Alibi.com 2 Clairement raté après un 1er opus qui m'avait bien fait rire. Ils voulaient peut-être caser trop de sketchs à la minute, je ne sais pas, mais c'est un vrai bordel et il doit y avoir quelque chose comme 80% de déchet pour 20% de trucs à peu près marrants. Dans le 1er, la mise en scène et le scénario restaient cohérents et les situations presque plausibles et il fallait du talent pour y arriver, tandis que là, c'est juste nawak, à éviter même en vod.

Scream 2022 Comment dire... Ce film reprend des pans entiers du storyboard du 1er pour un reboot dont le résultat est aussi lamentable que celui du chirurgien esthétique de Courtney Cox. Par ailleurs, les acteurs ne croient tellement pas au scénario qu'on a droit à des "bugs"' de comportement, comme par exemple l'héroïne qui apprend que sa soeur a été poignardée par un psychopathe et qui sur le chemin de l'hôpital sourit aux blagues de son copain... Un peu plus tard, en entrant dans la salle où sa soeur couverte de pansements est pouponnée par son groupe d'amis, elle parle en souriant pour fondre en larmes que 5 minutes plus tard (Ah oui, c'est vrai, ma soeur a failli mourir!)... C'est tellement pas naturel que ça casse complètement l'immersion.
. Ou encore Gale Weather qui va sur le lieu d'un carnage et ne semble pas être spécialement affectée par ce qu'il s'y passe mais devient hystérique lorsqu'elle aperçoit ce gros balourd de Dewey avec son nouveau look d'alcoolique SDF.
Un bon résumé du film consiste à regarder la tête hagarde de Gale à la fin du film assise à côté de Sydney Scott.
Son visage consterné semble dire : "Ouf, c'est bientôt fini, ces conneries, j'ai eu mon cacheton!".

Mon Crime : Très sympa, pièce de théâtre adaptée au ciné par François Ozon. Le scénario est un peu décevant à mon goût, mais les dialogues, les situations, la photographie et les acteurs/personnages sont très plaisants -et bien dirigés- avec deux actrices principales attachantes. C'était un plaisir de se promener dans cette reconstitution un peu parodique et caricaturale mais toujours élégante de la France des années folles. Le 2nd degré combiné à un effort extraordinaire sur la mise en scène m'a rappelé un peu le cinéma que faisait Hazanavicius dans ses bons moments (ère OSS/The Artist).