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PREVIEW

Gamescom 2025 : premier indien zarbi à moitié à poil dans Turok: Origins

Frostis Advance par Frostis Advance,  email  @SW-5831-6614-4024
Développeur / Editeur : Saber Interactive
Supports : PC / PS5 / Xbox Series
Quand j’ai vu que Turok: Origins était présent à la Gamescom 2025, j’ai tout de suite dit à Billou95 : “Hi! I’m Turok”. Pas certain qu’il ait vraiment compris la référence, mais me voici avec un rendez-vous dans mon planning pour ma première journée. Entre excitation et méfiance, j’ai pu tester la bête pendant une trentaine de minutes.
Même si je sais que c’est un nanard et pas vraiment le meilleur FPS de l’histoire, j’ai une petite affection pour cette licence, au moins depuis 1997, date à laquelle j’ai mis la cartouche de Turok: Dinosaur Hunter dans ma Nintendo 64. J’avais pris une bonne petite claque sur l’ambiance et les bonnes idées de jeu. Puis j’ai enchaîné un an plus tard avec Turok 2: Seeds of Evil, aussi sur N64. C’était encore mieux. Ensuite, plus rien. En 1999 sort Turok: Rage Wars, encore sur N64, mais axé uniquement sur le multijoueur et j’avais autre chose à l’époque. Et enfin, Turok 3: Shadow of Oblivion en 2000 a terminé pour moi tout intérêt pour la licence, puisqu’il était introuvable à un prix abordable à l’époque sur N64, et qu'un certain Perfect Dark était sorti la même année.

C’est donc plus de 25 ans plus tard que je retrouve la licence aux Amérindiens qui voyagent dans le temps, armés jusqu’au dents, et n’hésitant pas à dézinguer tous les dinosaures croisant leur route. Cette fois-ci, ce n’est pas le duo Iguana Entertainment et Acclaim Entertainment que l’on retrouve aux commandes, mais Saber Interactive, avec une équipe de développement vraiment ravie de bosser sur le retour de la licence. Ça fait toujours du bien de voir ça.



La démo était sur PC et j’ai pu dézinguer des raptors avec l’aide de deux autres joueurs sur quatre sessions de jeu. Oui, deux autres joueurs puisque même si Turok: Origins contient une aventure se jouant du début à la fin en solo, il est tout à fait possible de faire la même chose à trois joueurs. Pour le reste, j’avoue avoir parfois pensé : “It’s not my Turok”. Concrètement, je n’ai pas retrouvé la même ambiance que les deux premiers épisodes, avec la jungle et les dinos. Mais surtout, c’est ultra nerveux et bourrin, contrairement à mon souvenir de l'époque. Alors, tout n’est pas nul hein, loin de là. Et cela s'accorde aussi tout à fait avec le fait de pouvoir jouer différents archétypes de personnages (tank/lent, polyvalent, rapide/faible) afin de varier un peu les manières de jouer. D’ailleurs, mes camarades du moment ont très vite compris que je n’étais pas là pour trier les lentilles et que j’avais encore quelques bons restes de Quake III Arena, surtout quand on me file une arme du futur.

Néanmoins, j’avais un peu de mal à me déplacer en vue à la troisième personne. J’aime bien cette vue, mais pas plus que cela quand il s’agit d’un jeu où l’action est rapide. C’est à ce moment qu’une des producers du jeu m’a dit : “Si tu veux jouer en mode FPS, tu peux appuyer ici”. Et là, le Turok: Origins venait de gagner quelques points dans mon estime.



Pour ce qui est du contenu, nous avons pu traverser une forêt répartie en zones très segmentées avec des objectifs à atteindre plus ou moins intéressants. J’avoue avoir pas mal suivi les collègues et les marqueurs automatiques de quêtes, tandis que j’essayais de nettoyer la zone à coup de laser et de grenades. Et puis des dinosaures, il y en a ! Et ils sont assez rapides et fourbes pour nous donner un peu de fil à retordre, sans pour autant être trop forts. Nous avons aussi pu traverser un autre environnement, cette fois-ci penchant du côté des temples anciens un peu en couloirs. Je me permets donc d’émettre un doute sur le level design général, même s’il était un peu plus vertical que le précédent. Enfin, nous avons terminé cette démo sur un combat de boss contre un Tricératops géant armé de roquettes laser.

Je suis donc ressorti de cette démo avec un sentiment partagé. D’un côté, la licence me parle totalement, mais je n’ai pas envie d’y jouer en multijoueur et j’aurais voulu un peu plus retrouver l’ambiance du premier épisode. D’un autre côté, cette série ne parle pas du tout aux plus jeunes, mais le mode coop pourrait leur plaire. C’est donc un sacré pari que lance Saber Interactive pour ce retour de Turok. Nous verrons cela courant 2026.

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