ARTICLE
Donkey Kong Bananza Direct - 18/06/2025 : le gros résumé
Comme d’habitude pour ses présentations, Nintendo a prévenu tout le monde du jour au lendemain. Même pas le temps de grimper dans le train de la hype, aujourd’hui à 15h00 a été diffusé un Donkey Kong Bananza Direct, histoire de mettre un coup de projecteur sur le gros jeu Switch 2 de de cet été. Mettez votre cravate, c’est parti !
Avant même de commencer ce gros résumé, je tiens à prévenir tout le monde : j’aime beaucoup les jeux de plateformes 3D, j’aime bien Donkey Kong, mais non, ce Donkey Kong Bananza ne m’a jamais enthousiasmé. La preuve, je ne l’ai même pas précommandé, alors qu’il sort sur Switch 2 le 17 juillet prochain. Alors honnêtement, j’attendais pas mal de ce Direct spécial sur le gros singe.
Du lore et des bananes
Alors que dire ? Eh bien déjà, ce fut une présentation assez rythmée et riche en surprises. La plus grande finalement, c’est l’arrivée de Pauline, aka la femme que Donkey Kong kidnappe dans le premier jeu de la licence en 1985, à l’époque où Mario n’était que Jumpman. Sauf que cette fois-ci, pas question d’en faire la maire de New Donk City comme dans Super Mario Odyssey, adulte et chanteuse. Là, il s'agit de la faire revenir, oui, mais dans sa période jeune, alors qu’elle n’a que 13 ans. Toujours chanteuse à ses heures perdues, mais avec quelques pouvoirs, sur lesquels on va revenir. On est donc bien avant Super Mario Odyssey, et même Donkey Kong paraît plus jeune, plus enthousiaste.L’histoire s’articule autour des bananes dorées, la nouvelle découverte du siècle en provenance de l’île Lingot. Évidemment, cela intéresse notre gorille qui part à la recherche de cette nouvelle denrée. Mais lorsqu’il prend enfin une de ces bananes dorées dans les bras, il est emporté par une énorme tempête qui le transporte dans les profondeurs souterraines de la Terre… se retrouvant dans une sorte de “monde au centre de la Terre”, accompagné par une petite pierre qui parle, qui s’avère rapidement être Pauline. Ce duo improbable a donc deux objectifs : l’un veut des bananes, l’autre retrouver la surface et une légende raconte qu’un vœu est accordé à qui atteint le cœur de la planète. Oui, ça ne vole pas très haut, mais c’est une histoire prétexte comme beaucoup de jeux de plateformes Nintendo.
Il faut des méchants…
Comme n’importe quel jeu de plateformes avec un héros, Donkey Kong Bananza ne déroge pas à la règle du “il faut des méchants”. Donc là, on fait la connaissance de nouveaux personnages, avec la Void Company aka une société cherchant à faire du pognon en allant droit vers le cœur de la planète. Il faut donc les arrêter et… nous voici dans du classique au possible. Chaque niveau aura sa route barrée vers le niveau suivant. Il faudra donc battre le boss du niveau (de la Void Compagny) pour pouvoir passer vers les strates inférieures suivantes.Super Donkey Kong Tears of the Kingdom Odyssey
L’idée de ce monde souterrain est qu’il change d’aspect à mesure que l’on descend au plus proche du centre de la planète. Et là, c’est assez flagrant : même si c’est assez propre, on sent clairement qu’un certain The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom est passé dans le coin. On retrouve pas mal de textures, couleurs et même carrément mécaniques provenant de ce jeu. L’herbe jaune des îles célestes, l’eau qui tombe du ciel pour aller sur une île plus en bas, certains rochers très ressemblants et surtout, mais alors surtout, le passage d’un monde à l’autre qui se fait en mode chute libre comme pour atteindre les mondes souterrains.L’autre ressemblance vient évidemment de Super Mario Odyssey, qui reste encore une référence du jeu de plateformes, mais qui avait un peu trop forcé sur la collectionnite aiguë, avec un truc comme 900 lunes et une impression de récompense en faisant tout et n’importe quoi. Ici, c’est un peu la même chose : on casse tout, et on récupère tout un tas de bananes dorées appelées cristaux de banandium, ou des milliers de pépites dorées.
Passé ce petit moment de ressemblance et une distance d’affichage pas follement lointaine (ou en tout cas, pas vraiment détaillée), on découvre des niveaux assez variés, allant des plaines avec de l’herbe, aux plages, en passant par des grottes et des montagnes enneigées.
Capacités de DK
Pour une fois, Donkey Kong dispose d’une palette de mouvements un peu plus fournie. Il peut évidemment courir, sauter, rouler, mais aussi grimper en s'agrippant aux différentes parois dans les niveaux, ou tout simplement balancer des coups de poing un peu dans tous les sens pour tabasser des méchants ou dans les murs, les sols, bref, tout ce qui peut s’en prendre une. Il a aussi la capacité de faire des claques pour détecter des objets comme une sorte de sonar, ou arracher un bout de sol pour s’en faire un surf, lancer des trucs vers une cible et demander à Pauline de chanter, permettant d’avoir un peu d’aide sur le chemin à prendre.C’est varié, ça tabasse de partout et c’est d’ailleurs le cœur du jeu : tout casser. Parce que oui, ça reprend clairement le moteur de Tears of the Kingdom, mais en ajoutant la partie destruction qui semble assez poussée puisqu’il est possible de quasiment tout détruire. Reste à voir si cela ne devient pas trop lassant au fur et à mesure de l’aventure.
Donkey Kong peut aussi se transformer grâce aux pouvoirs de Bananza. Et c’est là que Pauline intervient, puisqu’elle peut apprendre des chants, transformant alors au choix DK en Bananza Kong (force décuplée), Bananza Zèbre (déplacements rapides) ou Bananza Autruche (voler dans les airs) durant un court laps de temps.
La collectionnite et un arbre de compétences
Si dans Super Mario Odyssey, les lunes servent principalement à s’offrir des skins, les cristaux de banandium, s'ils remplissent cette fonction, permettent aussi de gagner des points de compétences pour améliorer certaines statistiques, tandis que les pépites dorées peuvent s’échanger contre des objets. Enfin, il est possible de trouver différents fossiles permettant, eux, de changer de style avec des skins. À quoi ça sert ? Déjà à avoir du style, mais aussi à changer quelques compétences, comme nager plus vite, etc. Bref, vous l’aurez vite compris, DK reprend la même formule que Super Mario Odyssey avec tout un tas de trucs et de bidules cachés dans les différents niveaux et beaucoup de choses à débloquer, dont des musiques (la bande-son a l’air folle).Il en reste un peu, je vous le mets quand même ?
Il est aussi question de jouer en coop locale, en partageant un Joy-Con 2 par joueur/joueuses, pour prendre le contrôle de DK et de Pauline (comme dans Super Mario Odyssey avec Mario et Cappy). Nintendo a aussi dévoilé le mode GameShare pour jouer à deux en mode local, même avec un seul jeu, avec deux Switch 2, ou une Switch 2 et une Switch. Le tout étant aussi évidemment partageable en ligne avec une autre Switch 2 (uniquement) grâce à GameShare via GameChat.Pour les plus jeunes ou les plus nuls, Nintendo a pensé à introduire un mode assistance, rendant le jeu plus simple, avec plus de vie, des indications, etc. Par ailleurs, les développeurs ayant apparemment beaucoup trop de temps, ont intégré DK Artist, un mode de jeu où on pourra sculpter la roche à l’aide d’un Joy-Con 2 en mode souris et faire des trucs pendant cinq minutes avant de se rendre compte qu’on ne sait pas sculpter dans la vraie vie, alors dans un jeu vidéo…
Enfin, Nintendo n’abandonne pas les amiibo et ajoute une nouvelle figurine, Donkey Kong & Pauline, permettant de débloquer une skin “robe de diva” pour cette dernière. Et pour les plus riches, sachez que les autres amiibo de la série Donkey Kong, mais aussi les bracelets de Super Nintendo World, permettent de faire apparaître des lettres KONG dorées. Eh oui, faut le savoir.
Que dire ? Est-ce que je suis monté dans le train de la hype ? Non. Est-ce que je trouve tout de même intéressant ce Donkey Kong Bananza ? Oui. Mais je ne sais pas, j'ai l'impression (et j'espère me tromper), qu'il est peut-être un peu trop classique. On peut tout casser, faire grimper nos compétences, trouver pleins de trucs partout, mais ensuite ? C'est aussi ce que faisait l'excellent Donkey Kong 64...
Commentaires