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ARTICLE

Indiecade 2017 : CNAM y en a plus, y en a encore

Fougère & Nicaulas par Fougère & Nicaulas,  email
La grande semaine parisienne du jeu vidéo s'est achevée hier. Quand on dit "grande", ce n'est pas pour coller à la réthorique du SELL, du SNJV ou de Webedia autour de la Paris Games Week, mais bien parce que la capitale a accueilli des évènements un peu partout, et pour tous les goûts. Le jeu indé a notamment pu prendre ses aises à l'Indiecade Europe, qui se déroulait pour la deuxième fois à Paris les 30 et 31 octobre, au Conservatoire National des Arts et Métiers pour être précis. Articulé autour de conférences en amphithéâtres, de bornes de jeu dispersées un peu partout et d'ateliers de jeux "alternatifs", le salon a attiré pas mal de monde, ainsi que presque toute la presse française. On y était donc nous aussi : voici l'Indiecade 2017 by Factor.

Antioch : Scarlet Bay

Genre : jeu d'enquête narratif en co-op asynchrone
Plateforme : smartphones, tablettes
Développeur : Midnight Mood (édité par Mi-Clos)
Sortie : Q1 2018 avec réouverture de la beta fin 2017
Prix : ?

Première nouvelle d’importance : la sortie du jeu est prévue pour le premier trimestre 2018, avec une réouverture de la beta vers décembre 2017. Ceux qui participaient à la première version de la beta devraient être recontactés en priorité pour cette nouvelle fournée. Au final, le gros retard du jeu s’explique par le fait qu’une première version avait été développée entre juillet et décembre 2016, puis le moteur du jeu a été réutilisé pour faire Out There Chronicles. Donc Midnight Mood a bossé sur les épisodes ce qui a inévitablement créé du retard pour Antioch. De toute façon, la date de sortie en mars 2017 était trop ambitieuse de l’aveu même du développeur présent.



On en a déjà parlé à plusieurs reprises donc on va la faire plutôt courte : Antioch est un jeu narratif en coop à deux joueurs, en local ou en réseau. Il se déroule dans une année 1986 fantasmée blindée de néons, et on suit une enquête policière où un joueur incarne une bleusaille qui débarque sur sa première enquête, l’autre joueur prenant le rôle du vieil inspecteur expérimenté qui va le chapeauter. A son tour de jeu, chaque joueur peut choisir une réplique ou une action pour faire avancer la scène en cours, puis, celle-ci finie, choisir où aller ensuite sur une map rassemblant les lieux et les noms déjà trouvés. Il est également possible de choisir la manière d’aborder un suspect ou un témoin lors d’un interrogatoire, ce qui va « affiner votre personnalité » et élaguer l’arbre narratif : un flic bienveillant n’aura progressivement plus accès aux options « Vic Mackey » des dialogues.



Si les mécaniques de base semblent pensées pour jouer avec un inconnu à distance, le jeu trouve tout son intérêt quand on y joue en local avec des gens qu’on connaît, notamment parce que le jeu de rôle good cop/bad cop a plus de saveur quand on peut en rajouter sur les répliques déjà présentes. De plus, il n’y a pas de système de hiérarchie permettant au vieux flic de prendre la main sur l’enquête, dans le cas où votre comparse serait un troll à l’autre bout de la planète qui aurait décidé de pourrir la partie pour vous empêcher d’avoir une des « bonnes » fins (sur la douzaine possible). Et on ne nous fera pas croire que la boucle de dialogue « Putain. –Putain de merde. – Putain, putain. – Putaiiiiiiiiiin – Nom de Dieu de putain de merde. » n’a pas été spécifiquement implémentée pour se marrer entre potes en soirée. Plus globalement, on retrouve le style désormais archi-reconnaissable de FibreTigre dans l’écriture des dialogues, certaines punchlines étant très efficaces, d’autres répliques étant plus convenues.

Bury Me, My Love

Genre : jeu narratif "à la Lifeline"
Plateforme : smartphones/tablettes (le prologue peut se faire sur ordi)
Développeur : ThePixelHunt
Sortie : déjà dispo
Prix : 3,49€

Déjà sorti, et déjà largement couvert par la presse spécialisée et généraliste (le jeu est co-produit par Arte et son sujet d’actualité est susceptible d’attirer un public non joueur), Bury Me, My Love est le travail d’une dizaine de personnes avec entre autres Florent Maurin et Pierre Corbinais (du fameux Oujevipo, vous devriez connaître, si vous ne connaissez pas allez-y c’est très cool) à l’écriture.



C’est un jeu narratif très ancré dans le réel puisqu’il prend la forme d’un échange de SMS entre Nadj, un homme qui reste en Syrie, et Nour, sa femme qui tente de rejoindre l’Allemagne via la route des migrants. On incarne donc Madj qui réagit à ce que vit Nour et la conseille à distance au fil des évènements. Très documenté en amont (par le biais d’articles mais également par des échanges avec des migrants – une en particulier), le jeu écarte l’aspect documentaire pour se concentrer uniquement sur l’implication du joueur dans l’histoire, en simulant une discussion réelle. D’ailleurs, Pierre Corbinais a donné un des talks les plus captivants du salon, sur le thème « Writing the Real », dans lequel il a détaillé, screens du jeu à l’appui, ses techniques pour écrire une histoire qui sonne vraie (voir notre compte-rendu des conférences en page 2). De ce point de vue-là, c’est une réussite : le sens du détail et la qualité d’écriture sont dingues, et on se retrouve plongé dans une sorte d’uncanny valley littéraire, où l’on oscille entre « Nour est réelle » et « mais non c’est un jeu et ce ne sont que des techniques d’écriture ».



L’effet sera probablement d’autant plus saisissant si vous y jouez en « temps réel », c’est-à-dire un mode de jeu dans lequel le temps n’est accéléré que trois fois in game (le stand ne proposait que le mode accéléré, dans lequel les messages s’enchaînent indépendamment du délai entre eux). Ainsi, lorsque Nour est censée mettre 1 heure à vous répondre dans le cadre de l’histoire, le jeu vous enverra son message au bout de 20 minutes. Et route des migrants oblige, les écarts entre les textos peuvent être assez longs. Imaginez : vous écrivez à Nour, qui ne répond pas immédiatement, vous partez faire des courses, prenez le métro pour aller au boulot, que sais-je encore, et au moment où vous aviez oublié le jeu, une notification s’affiche, c’est elle. Difficile de faire plus ancré dans le réel, comme simulation de conversation. C’est d’ailleurs pour ça qu’on a préféré arrêter de jouer sur le stand au bout de quelques minutes : le mode accéléré n’est pas vraiment la meilleure façon de se plonger dedans.



Outre le malaise qui pourrait surgir chez certains joueurs, il faut tout de même noter que Bury Me, My Love a quelques défauts, en premier lieu le fait qu’on incarne Madj qui dirige littéralement la vie de Nour à distance, comme si elle n’avait pas de libre arbitre. Le jeu n’étant pas un chatbot ni une I.A., c’est d’une part au joueur d’orienter Nour dans l’arbre narratif et donc de prendre toutes les décisions à sa place. D’autre part, puisqu’il faut rester dans l’arbre narratif, les possibilités de réponses à faire à Nour sont souvent limitées. Par exemple il est possible de répondre avec des smileys, mais uniquement une sélection de 3 prévus par les développeurs, et qui traduisent tous une émotion similaire. Bien sûr, si on se concentre uniquement sur Nour et son histoire tout ça passe au second plan, mais un joueur un peu sensible à ce genre de « failles » pourrait sortir du jeu. Notez également qu’il peut être utile de faire un crochet par le site du jeu pour voir son prologue.

Where the Goats Are

Genre : simulateur de retraite dans le Larzac
Plateforme : PC/Mac
Développeur : Memory of God
Sortie : déjà dispo
Prix : name your price sur itch.io

« T’as vu le jeu avec les chèvres ? » était l’une des répliques les plus entendues lors du salon. On a donc fini par aller jeter un œil. Where the Goats Are est un petit jeu narratif mignon dans lequel on incarne une petite mamie qui gère un lopin de terre, son puits, ses trois poules et ses deux chèvres. Sorte d’enfant illégitime entre Harvest Moon et une expérience narrative reposant sur des logs écrits, le jeu nous fait découvrir progressivement son univers via des lettres : la totalité de la population locale, à l’exception de notre vaillante grand-mère, est partie à la ville pour trouver du boulot. Et plus les lettres arrivent, plus on se rend compte que cet exode rural cache quelque chose de plus grave. On imagine un plot twist à la Little Inferno, mais il faudra terminer le jeu (ce qui prend environ une heure d’après le développeur) pour en être sûr. Pendant ce temps, on doit interagir avec les éléments de la ferme, l’objectif étant de produire suffisamment de fromage de chèvre pour l’échanger contre des ressources (ou encore plus de chèvres) lorsque le marchand ambulant passe à intervalle régulier.



Très mignon mais un peu pénible à jouer (il faut ramasser et tenir les objets pour pouvoir les utiliser, et notre mamie est un peu lente à déplacer), Where the Goats Are est une curiosité qui ne pisse malheureusement pas bien loin. Ceci étant, le jeu étant en "name your own price" sur itch.io, vous pouvez vous faire votre propre opinion. Et me traiter d'insensible si vous avez pleuré au moment de la mort de votre première chèvre alors que moi non.

Sunless Skies

Genre : roguelite victorien
Plateforme : PC/Linux/Mac
Développeur : Failbetter Games
Sortie : en early access depuis cet été, sortie prévue pour mai 2018
Prix : 22,99€ sur Steam

En parallèle d’une conférence de Lottie Bevan sur les méthodes de production de Failbetter Games (toujours pareil, voire notre compte-rendu des conférences en page 2), une version jouable de Sunless Skies était présentée sur le salon, identique à celle que vous pourrez choper si vous achetez l’early access du jeu ouvert depuis cet été. Tout comme Sunless Sea, le jeu est passé par la case Kickstarter et est actuellement dans la dernière ligne droite avant une sortie prévue pour mai 2018.



Le jeu se déroule 10 ans après Sunless Sea (et donc toujours dans l’univers steampunk imaginé par le studio depuis son premier jeu, Fallen London) mais dans l’espace, le bateau étant remplacé par une boîte de conserve propulsée à la vapeur. Pour le reste… On n’a certes pas beaucoup joué au premier jeu, et il y a donc probablement tout un tas de modifications et de subtilités qui nous ont échappées, mais on est ressorti d’une session assez longue avec l’impression tenace de jouer à Sunless Sea 1.5. Ce qui implique pas mal de très bonnes choses, comme l’ambiance, l’écriture ou certaines boucles de gameplay, et d’autres un peu plus velues, comme l’interface, les aller-retours ou les mauvaises surprises de la génération procédurale.

Cosmic Top Secret

Genre : documentaire interactif
Plateforme : smartphones/tablettes, peut-être PC plus tard
Développeur : Klassefilm/Those Eyes
Sortie : début 2018
Prix : ?

Si certains jeux présents nous ont fait tiquer parce qu’on n’imaginait pas les trouver sur un salon comme l’Indiecade, Cosmic Top Secret était lui parfaitement dans le ton. On pourrait même dire que c’est un archétype caricatural de jeu indé de salon. Il s’agit donc d’un jeu danois, prévu pour 2018 sur tablettes et smartphones (et peut-être PC plus tard), développé par une petite équipe essentiellement féminine et dont la cheffe de projet a utilisé son histoire personnelle et sa relation avec son père pour écrire le jeu. Maintenant que j’ai activé tous les triggers « encore un jeu de bobo gauchiasse féminazie SJW » pour élaguer le lectorat, je précise qu’il s’agit en réalité… d’un mélange de plate-forme et de point’n click avec une histoire d’espionnage au Danemark pendant la Guerre Froide. Et le plus fou, c’est que tout ce que le jeu raconte est vrai.



L’autrice, qu’on incarne dans le jeu, a découvert un jour que son vieux père avait travaillé sur un sujet top secret défense pour les services secrets danois pendant la Guerre Froide. Dans le cadre d’un projet d’étude, elle a décidé de se filmer pour faire un documentaire (un peu façon « Striptease » d’ailleurs) dans lequel elle essaie de découvrir de quoi il s’agit, en discutant avec son père, en le suivant dans des activités avec ses anciens collègues, en cherchant dans des cartons, en analysant des photos. Le résultat final est donc Cosmic Top Secret, sorte d’introspection rendue digeste par son style graphique ultra stylisé (à part les visages qui sont des photos, tout le reste a un aspect carton découpé) et ses mécaniques de gameplay très basiques (exploration, recherche d’objets, lecture de documents, puzzles basiques, interactions de platformer…) mais pas désagréables.



Si on doute que le jeu réussisse vraiment à dépasser son concept, l’originalité de la mise en forme et du contexte suscitent suffisamment la curiosité pour qu’on ait envie de le finir. Est-ce si souvent que vous pourrez entendre des ex-militaires danois vous donner des conseils dans leur langue fleurie pendant que vous faites de la course d’orientation dans une forêt en carton en espérant que votre papounet baisse la garde et vous lâche une petite info ? On a en tout cas pris contact avec les développeuses présentes pour suivre ça de près.

EVERYTHING IS GOING TO BE OK !

Genre : mini-jeux wuuuuuuuut
Plateforme : PC/Linux/Mac
Développeur : Data Realms
Sortie : déjà dispo
Prix : name your price sur itch.io

Si on devait être tout à fait sincère, ce paragraphe consacré à Everything is going to be OK ! devrait être constitué uniquement de « heu… attends, quoi ?! mais ?! whaaaaat ? mais putain mais quoi ?! » Enfin, plus ou moins. Développé par Nathalie Lawhead, a.k.a. AlienMelon (qui n’était pas présente sur le salon et c’est bien dommage parce qu’on aurait adoré lui poser des questions), ce jeu se présente sous la forme d’un faux bureau sur lequel se trouvent des icônes permettant de lancer des mini-jeux.



Mini-jeux qui sont pour le moins déroutants sur le fond et la forme, et permettent parfois d’enregistrer gif, jpeg ou pdf de ses résultats. Noddus, à qui on fait entièrement confiance quand il s’agit de mélanger drogue et jeu vidéo, y a vu un sous-texte sur l’insécurité de l’individu. Il a eu du nez, puisque la développeuse lui a confirmé par mail que chaque mini-jeu était en fait tiré de sa vie personnelle, représentant un moment d'angoisse et/ou une mauvaise expérience.

Les jeux étudiants

Cette année encore, les étudiants de l’ENJMIN avaient fait le déplacement pour montrer les projets sur lesquels ils sont en train de bûcher. Celui qui a retenu notre attention, c’est Coup d’Oeil. Le principe : on joue avec les yeux. Littéralement. A l’aide d’un petit Tobii TrackIR, on utilise notre regard pour déplacer le curseur, et on doit résoudre des problèmes très simples : regarder un lampadaire pour qu’il s’allume, un personnage pour qu’il joue de la musique, etc. Et puis il y’a un niveau où il ne faut PAS regarder un truc qui se déplace, et on se rend compte que c’est super dur ! C’est ce genre d’expérience de 5 minutes qui a tout à fait sa place dans ce salon, car cela prouve qu’il y’a encore des petits malins pour réfléchir à de nouvelles manières de jouer, accessibles à tous.



Citons également Gaze, un jeu de plateau se jouant avec des téléphones. L'objectif est de retrouver des motifs géométriques sur une structure réelle, en 3D, et de les prendre en photo. Le premier joueur à trouver quatre motifs a gagné. Le truc vient du fait que les motifs en question n'apparaissent qu'en anamorphose, c'est à dire en orientant son point de vue d'une façon bien précise. Il faut donc tourner autour du plateau, se baisser, se pencher, se mettre sur la pointe des pieds, en bref se contorsionner pour espérer retrouver son motif, certains étant très difficiles. Le concept est cool et fonctionne très bien avec quatre joueurs s'agitant autour de la table et jouant des coudes, dans une sorte de Twister numérique. La précision du dispositif reste à améliorer, et plus généralement on se dit que le concept pourrait plus efficacement être décliné avec de la VR, typiquement sur l'Hololens de Microsoft.
 

En gros...

Au final, la grosse nouveauté au niveau des jeux à tester cette année, c’est qu’il n’y en avait pas des masses ! Hormis ceux déjà connu (Sexy Brutale, Antioch, Bury me, My love), beaucoup de stands étaient occupés par des “installations” : jouer à un jeu avec un contrôleur spécial, ou bien plusieurs écrans, bref, de quoi s’amuser sur place mais pas chez soi. Exit la salle spécial VR de l’année dernière, cette fois-ci on retrouvait des jeux de sociétés à jouer à plusieurs, lors de sessions prévues à l’avance. On sent que les organisateurs ont tirés des leçons de leur premier essai, et ont voulu tenter quelque chose de différent cette année. Plutôt que mettre en avant le JV indépendant, ils ont préféré mettre en avant le jeu tout court, que ce soit sur un écran, avec des cartes ou des accessoires loufoques.
 

Commentaires

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Moufoo
 
Petite suggestion, je ne sais pas si vous le faites déjà, mais quand il y a ce genre de salon ça serait cool une petite news pour prévenir que le salon arrive. Je ne savais pas du tout que le salon existait et j'y serais allé avec grand plaisir si j'avais su.
Nicaulas
 
Moufoo a écrit :
Petite suggestion, je ne sais pas si vous le faites déjà, mais quand il y a ce genre de salon ça serait cool une petite news pour prévenir que le salon arrive. Je ne savais pas du tout que le salon existait et j'y serais allé avec grand plaisir si j'avais su.


Effectivement, on aurait du.

On a fait un petit tweet mais pour ceux qui n'ont pas Twitter ce n'était pas visible.
channie
 
J'ai lu le recap de la conf de Brie sur GI.biz. C'est cool elle se fait son ptit monde à elle mais j'espère qu'elle ne compte pas l'imposer à tout un chacun.
Fougère
 
@channie : Si t'as bien lu / écouté, tu te rendras compte qu'elle veut rien imposer. Elle veut proposer des méthodes alternatives, c'est tout.
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Tribune

BeatKitano
(10h09) BeatKitano Factor, alors la gloire c’est comment ? [imgur.com]
Wednesday 23 July 2025
BeatKitano
(13h52) BeatKitano Oh pas besoin d'être chinois pour bien manger©️
CBL
(04h53) CBL Les hackers chinois vont se régaler
CBL
(04h53) CBL BeatKitano > le pire c'est que la c'est un mec dans son coin qui bricole. Mais y'a des grosses boîtes qui poussent en prod du code fait avec cela
Tuesday 22 July 2025
noir_desir
(21h32) noir_desir BeatKitano > Putain c'est fou
noir_desir
(21h29) noir_desir =⁠_⁠=
YoGi
(20h51) YoGi Ozzy est carlos :((
Monday 21 July 2025
BeatKitano
(20h10) BeatKitano La réponse du patron "non mais on a merdé en vrai on aurait du laisser une branch dev et branche prod. SANS DEC MEC
BeatKitano
(20h09) BeatKitano L'IA strop bien [frandroid.com]
choo.t
(13h40) choo.t Yep voila, je suis pas rapide à écrire sur tel...
choo.t
(13h40) choo.t BeatKitano > elle existe depuis, mais il fallait refaire certifier les jeux etc. Et même avec la classification 18+ , ils ont refusé Hotline Miami 2, le Blade Runner de westwood,un shmup de CAVE et même un jeu de tag...
BeatKitano
(13h37) BeatKitano n'existait pas pardon.
BeatKitano
(13h35) BeatKitano choo.t > A noter que l'ACL (Australian Christian Lobby) s'est justement fortement opposé a la classification 18+ (qui n'existe pas apparemment là bas), alors que certains jeux se retrouvent du coup dans les 15+... Des idiots.
choo.t
(13h33) choo.t Y'a une page wiki entière pour les JV ban en Australie, alors que pour l'Afghanistan y'en a qu'un : PUBG [en.wikipedia.org]
BeatKitano
(13h25) BeatKitano choo.t > Non mais c'est des gens bien [en.wikipedia.org]
choo.t
(13h22) choo.t La lead de Collectives Shouts avait eu un précédent lobby qui eux avaient un souci avec la wi-fi et les trans...
choo.t
(13h20) choo.t Et c'est des zinzins qui ont un souci avec Diablo car "démoniaque".
BeatKitano
(13h09) BeatKitano Je serais vraiment pas étonné qu'on trouve des liens entre ce groupe et les lobbies du jv. On parle plus trop de Stop Killing Games...étrangement.
BeatKitano
(13h09) BeatKitano Sinon j'ai lu un article sur le lobby australien ACL là et les termes qu'ils utilisent pour qualifier les gamers font fortement penser a une tactique pour provoquer l'outrage de masse.
BeatKitano
(11h25) BeatKitano "Il faut penser aux enfants qui lisent "vice".
BeatKitano
(11h24) BeatKitano choo.t > It's fiiiiiine.
choo.t
(10h37) choo.t Les articles de Vice couvrant la censure de steam par les lobbies chrétiens/consérvateurs ont eux-même été censurés : [aftermath.site] . Vous pouvez commencer à paniquer.
Le vertueux
(10h33) Le vertueux rEkOM > Superbe.
kirk.roundhouse
(10h25) kirk.roundhouse C'est joli mais je ne suis pas convaincu par l'orientation qu'ils prennent sur le gameplay. Je ne suis pas fan des FPS/RPG avec des sacs à PV en guise d'antagonistes.
Samax
(09h58) Samax rEkOM > Wow, faites que ça sorte un jour, ça a l'air génial (et effectivement c'est magnifique et extrêmement fidèle à la DA d'origine)
BeatKitano
(09h55) BeatKitano C'est plutot fort en effet. Et ça suinte le respect pour le materiau d'origine, c'est surtout ça qui est impressionnant.
CBL
(08h45) CBL Je serais MS je leur enverrai un gros chèque
choo.t
(08h12) choo.t C'est magnifique putain.
rEkOM
(07h59) rEkOM Trailer de fallout bakersfield (total conversion) dans GZdoom [m.youtube.com]
Sunday 20 July 2025
BeatKitano
(22h07) BeatKitano Pouvoir avoir de l'air frais le soir sans se faire bouffer par les moustiques et envahir par les mouches et guêpes. C'est déjà pas mal.
CBL
(21h52) CBL Y'a moins de bugs dans ton code?
BeatKitano
(12h35) BeatKitano J'ai installer des moustiquaires a la plupart des fenêtres des pièces de vie et bordel ça change la vie.
BeatKitano
(12h34) BeatKitano (mais on a pas toujours ce qu'on veut heh)
BeatKitano
(12h34) BeatKitano choo.t > Je pense toujours a l'avenir et je choisi: AUCUN.
choo.t
(12h26) choo.t BeatKitano > surtout qu'en tant qu'occidental, je préfère grandement que mes données filent au CCCP que n'importe quel gouvernement américain.
BeatKitano
(12h13) BeatKitano -C
BeatKitano
(12h13) BeatKitano "Non mais tu comprends le CCCP a la main mise sur tout le matos qui sort de Chine"... Hahaaah.
BeatKitano
(10h49) BeatKitano Rien de neuf sous le soleil mais c'est toujours bon de le rappeler.
BeatKitano
(10h49) BeatKitano Donc on a demandé a ce que les data centers américains soient en europe pour garantir la sécurité des données hors de leurs programmes de renseignement (officiellement hein). Et en fait non [youtube.com]
Saturday 19 July 2025
CBL
(17h38) CBL Il a aussi un sous-marin [en.m.wikipedia.org]
CBL
(17h34) CBL Il a d'ailleurs plusieurs yachts dont un s'appelle le Rocinante [luxurylaunches.com]
Jeanquille
(11h58) Jeanquille La vie de Gabe : [fr.ign.com]
toof
(10h48) toof Bon, c'est pas vraiment une surprise, mais dans les crédits de fin de Death Stranding 2, il y a une partie "PC compatibility & network testing"
BeatKitano
(09h52) BeatKitano (2 ans avant snowden quand même. On me fera pas croire que les writers ont pas eu quelques coup de pouces)
BeatKitano
(09h48) BeatKitano (Mais bon on est pas étonné quand on sait qu'ils avaient des consultants du DIA chez CBS)...
BeatKitano
(09h47) BeatKitano On pensera ce qu'on veut de l'enrobage autour de la serie pour plaire au public mais Person of Interest était EXTREMEMENT prescient.
BeatKitano
(09h45) BeatKitano choo.t > Ça changerai rien. Le reste du monde suivra par la force des choses.
choo.t
(09h34) choo.t Clairement, le nord global fonce tout schuss vers une société de contrôle bien puante, j'aurais pas mes proches ici que je commencerais à déménager.
BeatKitano
(09h31) BeatKitano De toute façon c'est le pied dans la porte pour normaliser ça et introduire les identités numériques a l'échelle globale. Après ça pif paf pouf crypto wallet pour tous et fin du cash. Miam miam les données et le controle.
BeatKitano
(09h29) BeatKitano La résultante de ça c'est que j'ai jamais vu autant de nouveaux arrivants sur le darknet et de referer super louches sur le normieweb. Ça va être une vraie boucherie. C'est les fabricants d'anti-virus/malware qui se frottent les mains.
BeatKitano
(09h24) BeatKitano Mais hey, tant que ça touche pas les gens qui poussent vers ça. Tout va bien (j'ai hate d'entendre leur takes éclatés quand ça va arriver très prochainement)
BeatKitano
(09h22) BeatKitano choo.t > Oh je sais, je perçois les trends de plein fouet. Devoir se logguer toutes les 15 minutes sur des sites de mixed content c'est UN PEU lourd.
choo.t
(09h21) choo.t Le think of the children poussé à donf, age-check sur les monteur de recherche filtrage de la violence, du cul, de certains régime etc.
choo.t
(09h19) choo.t BeatKitano > [abc.net.au]
Friday 18 July 2025
CBL
(18h39) CBL Ouais je recommande cette vidéo [youtube.com]
BeatKitano
(11h11) BeatKitano Et c'est aussi pour qu'on va droit dans le mur.
BeatKitano
(11h10) BeatKitano Cette nana est géniale [youtube.com]
Thursday 17 July 2025
choo.t
(18h04) choo.t N'ayant pas vu le film ça ne m'aurait jamais traversé l'esprit.
CBL
(17h46) CBL "Le talentueux Mr Rapelay"
CBL
(17h45) CBL (19h22) choo.t > je note surtout qu'on a perdu une bonne occasion de faire le TALC du siècle
das_Branleur
(08h19) das_Branleur Uncaged Fury, vrai-faux trailer pour Mortal Kombat 2 [youtube.com]
Wednesday 16 July 2025
choo.t
(19h30) choo.t Et ce n'est pas Steam qui l'a retiré de la vente, mais les dev eux-même : [steamcommunity.com]
choo.t
(19h30) choo.t CBL > Alors non, pour No Mercy, il avait été ban dans 3 pays (UK, Canada, Australie), apparement suite à des demandes officielles des agences de ces pays.
choo.t
(19h22) choo.t Petit rappel historique de comment Rapelay a été traité ici : [factornews.com]
choo.t
(19h20) choo.t Et oui, le fais que ce soit apparemment Visa (ou mastercard) change carrément la donne.
choo.t
(19h19) choo.t Pour le NFT/Crypto, c'était littéralement des arnaques. Après on peu avoir une opinion différente là dessus, mais je fous ça plus dans le coin "fraude" que le coin "morale".
choo.t
(19h18) choo.t (18h37) CBL > Heuu, je ne crois pas que Valve est banni Rapelay, au sens qu'il n'a jamais mis les pied sur steam à mon souvenir. C'est un jeu de 2006 qui 3 ans plus tard a fait un scandale, scandale qui est monté jusqu'à l'ONU qui a appelé à son ban.
CBL
(18h49) CBL Et comme personne ne va se farcir la tonne de shovelware qui sort sur Steam pour séparer le "bon" inceste du "mauvais" inceste, c'est plus rapide de tout bannir
CBL
(18h48) CBL Et c'est un des problèmes avec l'inceste. C'est souvent associé au viol et à la pédophilie...
CBL
(18h46) CBL Y'a meme pas deux mois, Valve a banni "No Mercy" car y'avait de l'inceste et du viol
CBL
(18h44) CBL Y'a meme six mois, Valve a aussi banni tous les jeux qui obligent à regarder de la pub
CBL
(18h42) CBL Et puis ce n'est meme pas la première fois que Valve vire des jeux douteux: [gamesindustry.biz]
CBL
(18h37) CBL choo.t > Je n'ai vu personne monter au créneau quand Valve a banni les jeux avec crypto/NFTs. Ou quand Valve a banni RapeLay. C'est quoi la différence maintenant? Juste parce que c'est Visa qui pousse derrière?
Doc_Nimbus
(16h09) Doc_Nimbus Le nouveau Zachtronics est sorti [store.steampowered.com] :-)
GTB
(14h23) GTB Muchacho > Théoriquement, pourquoi pas. Avec les précautions qu'il faut. Et une connaissance approfondie sur les effets soit négatifs, soit positifs, soit les deux.
choo.t
(14h15) choo.t C'est pour moi le cœur de la problématique, et un orgaisme comme Visa n'a aucune légitimité à imposer sa vision. On est très loin de l'idée (imparfaite) d'une décision démocratique.
choo.t
(14h14) choo.t Palido > (13h53) Alors pas mal de jeux me répugnent (ou m'ont répugné, ce passé est important), mais je conçois que ma boussole morale n'est pas universelle. Mais plus que ça, la question est pour moi de "qui" a les clefs de cette mise à l'écart.
Palido
(13h53) Palido (13h43) Je réalise que ma question donne l'impression de vouloir tourner en rond, alors je la tourne autrement : selon toi, rien ne justifierait de condamner moralement un jeu et de le mettre à l'écart ?
Palido
(13h43) Palido Sans en faire nécessairement l'apologie (ça, c'était pour un exemple précédent précis), oui c'est ça. Pourquoi ça te gêne exactement ?
choo.t
(13h40) choo.t que j'ai un problème.
choo.t
(13h40) choo.t Palido > De ce que je comprends de ton propos, c'est que d'après toi, du moment que l’œuvre propose de faire une action, à moins que l'œuvre ne la dénonce ou réprime (par se diégèse ou autrement), tu semble dire qu'elle en fait l'apologie. C'est avec ça
Muchacho
(13h29) Muchacho (13h23) GTB > Bonne question. Pour l'exercice, je dirai "est-ce qu'on devrait avoir le droit de les publier dans Steam."
Palido
(13h25) Palido J'ai aussi précisé que je n'aurai si le propos était finalement différent de ce que ça laissait penser, j'aurais pas -moins- de problèmes.
Palido
(13h25) Palido (13h23) (13h23) J'ai quand même pris le soin de préciser à chaque fois que je me basais sur le titre, sur la description et ce que j'ai pu voir du jeu.
choo.t
(13h25) choo.t En soit, je te dirais que ce titre sonne bien moins "apologique" que "L'appel du devoir" ou "Médaille d'honneur" si tu vois ce que je veux dire.
choo.t
(13h23) choo.t Palido > Mon propos c'est que c'est pas en se fiant au titre qu'on peut en déduire une apologie. Et que le titre en question, ici, fait bien le distinguo entre fiction et réalité.
Palido
(13h23) Palido (13h21) Et à partir de là : non, ça ne me dérange que ce jeu soit inaccessible sur Steam. Qu'il le soit ailleurs, ok. De toutes façons, il le sera.
GTB
(13h23) GTB Muchacho > Ca veut dire quoi "ok" ? Pour moi c'est cringe à mort. Mais ça ne me transmettrait pas ce kink. Il doit of course avoir un avertissement public. Après, quel impact sur le public cible ? Est-ce que ça a un effet exutoire ? Incitatif ? Je sais pa
Palido
(13h22) Palido Muchacho > J'ai lu ton message trop vite, autant pour moi.
Palido
(13h21) Palido (13h18) Je rappelle que c'était justement le sujet initial : la suppression -entre autre- du jeu "Reincarnated in a Different World and Rape All the NPCs in this VR Game"
Palido
(13h20) Palido Contrairement à ce que je crois cerner de toi et de tes propos, je n'ai pas de "filtre de moral automatisé".
Palido
(13h20) Palido Tu pars du principe qu'à partir du moment où c'est un univers de fiction, c'est différent. J'estime que l'un n'empêche pas l'autre. Ce n'est pas systématique et ça dépend : selon le contexte, le propos, au cas par cas.
Muchacho
(13h18) Muchacho C'est dommage parce que le sujet est vite partie de: "est-ce que c'est OK d'avoir 'viol simulator' ou 'pedophile simulator' en jeux vidéo" à "est-ce que les jeux vidéo ont un impacte IRL".
choo.t
(13h17) choo.t Palido > Mais c'est toi qui y vois une apologie (et je rappelle que ni toi ni moi n'avons jouer au jeu). Proposer de faire une activité dans un univers fiction ≠ en faire l'apologie.
Palido
(13h14) Palido Je n'ai jamais mentionné le BDSM, le bondage ou autre pratique sexuelle.
GTB
(13h14) GTB Palido > que le contexte et le message rende le truc acceptable (terme qui resterait à définir précisément).
Palido
(13h14) Palido choo.t > C'est moi qui parle d'apologie. Quand je vois un jeu de viol en VR qui propose -selon sa description- de pouvoir violer tous les NPC femmes, c'est de l'apologie du viol.
choo.t
(13h12) choo.t Palido > Mais qui te parle d'apologie ? Quand tu fais du BDSM c'est de l'apologie de la torture ? Quand tu fais du bondage c'est l'apologie de la soumission d'autrui ?
Palido
(13h08) Palido (13h05) A quel message précisemment tu fais référence ?
GTB
(13h07) GTB Muchacho > La comparaison est pertinente. Elle a juste ses limites. Comme la plupart des comparaisons. En terme d'impact sur le comportement irl, la différence est quasi-nulle.
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