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Syberia 3, j'ai froid, si froid

Nicaulas par Nicaulas,  email  @nicaulasfactor
Développeur / Editeur : Microids Anuman Interactive
Supports : PC / Steam
Syberia 3 n’est pas bien long (une dizaine d’heures à tout casser), mais cet article sort pourtant plusieurs semaines après sa sortie. La raison ? On a du se forcer pour voir le bout de l’aventure, tant l’expérience fut douloureuse. Surtout quand l’auteur de ces lignes est un grand fan des deux premiers opus.
(Si le texte bave un peu ce n’est pas votre écran qui est mal réglé, c’est simplement qu’il a été écrit avec de la sueur et des larmes.)

Ivoire du pays

Auteur de BD à succès, Benoît Sokal est venu au jeu vidéo un peu par hasard et avec un timing parfait. A une époque où les ordinateurs personnels commençaient tout juste à se répandre  dans les foyers, appuyés par l’essor du CD-ROM et des éditeurs de logiciels bien de chez nous (ou, pour faire plus court : dans les années 90),  lui et son éditeur BD de l’époque se sont lancés dans le projet de faire une BD numérique interactive, sans aucune connaissance dans le domaine. Au final, cela a donné un des Myst-like les plus marquants de son époque, L’Amerzone, édité par Microïds. Une adaptation très libre d’une de ses propres BD, un des tomes de Canardo dont il ne subsistera que le titre et le cadre, une dictature imaginaire d’Amérique du Sud où vivent de légendaires oiseaux blancs. Succès critique indéniable (et pas inintéressant à jouer aujourd’hui, bien qu’il ait autant vieilli que le premier Myst), L’Amerzone a permis à Sokal de développer ses envies d’histoires interactives : en 8 ans, il a été à l’origine de 4 jeux d’aventures. Syberia (2002), Syberia 2 (2004), Paradise (2006) et L’Île Noyée (2007). Les deux derniers (édités chez Micro Application) sont mineurs et oubliés, même si L’Île Noyée peut valoir le coup d’œil pour son système de déduction et son obligation de résoudre l’enquête en 3 jours. En revanche, le diptyque Syberia (édité chez Microïds), qui se déroule dans le même univers que L’Amerzone, a marqué durablement les esprits en plus d’être un succès commercial indéniable  (la franchise est millions seller, et ouais ma gueule).

Syberia 1, en toute simplicité.

Les causes de ce succès sont multiples : une ambiance et une esthétique uniques, des décors soignés et mémorables, d’excellentes musiques, des doublages au top, des énigmes correctes, quelques pointes d’humour et d’émotion. Si Syberia 2 semble rétrospectivement un peu moins bon que le premier (notamment à cause de l’écriture de certains personnages et de deus ex machina ridicules), les deux jeux forment une expérience qui vaut le détour. Enfin, peut-être plus tellement 15 ans plus tard : quand on les a refait en prévision de ce troisième épisode, on s’est pris en pleine poire certaines mécaniques antédiluviennes tandis que les moments les plus marquants sont moins efficaces quand on les connaît déjà. Quoiqu’il en soit, Syberia est une licence dont le troisième épisode était attendu, mais était surtout en chantier depuis 2009, date de sa première annonce par Anuman Interactive (nouveau propriétaire de Microïds). Visiblement difficile à budgéter, le développement ne commence réellement que fin 2012. Visiblement difficile à développer, le jeu reste sous les radars jusqu’à l’approche de l’E3 2016, où nous avons pu y jeter –enfin- un œil. Cette trop longue introduction a pour but de mettre en lumière deux choses fondamentales pour comprendre Syberia 3 : Benoît Sokal est venu au jeu vidéo pour faire de la BD interactive, et le projet d’un troisième épisode a tout du chantier casse-gueule qui débouche sur un vaporware.

Previouslyberia

Dans Syberia, l’avocate new-yorkaise Kate Walker traversait l’Europe de l’Est en train mécanique piloté par Oscar, un automate intelligent, à la poursuite du mystérieux Hans Voralberg, vieux créateur d’automates un peu autiste (non, je ne ferai pas cette blague), dernier héritier de l’usine familiale dont le cabinet de Kate devait finaliser la vente. Elle finissait par retrouver Hans dans une station balnéaire soviétique décrépie et décidait de poursuivre avec lui le voyage vers Syberia, une île mythique où vivent les derniers mammouths. Dans Syberia 2, on aidait Hans à tenir le coup jusqu’à Syberia, notamment grâce à l’aide du peuple Youkol et au sacrifice d’Oscar, et dans un final un peu ridicule mais pas dénué d’émotion, Hans Voralberg grimpait sur le dos d’un mammouth, réalisant son rêve d’enfant et pouvant mourir heureux. Le destin de Kate Walker était alors incertain, perdue seule sur une île glacée au milieu de l’océan arctique. Et si je viens de spoiler les deux premiers jeux comme un sagouin, c’est tout simplement parce que Syberia 3 ne prend même pas la peine de faire un topo pour les joueurs qui débarqueraient sans les connaître. Rien, pas le moindre petit résumé sous quelque forme que ce soit. Un peu étrange, étant donné que le jeu démarre tout juste après la fin du 2 et qu'il fera appel à des éléments de scénario des deux  premiers.



Mais soit : Kate Walker a réussi à quitter Syberia, mais agonise d’hypothermie au bord d’une rivière gelée. Heureusement, les Youkols rencontrés dans Syberia 2 ont entamé la transhumance tridécennale des autruches des neiges, récupèrent Kate sur le chemin et l’amènent à la clinique de Valsembor. Là où le jeu démarre vraiment, par le réveil de l’ex-avocate qui va alors devoir trouver un moyen de s’échapper de la clinique et de rejoindre les Youkols pour les aider à mener à bien une transhumance rendue délicate par l’hostilité des sédentaires locaux et par les cicatrices purulentes du soviétisme. Par exemple, les méchants sont désormais des miliciens paramilitaires et le jeu nous fait traverser entre autres une simili-Tchernobyl noyée sous les radiations. Plus sérieux, plus ambitieux, plus ancré dans la réalité que dans les deux premiers épisodes, ce scénario est le premier gros point faible du jeu. Une des grandes réussites des premiers Syberia étaient leurs environnements décrépis mais hors du temps, délicieusement absurdes et surannés et qui stimulaient l’imagination quand on les explorait. Ce qui n’empêchait pas de créer de l’enjeu, au travers des personnages qui les habitaient (le directeur d’usine dans le 1 ou le patriarche du monastère dans le 2, par exemple). Dans Syberia 3, en dehors de l’avant-dernier niveau où se succède une fête foraine, un métro art-nouveau et un stade soviétique, tout est gris, terne, désespérément neutre et habité par des personnages sans aucune nuance, soit fades soit ultra-caricaturaux. Le grain de folie, d’absurde et d’humanité est censé être amené par les Youkols, mais on reviendra sur le cas épineux de ces pauvres nomades plus tard.

Avec mon soss automate

Mais bien plus que par la pesanteur de son histoire, Syberia 3 est plombé par une narration d’une lourdeur incomparable. Il faut dire que le jeu part avec un handicap : il ne reste presque aucun enjeu issu des premiers épisodes. Il restait la question de la survie de Kate, réglée dès la cinématique d’ouverture, et celle de ses relations avec son cabinet d’avocat et sa famille n’est que de faible intérêt. Péniblement, Syberia 3 tente donc de mettre sur pied une nouvelle histoire digne de notre attention et de notre implication. Mais tout se résume à « la transhumance des autruches doit avoir lieu, les Youkols m’ont sauvé la vie, je dois les aider ». Le rythme de la narration est alors haché : la caravane se met en route, tombe sur un obstacle, on passe un long moment à résoudre le problème, puis la caravane se remet en route… et retombe immédiatement sur un obstacle. Ces multiples coups de freins sont somme toute une réminiscence des jeux précédents : la structure rappelle beaucoup les arrêts du train mécanique. Mais quand on ne prend pas de plaisir à parcourir les lieux entre chaque cinématique, et qu’aucun arc narratif digne d’intérêt ne simule une sensation de progression (par exemple, dans Syberia 1, on découvrait progressivement qui était Hans Voralberg, au travers des gens qui l’avaient connu), le constat est rude mais implacable : on se fait chier.



A cela s’ajoute deux autres problèmes impossibles à occulter. Déjà, contrairement à ses aînés qui, à l’époque de leurs sorties, étaient franchement jolis, Syberia 3 affiche un retard technique d’au moins 5 ans. Malgré un soin évident apporté à la composition des décors ainsi qu’à la modélisation des visages et de gros efforts pour les rendre vivants, le jeu paye son choix d’abandonner les écrans précalculés pour de la 3D temps réel. Les textures ne sont pas aussi fines qu’on aimerait, les animations rigides et peu variées et le framerate est d’une inconstance horripilante. On reste un cran au-dessus des Telltale, mais pas de beaucoup. L’autre problème vient des contrôles, plus frustrants qu’autre chose. Oubliez le clavier/souris et sortez la manette : l’utilisation des sticks est indispensable pour ne pas casser son écran, et même ainsi il est difficile de jouer plus de 10 minutes sans pester contre l’ergonomie. Il n’y a pourtant pas énormément d’actions disponibles, mais Syberia 3 a troqué la simplicité rigide de ses aînés contre une pseudo-souplesse imprécise. Dans le temps, un point’n click portait bien son nom : on cliquait et l’action s'effectuait. Aujourd’hui, il faut déplacer personnage et caméra, switcher entre des points d’intérêts, manipuler les objets avec les sticks… Il y avait pourtant au départ une bonne idée de menu, séparé en deux parties accessibles via les gâchettes, comme dans le récent Yesterday Origins (également chez Microïds). Visiblement développé avec des moyens financiers et humains limités, le jeu aurait gagné à être moins ambitieux et à aller à l’essentiel.

Bande décimée

Sauf que le choix de passer à des décors en 3D et à des contrôles plus maniérés découle de ce qu’on disait en introduction : Benoît Sokal à l’ambition de faire de la BD interactive. Raconter une histoire en utilisant les spécificités d’un medium atypique. Il a été l’un des pionniers dans cette démarche, et si ses tentatives d’il y a 10 ou 15 ans empruntait la formule du point’n click, d’autres studios et créateurs ont exploré le terrain depuis. Les walking simulator, les productions Telltale ou même les jeux de ce très cher David Cage se concentrent, avec plus ou moins de succès, sur l’histoire, la narration, la mise en scène… Rassurez-vous, il n’y a pas de QTE dans Syberia 3, mais ses angles et ses mouvements de caméra, ainsi que son système de dialogues offrant une alternative à la résolution par énigmes évoquent évidemment ces précédents. Avec cependant une particularité : le jeu tente beaucoup plus de choses dans ses choix de mise en scène lors des phases de gameplay. Jeux sur les perspectives, les changements d’échelle, cadres soignés, mouvements de caméras précis et dynamiques… rarement un point’n click aura semblé aussi ambitieux à ce niveau-là. Il est même surprenant que les cinématiques, plutôt pauvres et convenues, n’aient pas bénéficié d’un tel soin.



Et c’est probablement la source de tous les problèmes de Syberia 3 : son ambition originelle d’être une BD interactive unique portant un message fort. De ce choix découle le passage à la 3D (et donc les décors moins fins et moins majestueux), un scénario plus sérieux, le renforcement des interactions avec le joueur. Bref, un projet qui aurait nécessité beaucoup plus de moyens, notamment pour que tous les rouages tournent ensemble correctement. Or ici, les choix de mises en scènes frustrent la progression du joueur : certains cadrages et mouvements de caméras ont été pensés pour être jolis à regarder, mais faire évoluer Kate Walker à l’intérieur est une plaie. On est quand même sur un jeu où on peut rater un escalier parce qu’on a du mal à évaluer les perspectives, et où il n’est pas rare de voir son personnage disparaître parce que la caméra ne peut pas le suivre dans certains endroits. Sans compter tous les murs invisibles dans lesquels on bute régulièrement. Bien sûr, il reste des fulgurances où tout cela fonctionne de concert, mais ces moments restent trop rares pour que Syberia 3 soit agréable à jouer. D'une certaine façon, le jeu assume ce constat et propose un mode "facile" qui oriente beaucoup le joueur, pour qu'il progresse plus rapidement et facilement (en limitant les aller-retours et les phase de recherche, notamment).

Youkol et laid

Seule consolation, la musique. Malgré sa renommée grandissante qui aurait pu le tenir éloigné d'un projet de petite envergure (il est le compositeur attitré des Fallout depuis le 3), Inon Zur est revenu à la composition après un travail remarqué sur Syberia 1 et 2. Et bien que manquant un poil de variété (le thème principal est réarrangé à toutes les sauces), sa bande originale est de bien belle facture. C'est le plus gros point fort du jeu, et pas seulement parce que c'est l'un des seuls. Mais ce plaisir auditif était trop beau pour ne pas être gâché : le reste du son est une horreur. Si le sound design est tout juste correct, les doublages sont trop souvent honteux (certes pas aidés par des lignes de dialogues et une direction d'acteur au ras des pâquerettes). On éprouve de la peine pour la pauvre Françoise Cadol, qui tient son rang et double Kate du mieux qu’elle peut, atteignant presque son niveau d'il y a quinze ans. Mais tous ceux qui lui donnent la réplique sont au mieux nanardesques, au pire insupportables. Mention spéciale à « Olga Efimova », pire accent russe depuis Jean Reno dans Rollerball, et à l’ensemble des Youkols pour lesquels les doubleurs sont en roue libre, façon Demi-Lune dans Indiana Jones. Pour ne rien arranger, le mixage est souvent à la ramasse.



Les Youkols tiens, parlons-en pour finir. Dans Syberia, on ne les connaissait qu’au travers de documents épars, et le jeu nous laissait imaginer un peuple de fiers nomades, ayant apprivoisé le climat sibérien, intelligents, débrouillards et doté d’une culture et de connaissances chamaniques fortes. Dans Syberia 2, les choses commençaient à se corser un peu puisqu’on finissait par les découvrir, vivants au fond d’un tumulus glacé, maîtrisant des systèmes mécaniques complexes et guidés par une chamane aux pouvoirs réels, mais également très superstitieux, petits et obèses. Mais après tout, on ne les côtoyait pas plus que ça et leur village avait vraiment de la gueule. Mais dans Syberia 3, c’est un festival. L’un des personnages principaux du jeu, Kurk, est censé être le guide de son peuple pendant la transhumance. Rôle qui échoie dans les faits à Kate Walker, puisque Kurk se contente de lui demander de régler tous les problèmes. Peuple de nomades crasseux s’exprimant par onomatopées, bornés, parfois stupides mais volontaires pour les travaux physiques que nécessitent les actions de notre héroïne, les Youkols sont désormais un peuple de bons petits sauvages, naïfs et impuissants mais sauvés par l’action providentielle d’une blanche occidentale. Exit l’intelligence et la débrouillardise, balayée la culture empreinte de mystères préhistoriques : probablement sans le vouloir, Syberia 3 véhicule un message peu reluisant sur le nomadisme et la culture occidentale, un message carrément opposé à celui qu’il tentait initialement de faire passer. 
Ses musiques, quelques fulgurances de mise en scène et un peu Françoise Cadol. Voilà le maigre butin qu’on peut tirer de ce voyage en compagnie de Syberia 3. Très motivés à l’idée de faire une BD interactive, Benoît Sokal et son équipe ont produit un jeu écartelé entre ses ambitions narratives et ce qu’il était possible d’implémenter in game. Résultat, le jeu est déplaisant à jouer et sa partie narrative fait soupirer. On va faire comme si ce jeu n’existait pas et rester sur nos bons souvenirs de Syberia 1 et 2. Et oublier également que la fin du jeu présage un épisode 4. Brrrr...

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Commentaires

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Tribune

choo.t
(10h32) choo.t Merci !
Zaza le Nounours
(07h30) Zaza le Nounours choo.t > tu vas pouvoir le ressortir.
Wednesday 14 May 2025
choo.t
(20h50) choo.t Anglemort > Merci !
choo.t
(20h50) choo.t Bang Bang. /me souffle sur son six-coups.
Anglemort
(19h54) Anglemort Pour les modos y a des posts avec des liens étranges dans le topic de Masters Of Gaia
Monday 12 May 2025
Samax
(14h27) Samax BeatKitano > (20h35) T'as chopé ça où? Ça pourrait m'intéresser
Sunday 11 May 2025
BeatKitano
(20h38) BeatKitano Merci les gens qui sécurisent pas, les Open Directory c'est le bien !
BeatKitano
(20h38) BeatKitano Sinon je viens de voir mes premieres pubs invasives pour des api de web scraping sur un site random. Vu le nombre de test captcha je pense que certains ont tilté que je suis en train de remplir des disques avec tout ce que je trouve :D
BeatKitano
(20h36) BeatKitano Les vendeurs cherchent a écouler leur vieux stocks très rapidement vu que la demande US s'écroule et qu'il faut se débarasser des anciennes générations. De quoi peupler encore quelques CU.
BeatKitano
(20h35) BeatKitano Autre sujet vu qu'on parle de l'influence des US sur le monde: les tarifs profitent a certains. Je viens de me payer une poignée de proco d'anciennes générations pour une bouchée de pain
BeatKitano
(20h26) BeatKitano Alors que les chinois foutent des backdoors partout, oui aucun doute, si y'a de l'electronique dedans le CCCP doit pouvoir y jetter un coup d'oeil. Maintenant... on oublie vite [en.wikipedia.org]
BeatKitano
(19h46) BeatKitano Oui parce qu'on parlait de matos. Autant la vie dans le pays est probablement pas comparable aujourd'hui autant l'hostilité technologique... on est vraiment pas loiN;
BeatKitano
(19h45) BeatKitano C'est clairement en train de devenir pareil. Et comme je me pose toujours sur l'avenir... pour moi les deux sont comparables sur le long terme.
CBL
(19h40) CBL Je ne dis pas le contraire mais faut arrêter les délires de BeatKitano à base de "c'est pareil"
choo.t
(19h37) choo.t Et je ne cherche pas à dépeindre une image d'épinal de la Chine hein, juste que les US ont leur lots de casseroles (et l'Europe en a tout autant, voire bien pire si on regarde ne serait-ce qu'un siècle en arrière).
choo.t
(19h33) choo.t plus une question de "cloud" que de matos backdooré, je suis d'accord).
choo.t
(19h33) choo.t (19h28) Y’a une critique assez similaire de l'Europe faite aux boites US, même quand celle-ci sont implémenté en europe, elles se doivent de coopérer avec le gouvernement américains si celui-ci demande l'accès à telle ou telle données. (mais là c'est
choo.t
(19h31) choo.t et sans être du même niveau que les persécutions contre les ouïghours, y'a quand même des question de racisme systémique à se poser quand les noirs sont 3 fois plus représentés dans la population carcérale que dans la population totale.
CBL
(19h30) CBL Et la Chine se prépare à envahir Taiwan...
CBL
(19h28) CBL La Chine espionne le monde entier en vendant du matos blindés de backdoors et de système d'ecoute. On commence seulement à en comprendre l'étendue et à bannir les boites en question (Huawei typiquement)
choo.t
(19h23) choo.t que les US ne se gênent pas pour espionner les citoyens du monde entier (cela dit, c'est un peu le cas de tout le monde celle-là, les pays qui ne le font pas, c'est surtout par incompétence technique).
choo.t
(19h21) choo.t de moins en moins pour les simple résident permanent ou pire ceux avec un pauvre visa. Par contre hors du territoire ça a toujours été open-bar, la chine a bien moins d'action militaire à l'étranger que les US, et même sur le plan civil, on sait
choo.t
(19h19) choo.t Je t'avoues que vu la composition actuelle de la SCOTUS, je suis assez pessimiste, mais effectivement, y'a encore de base d'état de droit quand ça se passe dans le pays, et surtout si ça concerne les citoyens US, mais apparemment
CBL
(19h08) CBL En Chine, une organisation comme ACLU n'a meme pas le droit d'exister
CBL
(19h07) CBL Mais surtout il y a eu tout plein de décisions de justice, de manifestations, d'appels aux dons, d'avocats prêts à défendre sa cause
CBL
(19h07) CBL Alors déjà, c'est loin d'être fait et ça finira probablement à la court supreme
choo.t
(18h49) choo.t Il va être déporté sans la moindre charge criminelle à son encontre.
choo.t
(18h48) choo.t Du coup, l'affaire Mahmoud Khalil en ce moment aux states, ça dit quoi de la liberté de manifester et de l’opposition politique ? [en.wikipedia.org]
CBL
(18h41) CBL En Chine, au mieux ce serait filtré/censuré et au pire tu serais en prison
CBL
(18h41) CBL Non non non. Y'a rien de difficile. Tu as tous plein de médias, de blogs, de sites, de vidéos... car les US ont la liberté d'expression. Un droit fondamental
BeatKitano
(18h17) BeatKitano Et honnêtement c'est super difficile d'avoir des informations fiables et non affecté par la propagande de l'un ou l'autre. Et c'est d'autant moins remarquable quand on vit dans les pays respectifs.
BeatKitano
(18h16) BeatKitano Bon je vais pas mettre du sel sur la plaie. Mais de mon point de vue ça pue a mort des deux cotés, juste que les US sont en pleine transformations et que ça parait mieux pour le moment.
CBL
(17h50) CBL Ou aux Tibétains
CBL
(17h49) CBL Ou aux opposants politiques chinois
CBL
(17h49) CBL Va dire cela au million de Ouïghours qui moississent dans des camps
BeatKitano
(17h47) BeatKitano D'un observateur extérieur, les US et la Chine aujourd'hui objectivement... c'est pas si différent.
BeatKitano
(17h47) BeatKitano La seule différence c'est l'objectivité de qui est ciblé et la position médiatique sur la question mais dans le fond... c'est très proche. Juste a des stades différents et avec des approches un poil différentes.
BeatKitano
(17h45) BeatKitano T'es sur ? [newsweek.com]
CBL
(17h45) CBL La situation n'est pas géniale mais c'est vraiment pas du tout comparable
BeatKitano
(17h44) BeatKitano Ouais alors ça c'est un truc typiquement ricain: endormir la foule en repackageant la haine en divertissement. C'est ce que les américains font de mieux, faut bien leur reconnaitre ça. N'en reste que heu.... il en ressort rien.
CBL
(17h44) CBL Et je peux aller dans un lieu de culte sans finir dans un camp d'internement
CBL
(17h43) CBL Et ils se font chambrer tous les soirs par les daily show et compagnie sans que Stephen Colbert finisse en prison
BeatKitano
(17h43) BeatKitano ...
BeatKitano
(17h43) BeatKitano TRUMP 2028 WHOOOHOOOO
BeatKitano
(17h43) BeatKitano Oui pour le moment....
CBL
(17h42) CBL Nos débiles de gouvernants on les a élu
BeatKitano
(17h42) BeatKitano Ok vous avez pas encore de systeme de credit social, mais au train ou vont les choses... il reste plus que quelques blocs et l'affaire est dans le sac.
CBL
(17h42) CBL Non
BeatKitano
(17h41) BeatKitano Non mais honnêtement c'est pareil pour les US maintenant. C'est pas pire, juste pareil. La seule différence jusqu'a présent c'est que les gens avaient plus confiance dans les américains parce que FREEDOM et 1er amendement... Mais maintenant... heu...
CBL
(17h39) CBL Ah oui la Chine, ce modèle de démocratie, des droits de l'homme et de la liberté d'expression.
choo.t
(13h10) choo.t Et bon, après Abou Ghraib, Guantanamo, les révélations de Snowden, les participations actives à une liste longue comme le bras de crime de guerre et crimes contre l'humanité, j'ai beaucoups moins confiance dans les gouvernements US qui Chinois.
choo.t
(10h26) choo.t Au final, la meilleure Corée avait un coup d'avance avec son idéologie du juche et la création de Red Star OS.
choo.t
(10h24) choo.t CBL > Bha c'est pour leur marché interne, ils gagnent en indépendance en utilisant un OS non-américain.
BeatKitano
(09h09) BeatKitano Y'a zero chance que ça arrive. A moins de le baser sur linux.
CBL
(08h33) CBL Ça relancerait pas mal l'économie en plus
CBL
(08h33) CBL Il est vraiment temps que l'Europe prenne son indépendance technologique
CBL
(08h33) CBL Mais surtout vous les européens, vous devriez avoir un OS sans backdoor chinoise ou américaine
CBL
(08h32) CBL Et puis les US sont encore très loin de la Chine
CBL
(08h31) CBL Au moins Linux est open source donc les backdoors ne font pas long feu
BeatKitano
(08h02) BeatKitano Un pc backdooré pour un gouvernement totalitaire qui ne respecte pas les droits humains ou un pc backdooré pour un gouvernement totalitaire qui ne respecte pas les droits humains. Hmmmm dur choix.
BeatKitano
(08h00) BeatKitano Tu sais CBL j’ai toujours été méfiant concernant la sécurité du matos chinois rapport à leur politique et les implications pour la liberté sur le long terme mais quand je vois ce que deviennent les USA je sais pas bien ce qui est le pire en définitive…
CBL
(04h42) CBL A ce niveau c'est même pas une backdoor gouvernementale. C'est une autoroute à six voies
CBL
(04h40) CBL Ha oui un PC portable utilisant un noyau propriétaire chinois. [en.wikipedia.org]
choo.t
(01h05) choo.t Toujours bon de voir de la compétitions à Windows, le premier laptop sous ArmonyOS arrive. [liliputing.com]
Gurvy
(01h05) Gurvy Death Stranding 2 gameplay. Le sound design est au top.[youtu.be]
Saturday 10 May 2025
LeGreg
(18h00) LeGreg C'est comme les émulateurs et mods de cartouches.. et abandonware ça n'existe pas légalement. Bref on passe en plein dans la zone grise "twilight" de ce qui est possible ou pas sur son ordinateur.
LeGreg
(17h57) LeGreg Après si Valve "memory hole" certains jeux donc ce n'est plus possible d'en obtenir de copies légales c'est une autre question..
LeGreg
(17h56) LeGreg BeatKitano > je pense que le débat c'est si le mod a le droit d'exister ou pas (en dehors de la benediction). un mod par défaut modifie l'execution d'un jeu.
BeatKitano
(16h49) BeatKitano Fernand > ça s'appelle la fonction ignore et c'est intégré au site GOOGLE EST TON AMI . Bye
Fernand
(15h11) Fernand BeatKitano> Vu que t'as l'air calé, tu aurais la même chose pour blacklister un utilisateur indélicat sur un forum? ps: c'est pour un ami.
BeatKitano
(13h14) BeatKitano Le vertueux > Sinon y'a ça apparemment aussi, mais je suis pas rendu au point ou mon moteur de recherche est tellement merdique qu'il me faut une extension [chromewebstore.google.com]
Le vertueux
(12h25) Le vertueux Excellent, merci Beatkitano.
BeatKitano
(12h07) BeatKitano Oh Alien: Rogue Incrusion va avoir droit a une release NON VR. Je suis intrigué.
BeatKitano
(12h03) BeatKitano Sinon mieux: arrêter d'utiliser le pseudo moteur de recherche de google. (j'ai pas tellement mieux a proposer mais c'est déjà du progres)
BeatKitano
(12h00) BeatKitano dans tes moteurs de recherche, changer la clé de recherche et ajouter -site:le10sport.com
Le vertueux
(11h58) Le vertueux Existe t-il un moyen simple de supprimer des sites des résultats google ? Je voudrais blacklister totalement le10sport quand je fais une recherche. Je ne sais pas sis c'est possible.
BeatKitano
(10h45) BeatKitano LeGreg > Certes mais tu le fais pas en t'attendant a ce que proprio te donne sa benediction. A moins que ce soit de l'abandonware c'est plutot mal vu.
Friday 09 May 2025
LeGreg
(23h17) LeGreg tout ça pour dire que patcher des binaires c'est pas un gotcha quand c'est LA méthode pour modder des jeux..
Laurent
(23h12) Laurent Du coup je pense que la fonction a disparu avec la vekat ou un truc du genre en mode, pas de recherche, pas d'erreur
LeGreg
(23h12) LeGreg Une couche d'interception d'APIs plus ou moins standard ça marche pour certains trucs seulement et ça reste encore une fois une modification de l'exécution d'un jeu, juste par une autre méthode.
Laurent
(23h11) Laurent YoGi > Fut un temps, il y avait une fonction de recherche sur la tribune mais tout le monde s'en servait en croyant que ça cherchait sur le site
LeGreg
(23h10) LeGreg Le fait qu'un jeu puisse être modifié uniquement en modifiant du lua ou autre script (qui reste un exécutable !) c'est très dépendant du choix de moteur de jeu.
LeGreg
(23h09) LeGreg (07h54) en même temps les mods qui patchent les binaires c'est pas nouveau et c'est parfois/souvent/originellement la seule solution au modding (modification d'un jeu).
YoGi
(13h53) YoGi Palido > oh ! Du reste j'ai retrouvé je cherchais un outil pour cleaner win11 du bloatware. [github.com]
Palido
(13h48) Palido YoGi > Par curiosité... je viens de tester via Gemini et ça a marché ("Retrouve un message que j'ai écris sour le nom de Palido sur la tribune du site Factornews.com"...)
YoGi
(13h46) YoGi Dites est ce qu'il y a un moyen de retrouver un msg que j'ai posté sur la tribune y'a genre 2-3 mois sans relire jour par jour ?
CBL
(08h08) CBL Je crois que c'est un des remakes de TF2
BeatKitano
(08h02) BeatKitano Ah ouais non bah ça va alors. Je craignais le pire. Et effectivement patcher les binaires… c’est pas cette équipe là qui taffait sur le code leaké d’hl2 ? (Ou alors c’est un des remake de tf2 avant que Valve lache le source officiel)
CBL
(07h54) CBL Pour Classic Offensive, c'est un mod pour CS:GO et ils patchent carrément les binaires du jeu...
CBL
(07h52) CBL Et j'ai l'impression que ça a toujours été le cas. Quand je vois les mods publiés sur Steam, c'est effectivement que des mods HL 2 et Portal 1/2
CBL
(07h49) CBL (e tout le contenu Workshop)
CBL
(07h49) CBL En clair, Valve n'autorise pas de distribuer sur Steam des mods de ses jeux sauf s'ils sont basés sur HL 2 ou le Source de 2013 de TF 2
CBL
(07h45) CBL Toute la timeline: [classic-offensive.net]
CBL
(07h36) CBL C'est pas confirmé directement par Valve mais les créateurs du mod annoncent eux-même qu'ils font n'importe quoi : [moddb.com]
BeatKitano
(07h01) BeatKitano Et ce serait de la vieille news donc ? (La date induit en erreur si c’est oui)
BeatKitano
(07h00) BeatKitano C’est confirmé ça ou c’est les on dit des fans de Gaben ? (Je préférais que ce soit la raison et pas un changement de politique)
CBL
(04h47) CBL La raison est simple : Classic Offensive fait n'importe quoi niveau SDK tandis que Legacy suit les règles
CBL
(04h46) CBL Et pendant ce temps CS:Legacy n'a aucun probleme : [factornews.com]
CBL
(04h45) CBL [factornews.com]
CBL
(04h44) CBL "without warning" ste blague
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