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Un Rédacteur Factornews vous demande :

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[E3 2017] Premiers boulets de canon dans Skull & Bones

CBL par CBL,  email  @CBL_Factor
 
Le monde est injuste. Prenez Assassin's Creed par exemple. On a eu deux suites pour Assassin's Creed 2 et zéro pour Black Flag.

Partant de ce constat et après un soir de cuite, le chef d'Ubisoft Singapour s'est dit : "M'en fous ! Je la ferai moi-même ma suite de Black Flag ! Avec encore plus de pirates ! Et des templiers ! En fait j'ai même pas besoin d'assassins. Ni de templiers." Ainsi est né Skull & Bones, l'autre nouvelle licence d'Ubisoft de l'E3 2017. Je vous jure.
Skull & Bones vous envoie dans l'océan indien en 1721 au large de Madagascar. La démo permettait de jouer en 5 contre 5 sur XO au mode Butin. Comme on n'était que deux membres de la presse, les développeurs sont venus compléter les équipes. On était jeudi après-midi à 3H de la fin de l'E3 donc autant dire qu'ils en avaient plein les pattes. Pourtant ils étaient toujours à fond dedans et ont commencé à chanter les chansons de pirate du jeu dans les micro-casques. Ayant attaqué la journée au Captain Morgan, j'étais dans des conditions parfaites.



Le mode Butin est assez simple : deux équipes s'affrontent sur une carte sur laquelle évoluent des vaisseaux marchands. Il faut les couler ou couler les vaisseaux ennemis pour récupérer leur butin. Au bout d'un moment, la marine de guerre de la Dutch East India Company arrive pour faire la police et il faut s'enfuir en temps limité. Il n'est plus possible de ressusciter. Seul le butin des navires qui sont parvenus à s'enfuir compte. L'équipe avec le plus de blé remporte le match. Chaque joueur dispose de son propre navire à choisir parmi trois classes : le Sloop-Of-War est fragile mais tire de loin, le Brigantine est conçu pour l'éperonnage et les combats à courte portée tandis que la Frigrate est le tank du jeu.

Les contrôles sont simples : on choisit entre pas de voile, demi-voile et toutes voiles dehors pour la vitesse. Il y a un bouton pour viser, un bouton pour l'attaque classique, un bouton pour l'attaque spéciale et un bouton pour éviter de trop ramasser quand on se fait attaquer. On peut passer rapidement en mode vigie pour voir au loin et utiliser une longue vue. Même si le jeu est toujours fondé sur le moteur Anvil, Ubisoft Singapour l'a adapté pour la circonstance. Côté gameplay, les vagues sont calculées sur le serveur afin d'être synchronisées entre les joueurs comme dans Battlefield 4. Il faut aussi composer avec le vent : des flèches sur la mini-carte indique dans quel sens il va. Côté cosmétique, le moteur physique fait bouger les voiles et envoie des projectiles dans tous les sens quand les boulets éclatent le bois.



La prise en main est immédiate et on prend un malin plaisir à bombarder les vaisseaux ennemis parfois quasiment à bout portant ou à leur foncer dedans à pleine vitesse. Le jeu demande un certain travail en équipe pour maintenir une formation. A l'époque, les vaisseaux attaquaient à la queue leu leu pour ne pas laisser de répis aux adversaires. Accessoirement, sans discipline, on finit par rentrer dans le cul d'un copain ou se retrouver tout seul encerclé. La mort est punitive car on met pas mal de temps à ressusciter puis à revenir dans l'action sans compter tout le pognon qu'on se fait piquer. Il est question d'abordages mais je n'ai pas pu tester.

Au bout de deux matchs, on prend conscience du potentiel du jeu mais on se dit qu'on ne passerait pas la soirée dessus. Heureusement le PvP pur et dur n'est qu'une petite partie du jeu. Hugues Ricour, producteur chez Ubisoft Singapour, m'a décrit le jeu solo. Il se présentera -oh surprise- sous la forme d'un monde ouvert dans lequel on passe sans transition du solo au multi à la Watch Dogs. On dispose d'un repère pour entreproser ses différents navires et on récupère les missions dans la taverne locale.

On affronte différentes forces ennemies : l'empire anglais, l'empire hollandais, les factions pirates adverses et la toute puissante Dutch East India Company. Les missions permettent de récolter de l'or et des XP pour améliorer ses vaisseaux aussi bien de manière cosmétique (nouvelles voiles, nouvelles figures de proue...) qu'utiles : blindages plus résistants, canons plus efficaces, armes spéciales genre des canons pour détruire les voiles... A tout moment on peut passer en mode multi soit pour faire des missions en coop soit pour du PvP comme le mode Butin.

Skull & Bones faisait partie des bonnes surprises du salon mais on se demande s'il tiendra la route sur la longueur. Il faudra tester le mode solo pour cela. On a le temps de voir venir : le jeu ne sortira qu'en 2018 sur PC, PS4 et XO.
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