ACTU
[MAJ] Les joueurs gagnent, l’industrie chouine
Video Games Europe, le lobby de l’industrie directement installé à côté du Parlement Européen, s’est fendu d’une petite jérémiade pour fêter le million de signatures récupérées par Stop Killing Games.
C’est très court, mais pétri de « contre-vérités », comme on dit dans la presse quand on veut éviter le procès en diffamation. Je vous offre une traduction subjective de leur corpospeak :
[MAJ] : le site est tellement foutraque que leur news ne pointe pas vers le communiqué complet. 13 000 signes et des tonnes de mauvaise foi que je me suis donc enquillés pour vous, chers lecteurs.
Ça chiale encore comme des porcins obèses chagrinés à l’idée d’avoir moins de confiture, mais ça a l’intérêt de mettre par écrit les sales pratiques de l’industrie :
C’est très court, mais pétri de « contre-vérités », comme on dit dans la presse quand on veut éviter le procès en diffamation. Je vous offre une traduction subjective de leur corpospeak :
- Rendre inutilisable un service est notre droit et doit le rester.
- Les serveurs privés sont un danger pour la société.
- On ne voudrait pas que ce qui se passe sur un serveur privé entache notre réputation.
- Une implémentation de fin de service correcte pourrait réduire nos marges et rendre les actionnaires très tristes.
- Pour toutes questions et plus si affinités, veuillez nous contacter.
[MAJ] : le site est tellement foutraque que leur news ne pointe pas vers le communiqué complet. 13 000 signes et des tonnes de mauvaise foi que je me suis donc enquillés pour vous, chers lecteurs.
Ça chiale encore comme des porcins obèses chagrinés à l’idée d’avoir moins de confiture, mais ça a l’intérêt de mettre par écrit les sales pratiques de l’industrie :
- «Une telle exigence pourrait conduire à ce que des versions de jeux soutenues par la communauté concurrencent les versions officielles, ce qui pourrait mettre en péril les investissements financiers des sociétés de jeux vidéo».
- «Cela pourrait notamment compromettre et enfreindre les droits d'auteur des œuvres musicales et donner lieu à des actions en justice de la part de ces titulaires de droits sur la base d'une exploitation non autorisée de leurs œuvres».
- «Tous les jeux vidéo, qu'il s'agisse de copies numériques ou physiques, font l'objet d'une licence. Comme c'est le cas pour pratiquement toutes les œuvres numériques, lorsque les consommateurs achètent des jeux en ligne, quel que soit le pays de vente, ils acquièrent une licence personnelle leur permettant d'accéder à la copie du jeu qu'ils ont achetée et d'y jouer, conformément aux conditions d'utilisation du jeu. Le consommateur n'acquiert pas la propriété de ce jeu vidéo».
- «Video Games Europe et ses sociétés membres s'engagent et soutiennent activement les efforts professionnels sérieux visant à préserver les jeux vidéo et à reconnaître les contributions créatives de l'industrie dans des circonstances qui ne mettent pas en péril les droits des sociétés de jeux en vertu de la loi sur les droits d'auteur».