PREVIEW
Gamescom 2025 : premiers jeux dans le jeu avec John Carpenter's Toxic Commando
Développeur / Editeur : Focus Entertainment Saber Interactive
Le saviez-vous ? Le World War Z: Aftermath X Mudrunner de Saber Interactive a été annoncé il y a deux ans à l'été 2023. Honnêtement, on l'avait complètement zappé, surtout parce qu'à l'époque, il nous semblait être un zombie shooter de plus. Et c'est donc après être reparti deux ans en gestation qu'il revient tel un mort-vivant se montrer cette année à la Gamescom. Non seulement ça, mais en plus, on a pu le prendre en main via une longue session de 45 minutes dans laquelle j'ai pu faire le plein d'armes, d'essence et d'hémoglobine en coop avec des confrères journalistes européens qui ont plongé avec moi dans ce shooter fourre-tout. Ambiance.
Sans surprise, le titre se veut donc dans la veine de Left 4 Dead et autres jeux du genre, mais plus ouvert en proposant une campagne de missions non linéaires sur des cartes assez vastes. Pour se déplacer d'un objectif à l'autre, on profitera de toute l'expertise de Saber dans la conduite de véhicules, en troquant cette fois-ci les semi-remorques remplis de vivres pour des blindés américains aux tourelles, mitrailleuses et chenilles pleines de pics. Fuck yeah! La mission qu'il nous a été donné d'accomplir demandait d'aller nettoyer les tentacules géants ayant élu domicile dans les environs d'une église qui servait de repaire à l'un des protagonistes du jeu.
Première surprise, ça grimpe ! Les environnements sont escarpés et détrempés, ce qui occasionne des patinages sur les routes boueuses. Alors, pendant que ses petits camarades défouraillent du zombie, on sort son treuil et on va accrocher la bagnole à un arbre décharné ou aux vestiges d'une porte démoniaque pour l'aider à grimper la côte. Aussi, le carburant joue un rôle primordial dans la survie de l'équipe et, vu la taille des cartes, on ne veut surtout pas tomber en rade au milieu, alors qu'une horde déboule.

Première surprise, ça grimpe ! Les environnements sont escarpés et détrempés, ce qui occasionne des patinages sur les routes boueuses. Alors, pendant que ses petits camarades défouraillent du zombie, on sort son treuil et on va accrocher la bagnole à un arbre décharné ou aux vestiges d'une porte démoniaque pour l'aider à grimper la côte. Aussi, le carburant joue un rôle primordial dans la survie de l'équipe et, vu la taille des cartes, on ne veut surtout pas tomber en rade au milieu, alors qu'une horde déboule.

La partie shooter, elle, donne dans le très classique. Quelques classes de personnage : l'opérateur joue avec son drone mobile, l'artificier peut utiliser son gant pour lancer un barrage de shrapnels sur un groupe d'ennemis, le médic est... un médic, et le défenseur peut invoquer une barrière qui bloque les dommages. En face, on retrouve les classiques du L4Dverse entre les boomers qui vous crachent dessus, ceux qui courent vers vous pour exploser, etc. Du déjà vu et déjà joué sauvé par des sensations de tir il faut bien l'avouer vraiment bonnes. Les armes ont toutes des comportements exagérés par un sound design qui tabasse et des petits détails comme le zoom qui positionne l'arme juste devant son nez, ce qui fait son petit effet par exemple lorsqu'on tire avec son double fusil à pompe qui prend la moitié de l'écran.
Toxic Commando profite également de tout le savoir-faire de Saber lorsqu'il s'agit de faire surgir de nulle part des nuées de bonshommes (coucou World War Z et Space Marines 2). C'est très souvent le bordel à l'écran et on est à la limite de se faire renverser à chaque fois, quand surgit un événement déclenché par un script qui vient faire exploser 30 zombies devant nous et nous sauver la vie in extremis.
Toxic Commando profite également de tout le savoir-faire de Saber lorsqu'il s'agit de faire surgir de nulle part des nuées de bonshommes (coucou World War Z et Space Marines 2). C'est très souvent le bordel à l'écran et on est à la limite de se faire renverser à chaque fois, quand surgit un événement déclenché par un script qui vient faire exploser 30 zombies devant nous et nous sauver la vie in extremis.
Le système de progression offre des arbres de compétences gigantesques dont on n'a pas retenu grand-chose. Par contre, on a bien compris que les coffres débloquant des armes se déverrouillent avec des pièces d'équipement disséminées partout sur la carte, ce qui oblige à couvrir du terrain pour espérer looter un combiné M16/railgun légendaire.
Adoubé par John Carpenter himself, le titre propose forcément des affrontements décomplexés, ou les blagues nulles et le mauvais goût des années 80 fusent plus rapidement que le chargeur d'un AK-47 met à se vider. C'est à moitié gênant par moments, pas sûr qu'on y survive sur des longues soirées, et c'est un peu la grosse question après notre session. John Carpenter's Toxic Commando aura-t-il ce qu'il faut pour se renouveler sur la longueur ? Réponse à sa sortie l'année prochaine sur PC et consoles.
Adoubé par John Carpenter himself, le titre propose forcément des affrontements décomplexés, ou les blagues nulles et le mauvais goût des années 80 fusent plus rapidement que le chargeur d'un AK-47 met à se vider. C'est à moitié gênant par moments, pas sûr qu'on y survive sur des longues soirées, et c'est un peu la grosse question après notre session. John Carpenter's Toxic Commando aura-t-il ce qu'il faut pour se renouveler sur la longueur ? Réponse à sa sortie l'année prochaine sur PC et consoles.
