable de ces changements. Les niveaux ont été légèrement modifiés pour s’adapter à la nouvelle dynamique mais ils paraissent relativement ternes comparés à ceux du troisième épisode. Pour se faire pardonner, les développeurs en ont donc ajouté deux qui sont plutôt chouettes : un parc aquatique désaffecté et un studio de cinéma.

The Ace of Perdre

L’autre modification importante est à noter du côté de la musique avec la mise à la poubelle de la plupart des morceaux présents à l’époque (ne vous inquiétez pas, Motörhead est toujours présent dans l'intro). Le Faucon lui-même a donc composé une nouvelle sélection de chansons d’artistes contemporains comme Idles, Mastodon ou Danny Brown. D’un côté, je ne vais pas me plaindre parce que c’est la musique que j’écoute à la ville, de l’autre les bandes-sons de Tony Hawk sont au moins aussi importantes que le reste et l’on perd forcément un peu en nostalgie.

Pour terminer, un petit tour du côté du casting rassemblant vieux briscards et stars contemporaines. Du côté des vioques, nous retrouvons bien évidemment Tony Hawk mais aussi Steve Caballero, Rodney Mullen et compagnie. Du côté de la jeunesse, le jeu inclut les stars actuelles comme Yuto Horigome, Aurélien Giraud ou encore Chloe Covell. Andy Anderson et Bam Margera se débloquent à l’ancienne dans le jeu au contraire de Môssieur le Doom Slayer qui demande à ce que l’on achète la version Deluxe du jeu. À noter qu'il s'agit du modèle 3D de DOOM Eternal car les développeurs ont bon goût.

THUG PRO

Si jamais vous êtes un peu radin ou juste vraiment très nostalgique, j'attire votre attention sur l'existence du mod THUG PRO. Ce dernier, proposé sur la version PC de Tony Hawk's Underground 2, ajoute du multijoueur en ligne, une myriade de correctifs et rassemble beaucoup de cartes des autres épisodes. Le jeu garde la physique de THUG 2 considéré par certains comme la meilleure. Le mod se télécharge ici.



 
Tout ça pour dire que si vous aimez Tony Hawk, vous pouvez y aller, c’est bien. Vous ne connaissez pas ? C’est sûrement le meilleur épisode pour s’y mettre. Vous cherchez du réalisme ? Vous êtes déjà sur Session, qu’est-ce que vous venez m’enquiquiner là !?
Rechercher sur Factornews