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Heaven's Vault, des mots et merveilles

billou95 par billou95,  email  @billou_95
Développeur / Editeur : Inkle
Supports : PC / PS4
Doit-on encore présenter Inkle ? Ce studio bourré de talent qui a déjà adapté à sa sauce le Tour du Monde en 80 Jours de Jules Verne (80 Days) et la saga de livres dont vous êtes le héros Sorcery de Steve Jackson en avait un peu marre de l'exercice "réinterprétation de vieux bouquins". Aussi souhaitaient-ils développer leur grande aventure à eux, quelque chose à la fois personnel et universel, tout en allant plus loin dans la narration expérimentale et ma foi, Heaven's Vault coche toutes ces cases. Notre première prise en main lors de l'EGX 2018 nous avait déjà conquis et Il nous tardait de poursuivre notre quête. Mais a-t-il ce qu'il faut pour nous tenir en haleine jusqu'au bout ?
L'univers de Heaven's Vault est présenté comme une étrange nébuleuse dans laquelle gravitent une myriade de lunes interconnectées par le Loop, une sorte d'enchevêtrement de fleuves, rapides et rivières, un mystérieux composé d'eau et d'air parcouru depuis des milliers d'années par des marins de l'espace sur de majestueuses jonques. Parmi eux, Aliya Elasra n'est pas du genre à adhérer aux croyances qui voudraient que l'exposition prolongée au Loop ne rende les âmes des navigateurs impures. Ce qui l'intéresse, c'est la vieille pierre, l'histoire et la langue des Anciens. Cette Indiana Jane passe plus de temps les mains dans la terre que la tête dans les bouquins et c'est surement pour cela que l'Université d'Iox, capitale du protectorat, lui a confié une nouvelle mission : retrouver Janniqi Renba, un roboticien disparu. Elle ne sera toutefois pas seule dans sa tâche puisqu'on lui attribue un nouveau robot un peu trop loyal et crédule qu'elle aura vite fait de prénommer Six. Leur aventure démarre alors qu'ils se rendent ensemble sur Maersi, colonie agricole où l'on a perdu la trace de Renba.

On dira ce qu'on voudra sur le jeu, mais Heaven's Vault ne manque pas d'originalité. Et avant d'entrer dans les détails de son game design qui ne plaira peut-être pas à tout le monde, il est nécessaire d'évoquer ici sa direction artistique sans commune mesure. Jeu d'aventure à la troisième personne, il est construit autour d'une présentation unique, un véritable mélange des genres avec des personnages comme tirés de bulles de bande dessinée animés en stop motion dans des environnements eux en trois dimensions. Si cette vision artistique 2D/3D est d'abord déroutante, on s'habitue progressivement à ce choc visuel qui autorise les développeurs à mettre en place des caméras dynamiques permettant de nombreux effets cinématographiques dont des plans rapprochés sur les sujets lors des phases de dialogue avec des PNJs ou des travellings pour mettre plus en valeur les environnements traversés. Les silhouettes de tout ce qui bouge à l'écran est ainsi toujours en face de l'objectif, sans que cela n'entrave les conversations. Il fallait y penser et cela donne au jeu un cachet surprenant !


Mais c'est dans le design de sa mécanique principale que Heaven's Vault marque véritablement les esprits. Lors de ses voyages par-delà la nébuleuse, la jeune archéologue va dénicher les vestiges d'une ancienne civilisation qu'elle va rapidement classer en plusieurs âges déroulés sur une période de 5000 ans. La plupart du temps, les structures et objets retrouvés contiendront des inscriptions dans un ancien langage créé de toutes pièces par les auteurs. Ce ne sont pas moins de 46 glyphes uniques qui ont été combinés pour créer une véritable sémantique, des mots organisés en bouts de phrases par ses créateurs. C'est au joueur qu'il conviendra de singer Champollion, faisant appel au contexte de la découverte, l'objet trouvé, les lieux visités mais aussi à la forme des glyphes qui donnent quelques indices sur le sens du mot convoqué pour élaborer une signification approximative. Mais Heaven's Vault fait aussi énormément référence à la pédagogie par l'erreur et il ne sera pas rare de supprimer complètement une possible traduction de notre dictionnaire pour la remplacer par une autre radicalement différente faisant plus sens après quelques heures de jeu.

Ainsi et c'est ce qui fait toute son charme, même si le gros de la trame historique et de la métahistoire restent assimilables, peu importe le degré d'implication du joueur, c'est en approfondissant le travail de fouille (traductions et recherche d'artefacts) que les tenants et aboutissants de l'histoire s'éclairciront. L'ensemble du titre est spécifiquement structuré autour de cette pelote de laine à dérouler, nous offrant la possibilité d'aller interroger à de nombreuses reprises des PNJs pour en apprendre toujours plus sur les Anciens, ou en troquant des objets pour espérer y trouver de nouvelles bribes de texte qui viendront confirmer ou infirmer tout ou partie de notre dictionnaire. En ce qui concerne l'exploration de la nébuleuse, la plupart des lunes sont ici aussi accessoires et seulement là pour épancher notre soif de savoir. Ce faisant on remarquera que Heaven's Vault s'intéresse à des thèmes forts : l'esclavagisme, les travers de la religion, le cycle de la vie, bien qu'il reste avant-toit une aventure narrative sur rails dans laquelle on se contente de dialoguer et émettre des suppositions sur le passé.


Le jeu est d'ailleurs rattrapé à sa toute fin par ses ambitions et sans pour autant venir gâcher tout le chemin parcouru, il nous a semblé que la conclusion y était un peu abrupte. Par contre, il y a un réel problème dès que l'on prend la barre de ses vaisseaux spatiaux. Si Inkle sait raconter des histoires, la petite équipe ne cache pas ses faiblesses dès qu'elle s'essaye à du jeu vidéo plus conventionnel. La navigation sur le Loop est au mieux ennuyeuse, au pire pénible et ce malgré l'ajout d'un mode "voyage rapide" post-lancement, sensé nous éviter de longues séances de batellerie inutile. On nous explique qu'on peut diriger son navire de gauche à droite en se laissant porter par les flots ou bien accélérer temporairement, dans la faits on a que très peu d'impact sur nos trajets, le principe d'accélération ne fonctionne pas 9 fois sur 10 et ce ne sont pas les visites de ruines impromptues ou les zones de recherche étendue qui nous demandent de parcourir des rivières annexes pour trouver une hypothétique lune cachée dans les nuages qui viendront changer cette impression générale de mollesse et de répétitivité.

Autre petite contrariété liée à la nature linéaire du jeu et à nos habitudes de joueur, on pourrait vite croire que les choix de dialogues parfois tranchés pourraient servir à tisser des liens avec tous les protagonistes rencontrés mais cela serait se bercer d'illusions. Il est par exemple parfaitement possible de passer la quinzaine d'heures de l'aventure à se moquer cyniquement de son robot et de sa condition de machine, le voir faire des moues voire piquer des colères sans que cela ait la moindre répercussion sur le déroulement de l'histoire. Une fois qu'on a compris la supercherie et si on n’est pas déjà emballé par son propos, il est tout à fait concevable de décrocher avant le grand final. Enfin, et pour terminer sur une note positive, impossible de parler du jeu sans évoquer sa bande originale composée par Laurence Chapman et orchestrée par le trio Leos Strings : un véritable appel à l'aventure fait d'envolées touchantes que le sound designer intègre au hasard lors des rencontres clés avec un interlocuteur ou la découverte d'un nouveau point d'intérêt sur une lune abandonnée pas plus grande qu'un caillou... Ces petites cerises ponctuent toujours avec justesse chacun de ces précieux moments-récompenses. Assurément l'un des plus beaux albums de l'année.

Malgré quelques défauts qui pourraient en faire passer plus d'un à côté de ses qualités, Heaven's Vault est un jeu d'aventure rare au design graphique unique qui mérite qu'on s'y attarde ne serait-ce que pour l'originalité de ses mécaniques de jeu et le travail de titan réalisé par ses développeurs pour créer un monde insolite et passionnant.

SCREENSHOTS

 

Commentaires

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YôY
 
Bien fait.
Il a qu'a faire un bon Thief plutôt que des jeux Mickey à la con.
PoF.be
 
Je lui aurai bien acheté son Power of Illusion sur 3DS, mais la démo m'a complètement refroidi. Un effet relief mal exploité, Devoir s'arrêter toutes les 10 secondes pour redessiner les contours d'une forme ou gratter une surface avec l'écran tactile...

Je n'ai rien retrouvé du charme que pouvait avoir Castle of Illusion, et ils vendent ça 40€ ces fous!
Cyclope
 
Les différents tests n'ont pas été non plus dithyrambiques.
hohun
 
thyrambiques.
Daz
 
Ah ben tu vois, je savais même pas qu'il était sorti.
Mmh.

Sans ça, je ne pense pas Warren Spector particulièrement malchanceux, j'ai juste l'impression qu'il choisit vraiment systématiquement les mauvais chantiers.

Je comprends qu'on puisse avoir l'envie de faire autre chose que des jeux où on tue des trucs, mais entre CoD et Mickey, y'a quand même plein de choses, hein.
Qu'il aille bosser sur Thief 4 ou Deus Ex 4 tout en faisant en sorte qu'on puisse finir le jeu à 100% pacifiquement.
Fwdd
 
hohun a écrit :
thyrambiques.


2vic
 
Daz a écrit :
Qu'il aille bosser sur Thief 4 ou Deus Ex 4 tout en faisant en sorte qu'on puisse finir le jeu à 100% pacifiquement.


Ben non. Il bosse sur ce qu'il veut le Warren. Encore une fois, il ne doit rien à personne. S'il a envie de faire du Mickey, grand bien lui en fasse. Ça fait des mauvais jeux qui n'intéressent personne, mais au moins, il fait un truc qu'il a envie de faire, et pas des suites à répétitions de ses anciens succès.

Je peux comprendre qu'on est envie, en tant que joueur, de retrouver les frissons de certains jeux, mais en tant que créateur, producteur, ce que vous voulez, c'est un peu la mort de refaire cent fois le même truc seulement pour faire plaisir aux "fans".
Muchacho
 
Daz a écrit :
Ah ben tu vois, je savais même pas qu'il était sorti.
Mmh.

Moi non plus...
Daz
 
2vic a écrit :


Ben non. Il bosse sur ce qu'il veut le Warren. Encore une fois, il ne doit rien à personne. S'il a envie de faire du Mickey, grand bien lui en fasse. Ça fait des mauvais jeux qui n'intéressent personne, mais au moins, il fait un truc qu'il a envie de faire, et pas des suites à répétitions de ses anciens succès.

Je peux comprendre qu'on est envie, en tant que joueur, de retrouver les frissons de certains jeux, mais en tant que créateur, producteur, ce que vous voulez, c'est un peu la mort de refaire cent fois le même truc seulement pour faire plaisir aux "fans".

Bien sûr qu'il fait ce qu'il veut et qu'il ne nous doit rien, mais je force personne non plus. Je dis juste qu'il mise sur les mauvais chevaux, et qu'il n'aurait qu'à retourner bosser sur un Thief ou Deus Ex pour, peut-être, retrouver une partie de son aura d'antan.
Je ne voulais pas dire qu'il faut qu'il le fasse, mais simplement qu'il a cette porte de sortie là.

Après, quand je parlais de Thief 4 et Deus Ex 4, je généralisais, je voulais surtout parler de jeux matures laissant le choix de son approche au joueur, et notamment le choix d'être 100% pacifique.
Parce que sincèrement, je trouve que ce genre de jeu, ça manque pas mal... Dès qu'on a un jeu réellement non-violent, c'est trop souvent un truc gamin.
kmplt242
 
Le public a changé, fini l'epoque des jeux fun et colorés.

(sur console hein)
Skizomeuh
 
Quand on voit ce qu'on donné Thief 3 et Deus Ex 2... Castrés et rendus boîteux par le développement multiplateformes, la pression du calendrier et des éditeurs. Non, je préfère que Spector ne touche plus à ces licences.
Daz
 
kmplt242 a écrit :
Le public a changé, fini l'epoque des jeux fun et colorés.

(sur console hein)

J'en suis pas certain. Quand je vois les nouveaux Rayman, je me dis qu'il y a toujours une place pour ces jeux, mais qu'il faut une vraie personnalité.
Mickey, je peux me planter mais j'ai l'impression qu'il est vraiment tombé en désuétude. C'est fadasse et ça donne plus envie à grand monde.

Je suis persuadé que le gameplay d'Epic Mickey 1 dans un univers vraiment "cool" et sans problème de caméra aurait pu mieux marcher.
Skizomeuh
 
Daz a écrit :
Mickey, je peux me planter mais j'ai l'impression qu'il est vraiment tombé en désuétude. C'est fadasse et ça donne plus envie à grand monde.

Ben pour le coup, Epic Mickey a ptet des défauts mais je trouve qu'il a bien dépoussiéré l'image de la souris aux oeufs d'or. Et c'est un joli hommage à l'oeuvre de Disney finalement.

Malgré la malchance ou le manque de réussite de Spector, il a habilement réussi à jouer avec les codes lisses et stricts de l'usine à rêve. Sans lui, j'ai peur que Disney continue malgré tout dans la foulée et nous sorte du Epic Pocahontas.
hohun
 
Mickey a toujours été fade par rapport à Donald et Picsou, de toute façon.
Nicaulas
 
Peut-être que Mickey traîne une image fadasse et has been, renforcée par le fait que le renouveau de la production cinématographique est venue de Pixar et pas de la production classique.

Mais sur le plan strictement vidéoludique, le premier Epic Mickey avait quand même bien balayé cette image là, malgré ses défauts de caméra.

Et ça serait une autre explication : le premier s'est honorablement vendu parce que c'était du Mickey malgré tout, mais ça ne m'étonnerait qu'à moitié que pléthore de gosses aient lâché l'affaire en cours de route parce que ça ne ressemblait vraiment pas à du Disney enfantin classique.
Daz
 
Skizomeuh a écrit :

Ben pour le coup, Epic Mickey a ptet des défauts mais je trouve qu'il a bien dépoussiéré l'image de la souris aux oeufs d'or.

On est d'accord, ce que je veux dire c'est que ce jeu a dépoussiéré l'image d'un personnage/univers dont plus personne n'a rien à foutre.

C'est un peu comme relooker une centenaire : C'est cool, ça peut être réussi, mais c'est pas pour autant que ça donnera envie à des gens de venir la troncher. À deux ou trois déviants près.
CuberToy
 
Quand même incroyable le nombre de commentaire disant "bouh il fait du Mickey c'est pour les bébés"... Si y'a que ça qui vous arrêtent les gens...

Epic Mickey était vraiment bien, pas exempt de défaut, mais bien, et plus adulte qu'il n'y parait sur le fond. Le 2 a juste l'air raté par contre...
Daz
 
Nicaulas a écrit :
Peut-être que Mickey traîne une image fadasse et has been, renforcée par le fait que le renouveau de la production cinématographique est venue de Pixar et pas de la production classique.

Mais sur le plan strictement vidéoludique, le premier Epic Mickey avait quand même bien balayé cette image là, malgré ses défauts de caméra.

On est donc d'accord pour dire que le même jeu mais dans un autre univers aurait surement mieux marché, non ?

CuberToy a écrit :
Quand même incroyable le nombre de commentaire disant "bouh il fait du Mickey c'est pour les bébés"... Si y'a que ça qui vous arrêtent les gens...

Epic Mickey était vraiment bien, pas exempt de défaut, mais bien, et plus adulte qu'il n'y parait sur le fond. Le 2 a juste l'air raté par contre...

Mais personne ne dit que Mickey c'est pour les bébés blah blah.
C'est juste que merde, Mickey c'est pas bandant. C'est fade, ça donne pas envie.
Après, il y a un créneau au niveau des jeux à choix/non-violents, parce que bien souvent dans cette industrie, quand on veut faire du non-violent, on fait du gamin. Là, je ne parle pas de Mickey hein, je parle du trou béant qu'il y a dans le jeu vidéo. Si jamais Spector veut refaire autre chose que du Mickey, il y a de la place, c'est tout.
Nicaulas
 
@Daz : Ça dépend en fait. C'est plus le traitement du matériau de base par Spector qui a pu surprendre le public habituel de Mickey, et l'éloigner de sa suite. Mais ce traitement inhabituel, c'est la patte de Spector, il aurait fait un jeu Wall-E que ça aurait été la même. Mais c'est sûr que le même type de jeu pour Nightmare Before Christmas aurait moins surpris, après je doute que ça intéresse Spector de faire des jeux où sa touch ne surprenne pas un minimum.
Nikoo
 
Moi j'ai surtout l'impression qu'epic mickey avait fait un flan parce que c'était wii only, et le 2 c'est la première ou deuxième fois que j'en entends parler.
Parce que sinon, Mickey dans ce jeu je le trouve vraiment cool.
CuberToy
 
Justement dans le 2 il est moins cool, moins connard, il perd vachement de sa profondeur du premier visiblement.

Le Wii only du premier a clairement été un frein ouais, et ça a aussi été un frein aux bonnes cameras -_-
FleXmaN
 
Après la quenelle de Disney faite au fan de starwars et vu les navets qu'ils sortent depuis des années peut être que y a deux trois tondus qui se sont réveillés et qui se sont dit "mais c'est complètement has been Disney". Et ils auraient raison. Puis bon sortir le premier opus sur une console ou y a trois gamers qui se court après...Forcement ça aide pas à faire connaitre le titre.
Drbeckman
 
Heu réveillez vous, le premier a cartonné sur Wii.
C'est pour ça qu'il y a eu une suite, apparemment ratée.
Nicaulas
 
Cartonné je dirais pas ça. Mais ça s'est vendu suffisamment pour que le calcul "on en vends 2,5 millions sur Wii, en multi plates-formes on en vend 8 facile" leur vienne à l'idée.
Skywilly
 
Epic Mickey était sublime (surtout son scénar/univers), le 2 est une honte (il fait du 1 exactement ce que les gens en pensent quand ils n'y ont pas joué).

Foutez la paix à Spector et laissez-lui faire un jeu DuckTales, bordel !
sgt_canardo
 
Spector c'est un peu le nouveaux peter molyneux mais sans les larmes de crocodile et les ventes de jeux.
meduz'
 
« selon Eurogamer, seulement 270.000 unités […] » : selon le L.A. Times, en fait (voir Gamescharts).
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