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Un Rédacteur Factornews vous demande :

ARTICLE

E3 2018 : Premières claques avec Cyberpunk 2077

CBL par CBL,  email  @CBL_Factor
 
Le 21 Mai, on reçoit un mail de CD Projekt disant en gros "Prenez un rendez-vous pour aller voir ce que présente CD Projekt RED à l'E3" sans préciser quel jeu. Ce n'est pas comme si CDPR avait 10 projets en préparation. Du coup on prend deux places direct. Au pire pour faire une partie de Gwent.

 
Dimanche 10 Juin. Comme le disaient quelques rumeurs, le "un dernier pour la route" de la conférence Xbox était Cyberpunk 2077. Pendant qu'une partie de la presse s'affole pour prendre des rendez-vous pour voir le jeu, on sourit en réalisant qu'on en a déjà. Puis on se rend compte qu'on devra attendre Jeudi. Au fond, c'est un peu le destin. J'avais fini mon E3 2013 par la première présentation de The Witcher 3. Je finirais donc mon E3 2018 par celle de Cyberpunk 2077.

Après avoir attendu dans une salle transformée en bar futuriste, Fougère et moi-même rentrons dans la salle de présentation. A l'intérieur, des sièges et une grosse télé. Un des membres de l'équipe va narrer l'action pendant qu'un autre va jouer pendant 45 minutes. Pour de vrai. Le joueur était assis juste à côté de nous avec son clavier et sa souris, l'outil essentiel pour jouer à un FPS-RPG.

La présentation démarre par la création de son personnage, V. On peut choisir un gars ou une fille et modifier son apparence dans tous les sens. Le développeur choisit une fille pour notre session. Jeu de rôle oblige, il faut aussi choisir ses stats, ses compétences et son background. Il n'y a pas de classe à proprement parler. On s'oriente vers un des archétypes du jeu (netrunner, techie...) en augmentant les compétences associées à un archétype. Le jeu débute dans un couloir. On est accompagné de Jackie, un latino à la détente facile. La mission dans laquelle on se trouve consiste à sauver une bourgeoise des mains d'un gang de voleurs d'organes. On entre dans leur repère et on voit les cadavres dénudés de leurs victimes. On assome silencieusement un des voleurs puis on se fait repérer. On passe donc à la méthode violente histoire de découvrir l'aspect FPS. Ce dernier semble super réussi et on en aura la confirmation une deuxième fois plus tard dans la démo: les combats sont bien nerveux et très violents. Les balles fusent et le sound design est impressionnant. Jackie aide mais laisse au joueur le gros du boulot.

Les dégats s'affichent à chaque tir réussi mais pour autant les ennemis ne sont pas trop des sacs à PV. Non seulement ils crèvent assez vite mais on sent bien la puissance des flingues qu'on utilise. Les dommages sont localisés afin de faire des tirs à la tête ou d'amputer une jambe à coups de shotgun. On s'injecte une drogue afin d'activer un genre de bullet time. L'un des ennemis dispose d'une mitrailleuse lourde. On se planque derrière un mur mais les balles de la mitrailleuse réduisent le mur en poussière. On contourne l'ennemi et on finit par l'abattre. On finit par découvrir la femme qu'on doit sauver. Elle est totalement nue et inerte dans une baignoire. On se branche sur son interface cérébrale et on découvre qu'elle est encore vivante. On appelle une assistance médicale et on la porte dans ses bras. Vu à la première personne oblige, son sein droit se retrouve en gros plan. "Cyberpunk 2077 est un jeu mature pour un public adulte" nous dit-on. 



Le style des dialogues est radicalement différent de The Witcher 3 et c'est logique. Sans être noble, Geralt avait une certaine classe, une renommée importante et évoluait dans un monde assez sombre mais pas dénué d'espoir. Pour Cyberpunk 2077, on joue le rôle d'un chasseur de primes qui a grandi dans un quartier populaire et qui vit dans un monde totalement cynique et égoiste. Du coup, les dialogues sont plus à base de phrases courtes et sèches souvent garnies d'insultes. Ceci étant dit, on n'est pas sûr que balancer des "Fuck" toutes les trois phrases et montrer des gens tout nus soit une grande preuve de maturité mais passons. Les "ambulanciers" arrivent dans une voiture volante qui se pose sur le balcon. Ils en sortent et ont les armes au poing. Ils nous ordonnent de reculer. On pose le corps de la femme sur un brancard et on s'exécute. On apprend qu'elle a les moyens de se payer une assurance santé qui va la couvrir à 90%. Une fois l'ambulance repartie, on met les bouts. Fin. De l'intro.

On se réveille le lendemain en petite tenue dans notre appartment avec Jackie avec qui on a probablement passé la nuit. On se brosse les dents, écoute la radio et finit par ouvrir les volets. On découvre la cour de notre immeuble, un grand HLM avec de nombreux étages. Il y a des gens un peu partout et on nous explique qu'une bonne partie des étages sont visitables et comportent des PNJ qui peuvent potentiellement nous filer des quêtes. On reçoit un message de Jackie qui nous explique que Deckard Deshawn nous propose un boulot. On va s'habiller. A la Fallout 3, les fringues auront une influence sur ses stats. Mais il faut aussi soigner son style pour se faire une renommée. On arrive au rez de chaussée qui plante l'ambiance : des PNJs vaquent à leurs occupations, un boxeur s'entraine contre un robot, il y a des distributeurs et des clochards, un vendeur d'armes nous tape la discute... On se rend compte qu'on peut interagir avec tout cela et on ne serait pas surpris si par exemple on pouvait faire des combats de boxe.



On finit par sortir de l'immeuble pour se retrouver dehors à un carrefour. On découvre Night City, la ville américaine imaginaire du jeu, qui comporte six grands quartiers, chacun avec son style. City Center abrite les méga-corportations du jeu, Watson est peuplé d'immigrants asiatiques qui ont des business louches dans des allées sombres, Westbrook est le quartier huppé, Pacifica est le ghetto, Santo Domingo est le quartier industriel et Heywood est le quartier résidentiel, là où on habite. Dehors on voit des grand batiments tous blindés d'écrans géants et d'hologrammes, la ville est particulièrement dense et surtout cela grouille de vie. Il y a des voitures dans les rues et beaucoup de passants. La plupart ne sont là que pour l'ambiance mais pour certains l'interface affiche à qui on a affaire (flic, membre de gang, prostituée...). Les développeurs restent un peu sur ce premier plan histoire qu'on en prenne plein la gueule.

Le jeu est tout simplement superbe. Le niveau de détails pour un jeu de cette taille est hallucinant surtout vu le monde à l'écran et on se demande quel PC de la NASA fait tourner cela. Le jeu est toujours prévu sur PS4 et XO mais on doute fortement que la version finale ressemblera à cela sur consoles. En plus d'être une claque graphique, c'est une claque technique. Night City est un monde entièrement ouvert dans lequel on peut évoluer sans voir le moindre temps de chargement. Avant la mission, on se rend chez un installateur d'implants. Il nous installe une vision augmentée afin d'afficher un chouia d'interface pour le joueur dont des marqueurs 2D bien sales qui indiquent où il faut se rendre. On peut aussi désormais scanner tout et n'importe quoi. Il nous installe aussi un mod pour la main droite qui permet de viser mieux. Le tout se fait dans un labo un peu louche installé dans une arrière boutique. Là encore l'attention aux détails est dingue. La machine qui nous bricole la main est composée d'une dizaines de petits bras robotiques qui bougent et le résultat n'est pas juste un bonus de compétence : on peut voir le mod en question sur sa main. On va donc modifier son apparence physique progressivement au cours du jeu.



Une fois amélioré, on va dehors pour retrouver Jackie qui nous attend à côté de sa nouvelle voiture qu'on insiste pour conduire. On se retrouve au volant avec la possibilité de passer en vue externe et de changer la radio. On conduit un petit peu sur l'autoroute et on se rend compte que le monde va être immense. Des gangsters nous attaquent et on leur tire dessus pendant que Jackie prend le volant. Ils finissent dans le mur. On arrive sur les lieux de la mission. Meredith, une femme appartenant à la méga-corporation Militech est accompagnée de deux gardes du corps. En analysant la situation, on décide d'essayer de parlementer au lieu de bourriner. Le premier contact ne se passe pas très bien. Durant les dialogues, un des gardes du corps se connecte à notre interface cérébrale pour nous empêcher de mentir. On finit par se mettre d'accord avec elle et Meredith nous donne une puce comportant des eddies (l'argot pour eurodollar, la monnaie du jeu) qu'on doit utiliser pour acheter un robot auprès d'un gang du jeu.

On ouvre son inventaire. On peut analyser chaque objet qu'on possède pour trouver des propriétés cachées. C'est censé être une pré-alpha mais les menus sont déjà super stylés et bien pensés. On va dans le repère du gang en question. Les membres du gang ont tous des implants cérébraux et oculaires et passent le plus clair de leur temps sur le net. On fume un peu de drogue pour détendre l'ambiance puis on nous présente le robot qu'on doit acheter. C'est une sorte d'araignée mécanique qui peut grimper aux mur et au plafond et qu'on peut télécommander. Le deal se passe mal : la puce avec les eddies comportait un virus qui détruit une partie du système informatique. Un des membres du gang qui était physiquement connecté par son interface cérébrale à ce moment est electrocuté. Les autres sortent leur pétoire et on tire dans le tas. Le flingue qu'on a combiné au nouvel implant permet de faire ricocher les balles contre des parois métalliques et de voir la trajectoire.



Une porte nous bloque. On peut soit la défoncer, soit la pirater, soit tenter de faire un court-circuit en fonction de ses compétences. On choisit la dernière soution. Derrière se trouve un type qu'on assome. On se connecte à son interface cérébrale pour le pirater. On se retrouve dans le réseau local et on a accès à différents systèmes. On s'en sert pour enrayer les armes du gang. Comme si la démo n'était pas déjà assez impressionnante, des lames sortent des bras de l'héroine (comme dans le teaser de 2013) et on se met à courir sur les murs avant de sauter sur un ennemi. On l'égorge en arrivant dessus. Son pote essaye de nous tirer dessus mais on ne comprend pas pourquoi son arme ne fonctionne pas et on en profite pour lui couper la tête.

On finit par arriver dans un parking où nous attend un chef du gang qui fait deux fois la taille des autres, comporte une armure lourde et un gros flingue. Il fait valdinguer les voitures autour de lui et tente de nous aligner. On s'approche dangereusement de lui en faisant des glissades et en ciblant les pièces d'armure afin de créer une ouverture. On l'utilise pour lui faire la peau. On retourne voir Meredith. On s'engueule mais au final son plan a fonctionné et on peut garder le robot. Elle nous explique qu'un jour on deviendra comme elle et qu'on rejoindra une corporation mais on l'envoie aller se faire mettre. Puis on part en voiture avec Jackie dans un rade du coin pour célébrer sa victoire. Fin de la démo.
Dire que Cyberpunk 2077 est une sorte de GTA Deus Ex serait grandement simplifier les choses. C'est bien le cas mais c'est tellement plus. CD Projekt RED est en train de plancher sur un projet titanesque qui part dans tous les sens et vu ce qu'ils ont fait avec The Witcher 3, on se dit qu'ils sont bien capables de réussir. En 45 minutes, on a eu l'impression de n'en explorer que la surface. Le jeu n'a pas pour ambition de redéfinir ce qu'est le cyberpunk mais de proposer une adaptation fidèle du jeu de rôle papier Cyberpunk 2020 ainsi que le meilleur jeu cyberpunk possible. Le jeu n'a pas encore de date de sortie mais on le voit bien arriver en 2020 ce qui coinciderait avec la sortie probable de la PS5 et de la Xbox One Two Three XXX Plus Alpha. En tout cas, CD Projekt RED a volé un E3 qui était bien trop sage avec un jeu solo (il y aura peut-être du multi mais on n'a encore aucun détail) sans concession.
 

Commentaires

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Jeanquille
 
Je ne sais pas ce qu'a la presse spécialisée comme autre choix que d’accepter cette décision.
Pas certain que l'image de Bethesda en sorte grandie.

Ca fait un moment que je m'interroge sur la vocation réelle des tests de JV qu'on peut lire ici ou ailleurs.
J'ai le sentiment que la plus part des gens autour de moi qui lisent les tests d'un jeu, ne le font pas pour prendre une décision, mais pour conforter une décision prise depuis un moment, au fil des teaser, dev diaries et preview.

Quoi qu'il en soit merci pour cet Edito.
Vahron
 
Jeanquille a écrit :
Je ne sais pas ce qu'a la presse spécialisée comme autre choix que d’accepter cette décision.


Boycotter les tests des jeux Bethesda ?
Je dis ça, mais pas sûr que ça serait si efficace, étant donné que 1) Si tout le monde ne joue pas le jeu, l'intérêt est limité, et 2) De toute façon, effectivement, bon nombre de joueurs se fichent du contenu d'un test, à partir du moment où un trailer les a convaincu, ils achètent quoi qu'il advienne.
Crusing
 
Mmmmm si on prend les exemples récents de Mafia 3 et Deus EX, les ventes ont fortement pâti des reviews, quand le jeu est fini à la pisse ou optimisé avec la bite, à part la marge casu/mainstream/console, les joueurs réguliers se basent pas mal sur l'avis des "pros". Ou c'est du moins un frein à l'achat.
Donc pas étonnant que Bethesda desserre le frein.
Doc_Nimbus
 
En avant première, 3 points du prochain Bethesda :
- C'est fini à la truelle et pétrit de bugs;
- L'écriture est naze;
- Tourne sur une version modifiée du moteur de Morrowind.

Sinon, il faudra se ravitailler au Carrefour du coin pour récupérer les jeux avant leur sortie officielle.
hohun
 
Merde j'aurais dû déposer un brevet lors de la création des Tests à la bourre.
Segma
 
Moi je m'en branle, les AAA que j'achète sont à 7,5 € maximum, ce qui correspond à un prix de base de 30€ avec une réduction d'au moins de 75% et qui se produit en général entre 1 et 2 ans après la sortie du jeu. Et je lis pas les tests doritos de la presse.
Frostis Advance
 
De même, osef.
J'achète que du Nintendo.
Comme ils font la même chose depuis 30 ans, j'ai pas de mauvaises surprises. :D
CBL
 
Grostaquin
 
https://www.youtube.com/watch?v=wp98SH3vW2Y

Sincèrement j'achète pas très souvent le jour de la sortie sauf quelques perles indés (Hyper Light Drifter...) et j'apprécie vos tests mais je m'en sers rarement dans mes achats.
Darkigo
 
le seul poids qu'ont les journalistes c'est leur note qui compte dans le metacritic (qui compte pour les bonus des développeurs/editeurs).
Donc boycott des tests mais une note à 0, histoire de flinguer la machine.
Vahron
 
Flinguer le Metacritic, ça ne fait que pénaliser les développeurs, qui n'y sont le plus souvent pour rien dans cette affaire...
wata_
 
Les testeurs "pro" ne servent plus à rien depuis internet, osef.

Aussi ça veut peut-être dire aussi qu'il est maintenant plus profitable d'acheter des streamers YT/twitch que des testeurs.
Darkigo
 
Non flinguer le métacritic serait au contraire super bénéfique pour les développeurs, c'est tordu comme méthode d'évaluation !
MrPapillon
 
Les testeurs peuvent arriver à faire voir un jeu différemment. C'était par exemple ça qui était bien à Canard PC époque Omar Boulon. J'ai souvent acheté des jeux juste parce qu'Omar partait dans de gros délires psychédéliques.

Il y avait aussi les tests de Gameplay RPG il y a longtemps, avec le Jay super grossier. C'était un gros plus, parce qu'ils avaient une très bonne culture générale et que même si tous les jeux étaient notés entre 97 et 99 sur 100, on avait un vrai point de vue instruit et un truc qui permettait de bien positionner le jeu dans un contexte RPG global.

Après là je parle surtout des gens qui cherchent à éviter de rester à la surface des choses. Pour le grand public, c'est moins évident.
Muchacho
 
Je vois ça plutôt comme une bonne chose.

Les gens qui achètent un jeu Day 1, plein pot, sans s'informer ou sans attendre les reviews méritent ce qu'il leur arrive. Ils prennent un risque, ils assument, ou alors ils attendent juste une semaine. Personnellement je vois pas de quoi pleurer.
FrereT0c
 
Muchacho a écrit :
Je vois ça plutôt comme une bonne chose.

Les gens qui achètent un jeu Day 1, plein pot, sans s'informer ou sans attendre les reviews méritent ce qu'il leur arrive. Ils prennent un risque, ils assument, ou alors ils attendent juste une semaine. Personnellement je vois pas de quoi pleurer.


Non. En tant que consommateur, même si tu préco, t'as pas le droit de te faire enfler.

Les préco ne sont pas une excuse pour l'éditeur de sortir un truc merdique pété de bugs dans tous les sens.
Segma
 
FrereT0c a écrit :
En tant que consommateur, même si tu préco, t'as pas le droit de te faire [plaindre si tu te fais] enfler.

FTFY

C'est de la sélection naturelle. La préco c'est légal mais c'est un piège à con donc ceux qui se font avoir ce sont les idiots. Et on a beau leur répéter, ils se feront toujours avoir. Par contre, ils ne manqueront pas de s'en plaindre à chaque fois en promettant que plus jamais on ne les y reprendra. A croire qu'ils n'apprennent jamais rien ou qu'ils n'ont aucune mémoire. C'est exaspérant de les voir geindre sur les forums et en commentaires d'actualités, l'envie de les insulter et de leur démontrer à quel point ils sont débiles est insoutenable pour moi.
Jeanquille
 
Segma a écrit :
l'envie de les insulter et de leur démontrer à quel point ils sont débiles est insoutenable pour moi.


Ca, c'est parcequ'au fond de toi tu es un homme profondément optimiste qui rêve en secret d'une humanité qui apprend de ses erreurs et devient meilleure.
ignatius
 
La préco peut être intéressante s'il elle apporte un avantage de rabais sur le prix et si tu connais les quelques reviews positives ou pas qui vont influencer ton achat. Tips : Skyrim est sorti en 2011 et son impact dans le monde vidéoludique est encore assez profond pour les gens sachent ce qu'ils vont acheter, un jeu phénomène légèrement retapé pour les consoles actuelles ou une actualisation gratuite sur PC si tu as le jeu original complet.

Ce n'est pas tant Bethesda que les consommateurs qui sont à blamer d'écouter des influenceurs sous cracks hurler à la moindre brindille comme s'il découvrait le jeu vidéo pour la première fois.

le rôle de la critique est primordiale, trop vaste pour que je m'étale la maintenant dessus. Disons juste que j'aime les lire, j'aime certains auteurs et que parfois je peux aimer une critique sans en avoir rien à faire du jeu. Quand elles sont écrites avec passion, elles ne nous rendent pas plus cons.
FrereT0c
 
ignatius a écrit :
La préco peut être intéressante s'il elle apporte un avantage de rabais sur le prix et si tu connais les quelques reviews positives ou pas qui vont influencer ton achat. Tips : Skyrim est sorti en 2011 et son impact dans le monde vidéoludique est encore assez profond pour les gens sachent ce qu'ils vont acheter, un jeu phénomène légèrement retapé pour les consoles actuelles ou une actualisation gratuite sur PC si tu as le jeu original complet.

Ce n'est pas tant Bethesda que les consommateurs qui sont à blamer d'écouter des influenceurs sous cracks hurler à la moindre brindille comme s'il découvrait le jeu vidéo pour la première fois.

le rôle de la critique est primordiale, trop vaste pour que je m'étale la maintenant dessus. Disons juste que j'aime les lire, j'aime certains auteurs et que parfois je peux aimer une critique sans en avoir rien à faire du jeu. Quand elles sont écrites avec passion, elles ne nous rendent pas plus cons.




C'est Bethesda qui va assumer la mauvaise pub s'ils sortent une daube intersidérale qui n'aura pas été signalée par la vraie presse spécialisée.
Segma
 
FrereT0c a écrit :
C'est Bethesda qui va assumer la mauvaise pub s'ils sortent une daube intersidérale qui n'aura pas été signalée par la vraie presse spécialisée.


Je pense qu'ils en ont rien à branler bethesda de l'éventuelle mauvaise pub que produirait la sortie d'une daube car ils savent que ça ne durera qu'un instant. Ils savent que leurs idiots de clients finissent toujours par pardonner et oublient très vite même si une minorité va faire mine de s'indigner en allant troller sur neogaf. Mais ils savent surtout qu'au prochain AAA overhypé annoncé tout ce sera évaporé comme si il ne s'était rien passé.
Même ici, qui se souvient encore de l'existence de no man's sky maintenant que bf1 est sorti et que le prochain cod arrive ? Qui se souvient des problème techniques du dernier batman après avoir acheté compulsivement 15 jeux depuis ? Qui se souvient de la disparition des serveurs multi dédiés sur cod6 remplacés par un matchmaking de merde alors qu'il est considéré par à peu près tout le monde comme le meilleur cod à ce jour ? Qui se souvient de la sortie de L4D 2 moins d'un an (?) après le premier qui n'était même pas fini selon la roadmap de Valve ?
Alors sérieusement faut arrêter d'essayer de déresponsabiliser les clients : ils font ce qu'ils veulent de leurs thunes c'est certain mais une connerie ça reste une connerie, que tu aies le droit de la faire ou pas et que la faire te dérange ou pas. Et la préco c'est une connerie, même avec la carotte du prix.
Poolback
 
Personnellement, je trouve que cela est une bonne chose.

Les gens qui sont sous hype n'attendent pas les reviews pour acheter les jeux. Les gens qui sont interessés vite fait, ils ont en rien a foutre de la review day-one qui est écrite sur la hype de la sortie, vaut mieux attendre quelques jours-semaine avant de faire le point. Une review Day-one est difficilement représentative du jeu, combien de fois l'on a eu des critiques élogieuses sur un jeu, pour se rendre compte qu'un mois après tout le monde crache sur le jeu. Est-ce que des copies presse de No Man's Sky auraient débouchées sur des reviews mitigées, et si oui, est-ce que cela aurait empêché les gens de suivre la hype et d'acheter quand même ?

Si cela pousse les rédacteurs a arreter de vouloir rusher la review Day-one, et de prendre le temps d'écrire quelque chose d'un peu plus profond, alors c'est du bon. Qui est interessé par la review day one ? Des gens qui ont déja précommandés le jeu sous la pression de la hype, et qui cherchent juste une raison de justifier leur achats...

Si Bandai-Namco avaient fait ça pour Dark Souls 3 au lieu d'avoir le jeu spoilé par tout le monde un mois à l'avance, et de pourrir complètement l'aspect communautaire de la découverte, franchement j'aurai apprécié. Le jeu, je l'avais acheté de toute façon. Tout le monde connaissait Dark Souls, qu'est-ce qu'ils avaient à gagner avec ce genre de stratégie marketing ...

Après bon... Bethesda c'est ce que c'est....
Niko
 
Poolback a écrit :
Si cela pousse les rédacteurs a arreter de vouloir rusher la review Day-one, et de prendre le temps d'écrire quelque chose d'un peu plus profond, alors c'est du bon.

Dans tes rêves :) Les rédactions qui rushent pour les reviews day one vont juste encore plus rusher pour arriver en tête dans les résultats google aussi vite que possible, on aura droit à des vidéos "découverte" le jour J et à des reviews en cours d'écriture éditées sur plusieurs jours. Je pense qu'avec cette manœuvre, Bethesda va étaler un peu la sortie des reviews ce qui est très bien pour eux, mais aussi encourager les avis superficiels, ce qui est moins bien pour le consommateur.
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