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Project Gotham Racing 4

Joule par Joule,  email  @j0ule  
 
Voici donc la dernière ligne droite de la collaboration étroite entre Bizarre Creations et Microsoft Games avec ce Project Gotham Racing 4, dernier titre du studio anglais développé avant .

Qu'adviendra-t-il de la licence quand elle arrivera entre les mains d'un nouveau studio ? Nul ne le sait, mais apprécions le moment présent, ce nouveau PGR étant au sommet de son art.

PGR 3+ ?



Les habitués de la série seront en terrain connu : on retrouve dans ce PGR4 tout ce qui a fait le succès de la série : graphismes à la pointe de la mode, conduite à la frontière entre arcade et simu, orgie de véhicules, durée de vie conséquente, mode Xbox Live très complet (championnats individuels ou par équipe, sessions entre potes), bande son et bruitages qui dépotent. Les modes de jeux sont toujours aussi variés, permettant ainsi de changer sa conduite d'épreuve en épreuve. Aux classiques courses de rues classiques, contre la montre, dépassement, et défi radar viennent s'ajouter des petites nouveautés comme les défis Superstar, où l'on doit amasser un max de Kudos que l'on convertit en étoiles. Concernant les épreuves un peu chiantes, exit les défis Kudos, mais hélas les horripilants "Temps Vs Kudos" sont toujours de la partie.

Ces nombreuses épreuves forment le coeur des modes de jeux solo principaux : le mode Arcade où l'on retrouve les fameuses médailles d'acier jusqu'à platine, et un mode carrière complètement revisité où l'on parcourt le globe dans différents championnats, à la manière un peu du circuit ATP du tennis.

Auto Moto



Et on va voyager, puisque le nombre de pistes est conséquent. A ce sujet, plusieurs nouvelles villes font leur apparition : Québec, Shanghaï, Macao, Saint Petersbourg, ainsi qu'un circuit d'essai Michelin dont le tracé est paramétrable. Sur d'autres, on avancera en terrain connu, si l'on excepte trois paramètres essentiels.

Le premier, c'est le travail qui a été fait sur la conduite, que l'on sent plus pointue que dans les précédents opus. Ensuite, la météo évolutive fait enfin son entrée dans la série, pour un résultat absolument bluffant. La brume tombe sur un circuit au fil des minutes, jusqu'à l'envelopper entièrement, laissant une visibilité quasi nulle. Il va falloir apprendre certains circuits par coeur pour être capable de conduire un minimum à l'instinct. La pluie et la neige font également le boulot, la première modifiant les trajectoires à cause de flaques d'eau faisant régulièrement partir en aquaplanning, la seconde obligeant à adapter sa conduite face à l'adhérence réduite et aux plaques de verglas. Enfin, dernière nouveauté, et de taille, l'apparition des motos dans la saga. Si l'on pouvait s'attendre à quelque chose de superflu, force est de constater que les deux-roues permettent d'autres approches de certains défis grâce à leurs différences, pas de frein à main pour les dérapages, mais possibilité de claquer des Kudos grâce à des wheelings ou des endos. Les puristes trouveront sans doute à redire sur la conduite de ces bolides, toujours est-il qu'elle est agréable et varie sensiblement de celle des bagnoles. Bien sûr, on peut toujours parler du manque d'innovations réelles et des temps de chargement trop présents, mais ce serait vraiment bouder son plaisir ludique, sonore et visuel.

Sans révolutionner totalement la série, PGR4 ajoute une foule de petites améliorations que l'on pensait anecdotiques mais qui font une réelle différence : arrivée des deux-roues, météo évolutive, un mode carrière revu et corrigé, tuning pertinent de la jouabilité. Tout y est pour que le développeur quitte sa licence à son apogée. Profitons donc de ce PGR4 tant qu'il est là, sans penser avec regrets à l'avenir de la série.
Le PGR ultime à tous les niveaux.

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