PREVIEW
Gamescom 2025 : les indés (ou presque) en vrac #1
Développeur / Editeur : Thunderful Publishing Playstack To The Sky WereBuff Studio D-CELL Games Brain Jar Games
La Gamescom, ce sont des rendez-vous bien sages en zone business dans des box climatisés au calme. Mais ce sont aussi des previews impromptues entre deux halls, des rendez-vous dans des hôtels (si si), la cohue des fameux halls 10.1 et 10.2 du Koelnmesse dédiés aux indépendants ou presque et dans lesquels on essaye tant bien que mal de trouver une aiguille dans une botte de foin car des centaines de jeux y sont présentés. Et plus le temps passe, plus les halls se blindent de titres collés les uns aux autres. On a eu toutes les peines du monde à trouver ceux qu'on avait repérés et encore plus à y jouer dans de bonnes conditions, alors que des hordes d'Allemands beuglaient à côté. Enfin bref, on vous livre ici un petit florilège des indés qu'on a réussi à voir pendant une poignée de minutes à la Gamescom.
Kumarn: The Wandering Spirit
Présenté par ses développeurs sur le pavillon thaïlandais qui était à l'honneur cette année, Kumarn est un Little Nightmares-like à la sauce thaï. Comprenez qu'on y dirigera un petit personnage chétif de quelques dizaines de centimètres de haut dans un univers macabre peuplé de créatures démoniaques issues du folklore thaïlandais. On y croisera également des animaux fantastiques comme un cheval zébré dodu qui nous accompagnera quelque temps et nous aidera même à grimper sur des planches, sous une maison.
Pour le reste, le jeu est vraiment calqué sur la série de Tarsier Studios, avec beaucoup de choses qui se passent dans les décors, quelques phases de légère infiltration où il ne faudra pas se faire voir par les ennemis, des courses poursuites et des morts à répétition causées par des dangers dans l'environnement. De plus, les contrôles sont aussi mollassons que dans l'original, ce qui occasionne pas mal de ratés dans les sauts, le temps qu'on s'y habitue. Au final, on ne passe pas un mauvais moment et cette immersion dans la culture thaï a un petit côté rafraîchissant. Le titre n'a pas de date de sortie spécifique, mais on table sur un début 2026 sur PC en priorité.
Pour le reste, le jeu est vraiment calqué sur la série de Tarsier Studios, avec beaucoup de choses qui se passent dans les décors, quelques phases de légère infiltration où il ne faudra pas se faire voir par les ennemis, des courses poursuites et des morts à répétition causées par des dangers dans l'environnement. De plus, les contrôles sont aussi mollassons que dans l'original, ce qui occasionne pas mal de ratés dans les sauts, le temps qu'on s'y habitue. Au final, on ne passe pas un mauvais moment et cette immersion dans la culture thaï a un petit côté rafraîchissant. Le titre n'a pas de date de sortie spécifique, mais on table sur un début 2026 sur PC en priorité.
UNBEATABLE
GOTY en approche ? Ça faisait longtemps que j'avais envie de jouer à UNBEATABLE et sa présence sur le salon a été le prétexte idéal. Pour rappel, dans ce jeu d'action musical, la musique est illégale et on commet des crimes. Par crimes, on entend se bastonner avec des gens dans différents niveaux et taper au rythme de l'incroyable bande originale composée par la D-CELL SOUND TEAM. Non mais sérieux, mettez votre casque et jetez un oeil à la bande-annonce ci-dessous et revenez commenter ici si elle ne vous met pas les poils ! La campagne du jeu durera entre six et huit heures et comprendra de la plateforme et beaucoup d'action, entrecoupée de phases plus stylisées dans des mini-jeux. L'histoire est narrée dans des séquences anime de toute beauté. Mais pour la Gamescom, son éditeur Playstack avait ramené le mode arcade du jeu qui se propose à la manière d'un Dance Dance Revolution à l'horizontale de choisir l'un des morceaux de la BO, une difficulté et d'essayer de taper le meilleur score dans un mini-jeu de baston à la Kung Fu sur un plan 2D.
Côté gameplay, coups faibles et coups forts permettent de taper en rythme avec les icônes qui défilent à droite et gauche. On obtient un Perfect en attendant la toute dernière milliseconde avant de frapper le bouton de la manette. Parfois, le jeu nous demande de maintenir un bouton pendant un certain temps, voire de combiner un maintien et la frappe d'un autre, ou d'en frapper deux en même temps. C'est basique et honnêtement, tout le sel du jeu vient de sa bande originale et de son look ravageur. Mais ça fonctionne à 1000 % sur moi et j'ai hâte de voir ce que la campagne a dans le ventre à sa sortie le 6 novembre sur PC et consoles.
Côté gameplay, coups faibles et coups forts permettent de taper en rythme avec les icônes qui défilent à droite et gauche. On obtient un Perfect en attendant la toute dernière milliseconde avant de frapper le bouton de la manette. Parfois, le jeu nous demande de maintenir un bouton pendant un certain temps, voire de combiner un maintien et la frappe d'un autre, ou d'en frapper deux en même temps. C'est basique et honnêtement, tout le sel du jeu vient de sa bande originale et de son look ravageur. Mais ça fonctionne à 1000 % sur moi et j'ai hâte de voir ce que la campagne a dans le ventre à sa sortie le 6 novembre sur PC et consoles.
Godbreakers
Je m'étais promis de ne pas aller voir de rogue-likes à la Gamescom, mais mon rendez-vous indiquait juste "Unannounced To The Sky game" et je me suis fait avoir comme un bleu. Bon, c'est pas non plus dramatique, car le premier titre de ces vétérans propose des mécaniques qui gomment un peu l'aspect rogue. Il sera question d'un jeu d'action à la troisième personne, jouable d'un à quatre joueurs et dans lequel on absorbera les pouvoirs des ennemis pour les leur balancer à la tronche. Le combat est fluide et ultra nerveux grâce à un dash réutilisable à l'infini et qui annule toutes nos animations, y compris celles des coups spéciaux. Plus de raison de crier sur le jeu lorsqu'on mourra bêtement. Dans les faits, ça marche bien et c'est assez plaisant.
Je n'ai malheureusement pas pu voir en quoi consistaient exactement les upgrades permanentes du titre, par manque de temps. Par contre, il faut noter l'honnêteté de la démarche du studio, puisqu'ils ont soft-launch une démo alpha sans profiter d'un Steam Next Fest pour jauger l'engouement des joueurs et qu'ils ont la volonté de sortir Godbreakers une bonne fois pour toutes, sans se perdre dans un accès anticipé interminable. La démo du jeu est dès à présent disponible sur Steam et la sortie est prévue pour la fin de l'année sur PS5 et PC.
Je n'ai malheureusement pas pu voir en quoi consistaient exactement les upgrades permanentes du titre, par manque de temps. Par contre, il faut noter l'honnêteté de la démarche du studio, puisqu'ils ont soft-launch une démo alpha sans profiter d'un Steam Next Fest pour jauger l'engouement des joueurs et qu'ils ont la volonté de sortir Godbreakers une bonne fois pour toutes, sans se perdre dans un accès anticipé interminable. La démo du jeu est dès à présent disponible sur Steam et la sortie est prévue pour la fin de l'année sur PS5 et PC.
Dead as Disco
Encore un jeu de baston en rythme ! Celui-là a déjà eu droit à sa démo pendant le dernier Steam Next Fest, mais j'avais vraiment envie d'en voir plus. J'ai donc rejoint son directeur créatif dans le lobby d'un hôtel proche du Koenlmesse pour découvrir deux nouveaux niveaux dont un qui n'est même pas encore passé par la phase de playtest. Dans Dead as Disco, on joue l'icône déchue Charlie Disco, fraîchement ressuscitée pour une nuit en enfer musical, alors qu'elle doit retrouver les anciens membres de son groupe et les réunir pour un dernier buff d'anthologie. La différence avec d'autres titres du genre est que c'est le jeu qui calque nos coups en temps réel avec le BPM de la bande originale. On on a juste à faire les plus beaux enchaînements pour vider la barre de vie des sacs à PV d'en face le plus vite possible. Il y a une vraie vibe Batman Arkham dans les combats, alors qu'on passe d'un ennemi à l'autre en une glissade. La bande son est assez dingue avec un remake de Maniac qui donne la pêche et d'autres morceaux qui vont taper dans la pop, le rap, l'EDM ou le rock, en fonction des niveaux (et du genre affectionné par le membre du groupe à ralier). Les niveaux se terminent par un combat de boss épique en plusieurs phases et on transpire pas mal sur sa manette en tentant les meilleurs combos, tout en évitant les coups des sbires du boss et autres attaques AOE.
Les développeurs m'ont également présenté le mode personnalisation permettant d'embarquer ses MP3 dans le titre, de créer des playlists et de jouer au rythme de leur BPM. C'est vraiment simple comme bonjour et on m'a raconté l'anecdote d'un artiste RAP indépendant qui a fait son clip avec le jeu à l'aide de cette fonctionnalité. Dead as Disco a une sacré communauté à qui le studio confie ses playtests. Si ça vous chante, vous pouvez vous rendre sur leur Discord pour en savoir plus. Le titre est toujours en développement et n'est pas prévu avant le début de l'année prochaine sur PC.
Les développeurs m'ont également présenté le mode personnalisation permettant d'embarquer ses MP3 dans le titre, de créer des playlists et de jouer au rythme de leur BPM. C'est vraiment simple comme bonjour et on m'a raconté l'anecdote d'un artiste RAP indépendant qui a fait son clip avec le jeu à l'aide de cette fonctionnalité. Dead as Disco a une sacré communauté à qui le studio confie ses playtests. Si ça vous chante, vous pouvez vous rendre sur leur Discord pour en savoir plus. Le titre est toujours en développement et n'est pas prévu avant le début de l'année prochaine sur PC.