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Les Nouvelles du Faicteur : en hommage à un papa du jeu vidéo

Buck Rogers par Buck Rogers,  email
 
Finalement, on va conserver le format de la semaine dernière, parce qu'il n'y a pas eu d'opposition de votre part (Anglemort avait même apprécié) et qu'il se prête bien au premier article à nouveau. On le fera lorsque l'actualité et ma forme me le permettront. Ainsi ce lundi dans Les Nouvelles du Faicteur nous parlerons d'un hommage à une personnalité vidéoludique, du secteur du jeu vidéo belge, et de collégiens en train de faire leur propre jeu.

Jerry Lawson est le Google Doodle du jour : qui est ce pionnier des jeux vidéo ?

On va commencer d'abord par présenter l'ingénieur électronicien états-unien né en 1940 Jerry Lawson, à qui en tant que fans du monde du jeu vidéo nous devons beaucoup, et vous allez comprendre bientôt pourquoi, pour ceux qui ne connaîtraient pas encore le talentueux personnage. Situons le type de génie en précisant que tout comme les Steve Wozniak ou autres débrouillards de la même trempe, Jerry Lawson répare des postes de télévision pour gagner de l'argent alors qu'il n'est que pré-adolescent. Il n'a que 13 ans, lorsqu'il construit sa propre station radio avec des composants électroniques qu'il a sélectionnés grâce à l'obtention de sa licence de radioamateur. Bien que non diplômé, son talent est reconnu et il rejoindra comme Ingénieur le département des ventes Fairchild Semiconductor à San Francisco, et conçois en 1975 l'un des premiers jeux à tourner sur microprocesseur, Demolition Derby. C'est à Fairchild, qu'il va faire une découverte qui va révolutionner le jeu vidéo, mais dont la paternité ne va lui être rendue que quelques années plus tard par l’International Game Developers Association en 2011, en le nommant « pionnier de l’industrie ». Bien que la situation des Afro-américains ne soient toujours pas enviables de nos jours, elle l’était comme vous le savez très compliqué dans les années 70. Mais cela ne l'a pas empêché au regard de ses compétences d'être nommé en 1979 ingénieur hardware en chef et directeur ingénierie et marketing du département jeux vidéo toujours chez Fairchild.


C''est en prenant la tête du développement de la console Fairchild Channel F, il fait utiliser la technologie brevetée par Alpex Computer Corporation en 1974 pour créer la première cartouche ROM interchangeable ! Oui, avant ce que l'on peut clairement appeler de révolution, les consoles stockaient leurs jeux sur de la mémoire non amovible. Là ce système de cartouches permettait sans danger de pouvoir changer de jeu. Malheureusement, à l'époque la Fairchild Channel F n'aura pas du tout été un succès. Pourtant, Jerry Lawson aura utilisé le processeur F8 développé chez Fairchild, ainsi pour la première fois sur une console la puissance de calcul permettra de programmer une intelligence artificielle pour les jeux vidéo. Le reste non plus ne sera pas du flan, vu que le circuit graphique peut afficher 128x64 pixels en 8 couleurs. A l'époque quasiment tous les jeux sont monochromes. Pourtant vendu à sa sortie 170 dollars (891 dollars de 2022), le jeu étant à 20 dollars (105 dollars de 2022), ce seront plutôt la qualité plus que discutable de son répertoire vidéoludique qui auront eu raison du support. C'est ainsi que ce système de cartouche fut popularisé par l'Atari 2600 l'année suivante. Jerry Lawson quitte Fairchild et fonde l'un des premiers studios de développement de jeux vidéo créé par un Afro-américain en 1980, nommé Videosoft, qui fermera cinq ans plus tard après avoir développé quelques jeux pour l'Atari 2600. Il deviendra consultant, collaborera à différents projets avant de s'éteindre en 2011.


On se devait de rendre hommage tout comme Google le 1er décembre dernier à Jerry Lawson, celui qui aura permis à des millions de joueurs et de joueuses de souffler sur des cartouches, bien que cela soit fortement déconseillé, des Atari 2600, NES, Megadrive etc., jusqu'à la très récente Switch. Il aurait fêté ses 82 ans, et il aurait probablement aimé son Doodle, le représentant en pixel art une manette à la main. Et l'hommage est vraiment très sympa, et à destination des amoureux du jeu vidéo « Il propose des jeux conçus par trois artistes et designers de jeux américains invités, Davionne Gooden, Lauren Brown et Momo Pixel, qui permettent de découvrir certaines des étapes importantes de la vie de ce père du jeu moderne, sous la forme d’un tutoriel classique de jeu vidéo d’arcade 8 bits. À la fin du défi, on peut même créer son propre jeu vidéo en ajoutant différents éléments et personnages. ». Mais pour ceux qui seraient passé à côté, pas de soucis, chez Factor on est des gens sérieux, et on vous a déterré le Doodle, et vous pourrez y jouer à cette adresse.

Pour retrouver l'article complet abordé dans la rubrique, rendez-vous sur le site sudouest.fr >>
 

Le jeu vidéo belge joue des coudes sur un marché concurrentiel et international

La Belgique n'est pas seulement l'un des rares pays à avoir courageusement dit "non" aux lootboxes, mais c'est aussi un pays qui a aussi décidé de dire "oui" pour aider ses studios de développement à émerger. La France commence à être accueillante pour le secteur vidéoludique, mais pour le moment nos voisins Belges ont peu de studios, et surtout avec peu de moyens. Sur cela, inutile de compter sur l'Union Européenne qui se réveille à peine, ils comptent donc sur l'exportation hors-UE « Pour le jeu Nanotale par exemple [...] 40 % des ventes ont été réalisées aux États-Unis, et 40 % en Chine. Les 20 % derniers, c’est le reste du monde. ». Et pourtant, ce ne sont pas les talents qui manquent « La Belgique est un nain dans l’industrie du jeu vidéo mais elle possède des écoles dans le domaine particulièrement réputées comme la Haute Ecole Albert Jaquard (HEAJ) à Namur qui a lancé le premier master en jeu vidéo de Belgique, ou la Haute Ecole Howest à Courtrai dont le cursus de bachelier en jeu vidéo et animation est considéré comme l’un des meilleurs au monde. Des jeunes diplômés qui possèdent donc des compétences mais qui manquent de débouchés en Belgique. ». Les autorités ont ainsi étendu le tax shelter, mécanisme qui, en échange d’avantages fiscaux, permet aux entreprises d’investir dans différents secteurs, maintenant au jeu vidéo « Le tax shelter va permettre de contribuer jusqu’à 1/4 des dépenses. C’est autant d’argent que l’on ne doit pas aller chercher ailleurs et c’est autant d’argent qu’un éditeur qui veut investir en nous ne doit pas dépenser. On devient un investissement moins cher et donc moins risqué. Cela permet de nous rendre plus compétitif à l’international. Pour moi, c’est un mécanisme qui va permettre dans quelques années de multiplier les coproductions pour développer des jeux plus ambitieux financièrement parlant. »


Pour retrouver l'article complet abordé dans la rubrique, rendez-vous sur le site rtbf.be >>
 

Aizenay. Des collégiens planchent sur la création d’un jeu vidéo

Chapeau à ces pré-adolescents du collège public Soljenitsyne d'Aizenay en Pays de la Loire, qui dans le cadre de l’atelier numérique préparent un jeu vidéo qui aura en partie pour décor le château d’Apremont.  Pour mener à bien le projet, ils ont été accueillis par l’équipe de médiation de cet édifice bâti entre 1534 et 1542. Ça ne rigole pas, ils ont même été aidés par un professionnel spécialisé dans la photogrammétrie, et ils ont pu effectuer des prises de vue à l'aide d'un drone « Il s’agit d’un jeu d’aventure dans lequel les décors seront basés sur des éléments du château mais des décors fantastiques s’associeront à cette réalité »​. Le jeu n'a pas encore de nom, mais « il fera partie de la série des jeux pédagogiques du projet Woodway » dont vous pouvez déjà visiter le site. Bravo à eux.

Pour retrouver l'article complet abordé dans la rubrique, rendez-vous sur le site ouest-france.fr >>
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