PREVIEW
Gamescom 2025 : premier permis de tuer dans 007 First Light
Développeur / Editeur : IO Interactive Amazon MGM Studios
C'était le tout premier jeu fébrilement booké dans notre planning et pour le coup, pas besoin de deux réveils pour être à l'heure à cette présentation au matin du troisième jour de la Gamescom, car Frostis et moi attendions beaucoup des premières images du nouveau 007. Rendez-vous compte, on n'a pas eu de Bond canonique depuis 2010 et le Blood Stone de feu Bizarre Creations sur lequel j'avoue avoir passé un bon moment à l'époque. Eh non, on ne compte pas le scandaleux 007 Legends et sa compilation de missions pastiches issues des films des années 2000. Alors, quand en plus, les maîtres de l'assassinat, de l'infiltration et des missions ouvertes reprennent le flambeau de la franchise, toutes les étoiles sont alignées pour qu'un jeu intéressant sorte de terre.
À la suite du premier teaser, on savait déjà qu'on y jouerait le jeune Bond dans sa seconde mission, après le ratage complet d'une escarmouche en Islande qui servira probablement de séquence d'introduction au jeu (avant, on l'espère, un générique tout en chanson et en visuels psychédéliques). Fraîchement adoubé double zéro, le voilà grimé en chauffeur Über, se cantonnant au transport d'agents chevronnés jusqu'au Grand Carpathian Hotel, un lieu fictif perdu entre l'Autriche et la République Tchèque. Une première séquence qui donne le ton d'une partie du gameplay, puisque la présentation (non jouable) introduisait le moteur de conduite du jeu au pas, pendant que les protagonistes expliquaient le déroulé de leur mission sur place.
Et c'est une entrée en matière un petit peu raide, le modèle de conduite ne semblant pas des plus incroyables de prime abord. Arrivé sur site, Bond dépose son mentor Greenway, ainsi qu'une autre agente des services secrets devant l'entrée, et part se garer sur le parking de l'hôtel, prêt à redémarrer une fois la mission accomplie. Et quelle mission, 009 a fait sédition et est désormais une menace pour le MI6 et surtout pour le monde. Le but est alors d'infiltrer un séminaire et d'exfiltrer l'agent rebelle. Enfin ça, c'est réservé aux agents en service actif, 007 est lui cantonné aux basses besognes après sa bourde un peu plus tôt. À peine s'est-il installé pour patienter qu'il remarque le comportement étrange d'un bagagiste qui jette une valise par-dessus un des parapets de l'hôtel. Sans écouter les ordres, il décide d'aller enquêter et entame la phase d'infiltration.

Et c'est une entrée en matière un petit peu raide, le modèle de conduite ne semblant pas des plus incroyables de prime abord. Arrivé sur site, Bond dépose son mentor Greenway, ainsi qu'une autre agente des services secrets devant l'entrée, et part se garer sur le parking de l'hôtel, prêt à redémarrer une fois la mission accomplie. Et quelle mission, 009 a fait sédition et est désormais une menace pour le MI6 et surtout pour le monde. Le but est alors d'infiltrer un séminaire et d'exfiltrer l'agent rebelle. Enfin ça, c'est réservé aux agents en service actif, 007 est lui cantonné aux basses besognes après sa bourde un peu plus tôt. À peine s'est-il installé pour patienter qu'il remarque le comportement étrange d'un bagagiste qui jette une valise par-dessus un des parapets de l'hôtel. Sans écouter les ordres, il décide d'aller enquêter et entame la phase d'infiltration.

Ici, les ressemblances avec Hitman sont pour ainsi dire trompeuses. Normal, car c'est le moteur Glacier d'IO Interactive qui est derrière. Les animations font fortement penser à ce qu'on a pu voir sur la trilogie initiée en 2015 et les réflexes sont les mêmes. Notre présentateur scrute les environs pour dénicher une entrée. Ok, il y a bien une fenêtre ouverte un peu plus loin, mais pour y accéder, il va falloir longer un muret en pierre sur lequel un garde est adossé. Une brouette pleine de paille est située non loin et une diversion pourrait permettre de se glisser derrière le muret pour passer incognito. Pour cela, il va falloir trouver de quoi mettre le feu à la paille. Plus loin, une zone "interdite" est bloquée là aussi par un garde, pendant qu'un employé de l'hôtel arrose les plantes. En remontant jusqu'à l'arrivée d'eau et en la coupant, le jardiner demande au garde d'aller vérifier ce qu'il se passe, ce qui nous permet de traverser la zone et de nous planquer dans les fourrés non loin du jardinier. Comme par hasard, un briquet est posé le long d'un parterre de fleurs, on l'attrape, quitte la zone et on le jette discrètement dans la brouette. Bingo, ça nous ouvre une fenêtre d'opportunité qui permet de sauter par-dessus le muret, longer une tour en pierre et entrer dans l'hôtel par la fenêtre.
Arrivé là, encore une fois, les amateurs du chauve à la cravate rouge ne seront pas surpris de voir le nombre de PNJ qui s'affolent dans l'hôtel. Bond, lui, d'un scan d'une montre de Q, repère le bagagiste qui presse le pas au milieu de la foule et le suit comme il peut. Hop, fin de la séquence. La démo nous téléporte maintenant quelques minutes plus tard alors qu'on sort de l'hôtel en trombe pour poursuivre 009. Entre temps, Bond semble avoir rencontré une agente de la DGSE qui, elle aussi, traque le renégat.
Arrivé là, encore une fois, les amateurs du chauve à la cravate rouge ne seront pas surpris de voir le nombre de PNJ qui s'affolent dans l'hôtel. Bond, lui, d'un scan d'une montre de Q, repère le bagagiste qui presse le pas au milieu de la foule et le suit comme il peut. Hop, fin de la séquence. La démo nous téléporte maintenant quelques minutes plus tard alors qu'on sort de l'hôtel en trombe pour poursuivre 009. Entre temps, Bond semble avoir rencontré une agente de la DGSE qui, elle aussi, traque le renégat.
Les deux sautent dans une superbe Aston Martin DBS ocre de 1970 et pour nous, c'est l'occasion d'enfin voir ce que le moteur de conduite a dans le bide. De ce qu'on en voit, ces poursuites ont l'air pas mal scriptées, se déroulant sur des routes sans réel embranchement. Quelques coups de Walter PPK plus tard, la voiture fait des dérapages et virages secs pour éviter d'autres véhicules, et ça a l'air quand même assez raide et téléguidé pour l'instant. Plus loin, un tremplin improvisé nous fait sauter par-dessus un obstacle, et on se demande ce qui se passe si on loupe ledit tremplin ou si on se fait bloquer par un autre véhicule un peu avant. Est-ce que le jeu fait un fondu au noir et nous remet direct dans l'action quelques instants plus tôt, lancé à pleine balle ? Est-ce que des murs invisibles viennent bloquer notre voiture sur les côtés si on fait trop d'embardées ? Non, ça n'est définitivement pas la meilleure entrée en matière qu'on ait pu voir pour de la conduite, même si on ne contrôle pas nous-mêmes la manette.

Nos questionnements s'arrêtent là puisque le jeu passe dans sa troisième phase dédiée au shoot pur, alors qu'on débarque sur le tarmac d'un aérodrome privé et qu'on doit arrêter un gros porteur genre Airbus A400M sur le point de décoller. Enfin, 007 va sortir les gros flingues. Sans grande surprise, ça pétarade de partout. On retrouve l'esprit décomplexé des films où 007 saute dans tous les sens, jette ses flingues vides sur ses ennemis avant de se jeter dessus pour les finir au corps-à-corps pour ensuite exploser des citernes de kérosène et la moitié de l'aérodrome en trois balles, comme dans les incroyables dix premières minutes de Casino Royale à Madagascar (non mais vraiment, on n'a pas fait mieux depuis, bravo Martin Campbell).

Nos questionnements s'arrêtent là puisque le jeu passe dans sa troisième phase dédiée au shoot pur, alors qu'on débarque sur le tarmac d'un aérodrome privé et qu'on doit arrêter un gros porteur genre Airbus A400M sur le point de décoller. Enfin, 007 va sortir les gros flingues. Sans grande surprise, ça pétarade de partout. On retrouve l'esprit décomplexé des films où 007 saute dans tous les sens, jette ses flingues vides sur ses ennemis avant de se jeter dessus pour les finir au corps-à-corps pour ensuite exploser des citernes de kérosène et la moitié de l'aérodrome en trois balles, comme dans les incroyables dix premières minutes de Casino Royale à Madagascar (non mais vraiment, on n'a pas fait mieux depuis, bravo Martin Campbell).
Notre jeune recrue arrive malgré tout à pénétrer dans l'avion de transport et tente de remonter jusqu'à la cabine de pilotage. Dans son périple, il se retrouve sous le feu ennemi et utilise sa montre Q pour pirater l'ordinateur de bord et jouer avec les volets de l'avion. Dans un aller-retour entre vue extérieure et intérieure, on voit qu'on peut balancer l'avion de gauche à droite, ce qui a pour effet de faire glisser un Hummer le long de la carlingue et d'écraser ses adversaires. Les développeurs nous expliquent que le jeu proposera plein de mini-jeux annexes comme ça pour renforcer l'aspect cinématographique grand spectacle associé avec la licence. La démo se termine quelques instants plus tard par la dépressurisation de l'avion, avec un James Bond éjecté par la soute arrière et qui doit trouver un pauvre quidam en pleine chute pour lui piquer son parachute. Clap de fin.
Bon, alors, on sort de cet extrait avec pas mal de questions, surtout sur la capacité du studio à adapter la conduite automobile à son moteur de jeu Glacier. On se demande toujours où s'arrêtent les rails dans cette conduite qui nous semble pas mal téléguidée et qui tranche beaucoup avec le reste. Par contre, on rêvait d'une réutilisation des mécaniques d'infiltration de Hitman et de ce côté-là, si on n'est pas surpris, on est au moins ravis ! Enfin, le studio danois ne s'est plus adonné à fond aux gunfights depuis le crasseux Kane & Lynch 2: Dog Days. De l'eau a coulé sous les ponts et de ce qu'on en a vu, le titre n'a pas l'air de se prendre trop la tête avec, privilégiant la pyrotechnie, le combat en couverture et les cascades improbables pour nous en mettre plein les yeux. Voilà la recette du Martini au shaker d'IO Interactive. Est-ce qu'ils trouveront le bon dosage pour faire un bon 007 ? Réponse en 2026 sur PC et consoles.

