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Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
ARTICLE

Métro, boulot, crédo : on a bingeplayé Assassin's Creed.

Nicaulas par Nicaulas,  email  @nicaulasfactor

Les Assassin's Creed c'est comme les Mario ou les Call of Duty, y'en a des biennnnnns, y'en a des biennnnns... 

Comme il s’agit d’une série de AAA commerciaux développés à la chaîne par des équipes délocalisées à travers le monde, le tout sous le regard de Big Brother de l’Edito qui s’est appuyé sur le succès des deux premiers épisodes pour justifier la normalisation de tous les jeux Ubisoft en open worlds à tours, il est normal de considérer spontanément que les Assassin’s Creed sont tous identiques. Et qu'il n'y a donc aucun intérêt à jouer à chaque épisode, ni même à un épisode plutôt qu’un autre. Si vous pensez ça, vous n’avez pas vraiment tort : quand on les enchaîne les uns à la suite des autres, rien ne ressemble plus à un AC qu’un autre AC. Les missions sont les mêmes, ce mélange de plate-forme/parkour et de combats au sol reste la base du gameplay, la trame principale tourne en rond et seuls les décors changent vraiment. Malgré tout, chaque épisode a ses petites subtilités, ses moments de grâce qui récompensent le joueur s’étant coltiné des passages parfois d’une lourdeur infinie. Si vous êtes un peu curieux de savoir ce que chaque jeu a à offrir en 2017, on a fait le tri pour vous : voici les bonnes raisons de jouer à chaque épisode.

AC


Pour son expérience de jeu sans HUD, feature essentielle dans sa conception mais totalement occultée dans la com du jeu. Certes AC a vieilli, certes ses mécaniques d’infiltration et d’assassinat étaient déjà chancelantes à l’époque, mais la spontanéité et l’aisance avec laquelle on se déplace dans le jeu sans recourir à une carte ou un HUD est  unique pour une production de cette ampleur. (Pour une analyse un peu plus poussée, voir cet article.)
 

 

AC II



Pour Florence et Venise à la Renaissance, sublime balade au son des compos fabuleuses de Jesper Kyd. Objectivement, l’épisode 2 a terriblement vieilli. En plus de son gameplay daté, il est mal écrit, mal fini, trop bavard et doté d’un trou du cul misogyne et faussement charismatique en guise de héros. Mais c’est aussi l’une des meilleures ambiances de jeu vidéo, permettant de jolis moments contemplatifs dans des décors somptueux, Renaissance italienne oblige.
 

Bon ça c'est pas très contemplatif, mais au moins on voit bien Venise.

AC Brotherhood


 
Parce que c’est l’un des mieux finis et des plus équilibrés. Le contenu de Brotherhood aurait dû faire partie du II, mais à forcer ses équipes à sortir un jeu par an… C’est donc le II transposé à Rome, mais avec un an de polish en plus. C’est toujours joli à l’oreille et aux yeux, c’est un peu mieux écrit et beaucoup de features de gameplay sont très agréables : la conquête des quartiers, le volet économique, un mini-jeu de gestion d’assassins à travers la Méditerranée…
 

AC Revelations


Parce qu’Ezio a enfin cessé d’être un petit con. Pour devenir un vieux chiant, certes, mais on ne peut pas tout avoir. Une copie carbone de Brotherhood transposée à Istanbul, pas inintéressante mais redondante.
 

AC III


 
Pour… heu… haem… pour… Pour le prologue, éventuellement ? Le début d’AC III fait miroiter quelque chose de très bien, avec un personnage principal intéressant, pose un twist inattendu et plein d’implications, puis jette tout à la poubelle. Avec un héros transparent, une narration épouvantable qui ruine le background de la guerre d’indépendance et le volet « tourisme de monuments anciens » remplacé par de la rando répétitive dans les Appalaches, le jeu tourne souvent à la catastrophe malgré trois ans de développement. Reste donc cette poignée d’heures introductive, la difficulté des combats revue à la hausse, une ou deux missions dans le présent (!!) et un module de bataille navale étonnamment bon.
 

 

AC III Liberation


 
Parce qu’il s’agit du premier épisode de la série dans lequel on incarne une femme (à l’époque où elles étaient faciles à animer…), et qu’il se déroule en grande partie à la Nouvelle-Orléans au moment de la transition entre Français et Anglais, avec en toile de fond les esclaves et le bayou. C’est aussi le premier jeu à s’affranchir de Desmond Miles et à basculer en mode Helix/Abstergo pour justifier les transitions entre présent et avenir. Le jeu est malheureusement plutôt mal écrit et pas très bien construit. Sorti initialement sur Vita, privilégiez la version HD, plus facilement trouvable et moins bugée.
 

AC IV Black Flag


 
Pour toute la partie sur l’eau, qui reprend, agrandit et améliore le module de batailles navales du III, ce qui en fait l’un des meilleurs jeux de pirates de l’histoire des jeux de pirates. On y ajoute de jolis moments contemplatifs lorsqu’on navigue sous les étoiles au son des chants de marins. Dommage que la partie au sol soit du AC classic shit.
 

 

AC Rogue


 
Parce que cet épisode confidentiel (développé en Bulgarie et sorti sur PS3 et 360 en même temps que Unity sortait sur next gen) est le plus décomplexé de tous. On y joue un templier qui s’en bat les couilles, il y a une incroyable séquence de rollercoaster pendant le tremblement de terre à Lisbonne, et dans un frankensteinisme baroque le jeu mélange les meilleurs modules de gameplay des épisodes précédents sans se soucier de cohérence ou de réalisme. Tout en s’autorisant quelques sucreries supplémentaires, comme un PUTAIN DE LANCE-GRENADES.
 

 

AC Unity


 
Pour sa reconstitution impressionnante du Paris de la Révolution, et ses milliards de trucs à faire. Le jeu n’est pas exempt de soucis, techniques notamment, mais il est d’une générosité indéniable et au milieu de cette débauche de contenus, quelques idées sortent du lot. Parfois c’est plutôt réussi, comme ces petites enquêtes policières, parfois il faut une bonne dose de tolérance, comme ces niveaux de plate-forme à d’autres époques (escalader la tour Eiffel sous les tirs de la Luftwaffe, par exemple).
 

 

AC Syndicate



Parce qu’il constitue, à ce jour, l’expérience AC la plus complète et la plus équilibrée. Toutes les meilleures idées des jeux précédents sont là, dans une ambiance steampunk/révolution industrielle qui fonctionne parfaitement. Il en reprend également quelques défauts, comme l’écriture très maladroite et le fait que l’un des deux persos jouables soit un gros trou du cul. Heureusement, il y a Evie Frye, une héroïne qui fait tout le boulot et brise des bras et des mâchoires dans des combats de boxe clandestins quand elle veut décompresser <3 En bonus, un excellent DLC Jack l’Eventreur qui fait la part belle à Evie.
 
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