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Gamescom 2025 : le bilan de Factornews
Après trois jours de salon et un pré-salon bonus, des dizaines de jeux essayés, pas mal de kilomètres de marche effectués chaque jour, beaucoup de previews, quelques heures de podcasts et pas assez d’heures de sommeil, voici le bilan de Factornews pour cette Gamescom 2025.
Chez Factornews, nous ne pouvons pas nous permettre de couvrir tous les salons de la planète. Déjà parce que nous ne sommes pas une rédaction de journalistes payés. Toute l’équipe est 100 % bénévole et c’est donc du temps que l’on prend sur notre “temps libre / vie privée”. Qui dit bénévole dit aussi que très souvent, couvrir un salon demande de poser des jours de congés dans nos vrais jobs. Et comme nous ne sommes pas des "influenceurs / pancartes de pub", nous ne sommes pas invités aux quatre coins de la planète, tous frais payés, en devant juste poster une story Instagram de 60 secondes.Il faut donc se rendre à l’évidence : couvrir un salon coûte de l’argent, c’est fatiguant pour les personnes faisant le déplacement et ça demande pas mal d’organisation. Tout cela peut sembler bien négatif, mais pas du tout. L’équipe de Factornews est composée de personnes passionnées. Et tout cela, on l'accepte totalement, prenant sur notre temps libre parce qu’on le souhaite, posant des jours de congés parce qu'on en a envie, et s’organisant entre nous pour nous partager les tâches.

J’ai eu la chance de couvrir la Gamescom 2019 en compagnie du légendaire Nicaulas et je m’en souviens comme si c’était hier. L’an passé, Xavor2Charme et Newin ont fait leur baptême en couvrant la Gamescom 2024 et ils ont passé un excellent salon. Cette année, Billou95 et moi avons certes couru dans tous les sens, mais l’expérience était enrichissante et nous avons eu plaisir à vous partager tout ce que l’on a pu, avec les moyens techniques et financiers dont on dispose. Et tout cela, ce ne serait pas possible sans un financement régulier.
Les finances post-Gamescom 2025
Promis, nous vous ferons un vrai bilan des finances de Factornews. Cela fait bien trop longtemps que l’on manque ce rendez-vous, mais il est maintenant noté dans notre calendrier, avec un rapport détaillé au moins tous les ans, et si possible tous les six mois. Le dernier bilan annuel datant de 2020, cela commence effectivement à dater !En attendant, sachez que nous avons notre page Tipeee et notre chaîne Twitch. Il s’agit actuellement des seuls moyens d’aider Factornews financièrement. On pense à proposer d’autres solutions de financement participatif, mais on en reparlera dans le bilan des finances. Cependant, vous pouvez toujours en proposer dans les commentaires.
Tipeee et Twitch, nous ne les mettons pas assez en avant et c’est une erreur. C’est peut-être aussi pour cela que les dons baissent chaque année. Ça et aussi le fait que le coût de la vie quotidienne est plus compliqué pour tout le monde chaque année. Mais sachez aussi que les personnes qui ne peuvent pas se permettre de telles dépenses ont la possibilité de soutenir le site de diverses autres manières : commentaires dans les articles, relais sur les réseaux sociaux, partages / likes / follows de notre compte Bluesky qui est géré totalement manuellement, même chose pour notre compte Mastodon même s'il est en mode automatique de son côté, ou faire de même via notre compte YouTube. Merci pour tout cela !
Vous vous en doutez, aller à la Gamescom a un coût et je vais prendre quelques instants pour détailler tout ça.

Dans un premier temps, nous avons booké un Airbnb assez en amont. Sachez que les Airbnb se touchent royalement pendant cet événement et que les prix sont bien plus élevés que d’habitude. Heureusement, Billou95 n’en était pas à sa première Gamescom et nous a trouvé un logement de qualité à 2,9 km du Kölnmesse, le parc des expositions de Cologne où se déroule la Gamescom. C’est grâce à cette proximité que nous avons pu dormir quelques heures de plus ou faire des podcasts en rentrant sans être totalement éclatés. Au total, cet Airbnb nous a couté 1029 €, avec une arrivée au 19 août à 19h00 pour un départ le 23 août à 12h00 (donc quatre nuits).
Pour y venir, nous avons opté pour le train. J’habite à Nantes, donc pas la porte à côté, presque 900 km pour 7h30 de trajet. Billou95 habite Paris, donc plus proche, et dispose d’un tarif un peu réduit via son métier. Comme nous sommes organisés, nous avons commandé des billets aller et retour longtemps à l’avance, ce qui nous a coûté 286 € environ à deux. Tout le reste a été pris à notre charge, parce qu’il est hors de question de vous faire payer nos repas et les quelques bières pour se rafraîchir un peu après une grosse journée.
Le coût total de la Gamescom 2025 pour Factornews est donc de 1315 € pour deux personnes. On s’en tire relativement bien, surtout quand on compare à d’autres confrères qui ont eu le même budget, voire plus, pour un appartement à l’autre bout de la ville.
Gamescom x Factornews : quelques chiffres
Cette année encore, la Gamescom a battu tous les records. De loin, il est compliqué de se rendre compte de la taille immense du salon. Donc voici quelques détails du bilan de la Gamescom 2025 :- 357 000 visiteurs venus de 128 pays
- 34 000 visiteurs professionnels
- 1 568 exposants venus de 72 pays, avec une part étrangère de 70 %
- 40 pavillons nationaux représentant 35 pays
- 233 000 mètres carrés de surface d'exposition
- 72 millions de vues pour le Gamescom Opening Night Live (soit une augmentation de 80 % par rapport à l'année précédente)
- Plus de 630 millions de vues sur l'ensemble des publications du salon (soit une augmentation de 105 % par rapport à l'année précédente)
- Environ 80 000 personnes au festival urbain Gamescom dans le centre ville de Cologne

Du côté de la Gamescom, je vais être honnête : l'ambiance n'est pas la même en étant visiteur et accrédité presse comme nous le sommes chez Factornews. Concrètement, le salon est découpé en plusieurs immenses halls, dont certains sont interdits d'accès au public visiteur. De notre côté, 90 % des démos auxquelles nous avons joué se sont déroulées dans les halls "business". Par exemple, Nintendo... Ah non, mauvais exemple, ils ne nous ont pas invités pour leur jeu. Donc par exemple, Capcom et Bandai Namco avaient des stands en business et en public.
De fait, pour essayer leurs jeux, nous avions deux solutions. La première était d'aller dans la partie public et de faire la queue... genre deux heures pour tester Resident Evil Requiem, ou même trois heures pour Metroid Prime 4 du côté de Nintendo, d'où le fait de ne pas avoir écrit de preview sur ce jeu. Ça, c'est le quotidien du public. Il faut vraiment voir cela comme un parc d'attraction lors d'une journée où l'affluence est à son maximum.
Ou alors, prendre un rendez-vous via l'attaché de presse de Capcom France et se pointer en zone business à l'heure de ce rendez-vous. C'est aussi simple que cela. Évidemment, cela demande un travail monstre en amont, de mi-juillet à mi-août, et on peut remercier Billou95 pour son taf extraordinaire à ce niveau-là (il est moins fort quand il s'agit de battre un boss dans Onimusha, mais c'est une autre histoire, ah ah). Ce travail de planification pré-Gamescom a demandé quelques dizaines d'heures d'organisation, mais nous a sauvé sur place. Et comme je le disais plus haut, tout est organisé en halls, sur 233 000 mètres carrés de surface d'exposition. Autant dire qu'il a fallu être malin pour prendre des rendez-vous qui n'étaient pas à l'opposé l'un de l'autre, afin d'arriver à l'heure sans courir.

Notez aussi que le travail de rédaction des previews lors des deux semaines qui ont suivi le salon est d'environ trois heures par rédacteur et par jour, sept jours sur sept. Le temps de reprendre nos notes, de se remettre dans le contexte, d’écrire, de mettre en page, de corriger. Cela prend du temps. De fait, nous nous posons la question d’une formule un peu plus allégée pour l’année prochaine (oui, on pense déjà à la Gamescom 2026), avec pourquoi pas des comptes rendus uniquement en podcast et des vidéos sur place. C’est un peu différent, mais nous avons remarqué que beaucoup de nos confrères sont passés sur ce format. Certaines rédactions ont même expédié la Gamescom en 60 minutes, dès la fin du salon. Par contre, n'espérez pas un plateau avec caméra et tout le tralala, faut pas déconner.
Là aussi, nous avons besoin de vos retours pour améliorer le contenu de Factornews, notamment sur ce genre d'événement. Donc, n’hésitez pas à écrire des commentaires en fin d’article, ou sur Bluesky, ou sur notre serveur Discord.
Nos previews et podcasts
Du côté du contenu, nous avons pu vous livrer :- 4 podcasts en direct pour une durée d'écoute de 7 heures et 7 minutes
(disponibles sur YouTube, Apple Podcast, Soundcloud, Spotify et en flux RSS) - 40 previews concernant 49 jeux et 3 sur du matos
- 2 correcteurs au taquet que sont padanagua et Laurent
- Factorcast Spécial Gamescom 2025 #0 (1h19)
- Factorcast Spécial Gamescom 2025 #1 (2h01)
- Première peur avec Resident Evil Requiem
- Premiers frissons lunaires dans Routine
- Factorcast Spécial Gamescom 2025 #2 (1h51)
- Factorcast Spécial Gamescom 2025 #3 (1h56)
- Premiers PTSD devant notre backlog sur GeForce NOW
- Premier test de Rorschach dans Cronos: The New Dawn
- Première soupe de psilos avec Keeper
- Premier train de la hype sur Marvel's Deadpool VR
- Première prise en main avec les ROG Xbox Ally
- Premier issen avec Onimusha: Way of the Sword
- Première Chevauchée des Walkyries dans Hell Let Loose: Vietnam
- Premiers nouveaux meilleurs ennemis dans Scott Pilgrim EX
- Premiers loots sur Borderlands 4
- Premiers virages avec Sonic Racing: CrossWorlds
- Première larmichette versée sur Deer & Boy
- Première exploration du Quadrant Delta avec Star Trek: Voyager - Across the Unknown
- Première investigation tirée par les cheveux dans Crushed In Time
- Premières balles perdues dans Outlaws + Handful of Missions: Remaster
- Première campagne européenne dans Valor Mortis
- Première rencontre du troisième type dans Pragmata
- Premiers vélociraptors avec Ferocious
- Les indés (ou presque) en vrac #1
- Premier parkour de santé sur Reach
- Premier drift avec Screamer
- Première réécriture du passé dans RECUR
- Premiers jeux d'ombres avec Little Nightmares III
- Premier permis de tuer dans 007 First Light
- Premiers dompteurs de machines dans Planet of Lana II: Children of the Leaf
- Premiers coup de crocs sur The Blood of Dawnwalker
- Premiers dérapages en blindé dans World of Tanks: HEAT
- Premiers jeux dans le jeu avec John Carpenter's Toxic Commando
- Premier lapin dans Bye Sweet Carole
- Premier indien zarbi à moitié à poil dans Turok: Origins
- Premiers Animas avec Serial World
- Les indés (ou presque) en vrac #2
- Premier retour dans le passé avec l'Atari 2600 Plus aux couleurs de Pac-Man
- Premier cerisier en fleur avec Gear.Club Unlimited 3
- Première déception avec Légendes Pokémon : Z-A
- Première fatality avec Mortal Kombat: Legacy Kollection
- Première dystopie avec Replaced
- Les restes du salon
















