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Un Rédacteur Factornews vous demande :

PREVIEW

E3 2018 : первые саботажа dans Phantom Doctrine

CBL par CBL,  email  @CBL_Factor
 
Une partie des Enfants Terribles d'XCOM étaient présents à l'E3 dont Phantom Doctrine qui était jouable en compagnie d'un des dev du jeu sur le stand Good Shepherd. Par stand, comprenez un bar en face du Convention Center. On pourrait simplifier en disant que c'est une version Guerre Froide de XCOM 2 mais Creative Forge a poussé le délire bien plus loin qu'on ne l'imaginait. Il est temps de remonter le temps et de se replonger en 1983 pour tenter de déjouer une sombre conspiration.
On commence par choisir la difficulté du jeu avec ou sans le fameux Ironman Mode puis on crée son personnage : sexe, visage, accoutrement, nom et surtout service secret. On peut choisir entre CIA, KGB et débloquer ensuite Mossad. En plus de choisir si on piccole du bourbon, de la vodka ou du arak, chaque service secret offre sa propre campagne solo. Elles ne sont pas totalement uniques : elles débutent toutes de manière différente mais finissent par se rejoindre. En tout cas, on en prend pour 40H par campagne.

Comme dans XCOM, on a une base qu'on améliore petit à petit avec les quartiers privés des agents, l'infirmerie, l'atelier... Les quartiers privés servent à embaucher de nouveaux agents, changer leur équipement, mettre des mods sur les armes et les entrainer pour qu'ils gagnent des compétences et des bonus. L'atelier sert à faire des recherches et à bricoler des nouvelles armes ou pièces d'équipement. L'infirmerie sert à soigner des agents blessés entre deux missions. Jusqu'ici du très classique.



La touche Phantom Doctrine devient plus apparente dans une pièce spéciale qui permet de se forger une nouvelle identité si celle qu'on utilise est grillée. On refait totalement la tronche de son perso et son passeport. La pièce permettant d'analyser les preuves est encore plus originale. On récupère des documents secrets durant les missions et les documents écrits contiennent des passages qui sont noircis. Un par un, il faut les épingler sur un tableau en liège et les lire.

Il faut relever les noms de code qui s'y trouvent puis relier avec des fils les documents entre eux. Quand on établit suffisamment de liens, on gagne de nombreuses récompenses : plus de documents, la possibilité d'embaucher de nouveaux agents, des infos sur l'ennemi, des plans pour l'atelier mais surtout on avance dans l'histoire. Le scénario semble super riche et les développeurs ont créé trois tonnes de fausses organisations, de faux incidents, d'agents secrets... souvent basés sur des faits réels. Si les puzzles ne sont pas votre truc, vous pouvez utiliser vos agents pour faire le boulot à votre place mais du coup ils seront indisponibles quelques temps.

La carte stratégique du monde permet de choisir où envoyer ses agents en mission. Les missions sont de tout type : saboter les plans ennemis, attaquer un repère ennemi, infiltrer une base secrète... Dans la plupart des cas, on ne passe pas en vue tactique à savoir la partie combat proprement dite. Il est même possible d'envoyer un agent en mission suicide : la mission est gagnée automatiquement mais on perd son agent. Comme dans XCOM 2, le jeu est une course contre la montre. Plus le temps passe, plus la Doomsday Clock s'approche de minuit qui signifie le game over. Pour la faire redescendre, il faut effectuer des missions qui vont déjouer la conspiration. Mais il y a aussi une deuxième jauge : le danger. Le danger monte en fonction de la réussite des missions et de comment vous les réussissez. S'il est trop élevé, votre repère sera envahi ce qui vous fera perdre des agents et des technologies. Il est conseillé de déménager votre base de temps en temps pour faire retomber la jauge de danger.



Il n'est pas obligatoire d'envoyer votre personnage en mission mais il est bien plus puissant que les autres agents. Par contre s'il meurt sur le terrain, c'est aussi game over. Passons maintenant à la vue tactique. Tout habitué d'XCOM y prendra rapidement ses marques : c'est la même vue, les mêmes icones, les mêmes caméras quand on tire sur quelqu'un, les mêmes touches claviers et le gameplay est très similaire avec deux actions par bonhomme, un système de mise à couvert, la possibilité d'ouvrir des portes ou de sauter par les fenêtres...

Mais Phantom Doctrine a voulu marquer sa différence en introduisant quelques nouveautés. XCOM 2 vous permet de rester discret jusqu'à un certain point. Dans Phantom Doctrine, il est conseillé de rester discret tout le temps. Pour cela, vous débutez les missions en vue tactique en étant déguisé et vous pouvez assomer les ennemis et planquer leur corps. Si vous vous faites griller par un civil ou un garde lors de sa ronde, il faut sortir sa pétoire et commencer à arroser.

En plus des points d'actions et des points de vie, Phantom Doctrine introduit les points d'Attention. Ces derniers remontent un peu à chaque tour, plus vite si vous utilisez la capacité Zen et d'un coup si vous utilisez la capacité Concentration. Quand un des agents est Attentif, il peut esquiver les tirs ennemis et ne prendre que très peu de dégat. L'Attention permet aussi de faire des attaques spéciales et d'assomer.



Et ce n'est pas tout. Si un de vos agents tombe au combat et que vous ne le sauvez pas, il n'est pas forcément perdu. Il revient parfois au repère frais comme un gardon. Mais il y a une chance que ce soit le camp ennemi qui l'ait sauvé et lui a fait subir un lavage de cerveau. Du coup, l'agent en question peut se retourner contre vous en plein combat lors d'une mission. Il est aussi possible de faire la même chose en sauvant les agents ennemis et en les ramenant à votre base.

Graphiquement parlant, le jeu est assez générique surtout durant les phases tactiques. La partie stratégique bénéficie d'un peu plus de soin mais l'ensemble aurait bénéficié d'une direction artistique beaucoup plus tranché. Pour autant, le jeu se veut sérieux et se situe à mi-chemin entre du Ian Flemming et du John le Carré à savoir de l'espionnage crédible mais orienté action.

Quand j'harcèle le développeur de questions et qu'il m'invite gentillement mais fermement à partir car je suis resté deux fois trop longtemps, c'est souvent bon signe. Phantom Doctrine semble super riche et blindé de promesses alléchantes. C'est un XCOM 2 pendant la Guerre Froide avec un scénario bien plus complexe que le jeu de Firaxis et des nouvelles mécaniques de gameplay adaptées au contexte. Pour autant, on a un peur pour les finitions du jeu vu qu'il est censé sortir cet été sur PC, PS4 et XO et qu'il semblait loin d'être prêt.
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