Connexion
Pour récupérer votre compte, veuillez saisir votre adresse email. Vous allez recevoir un email contenant une adresse pour récupérer votre compte.
Inscription
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation du site et de nous vendre votre âme pour un euro symbolique. Amusez vous, mais pliez vous à la charte.

Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
PREVIEW

Gamescom 2025 : première peur avec Resident Evil Requiem

Frostis Advance par Frostis Advance,  email  @SW-5831-6614-4024
Développeur / Editeur : Capcom
Supports : PC / PS5 / Xbox Series
Parmi tous les jeux que j’ai pu essayer pour le moment lors de la Gamescom 2025, je pense que Resident Evil Requiem se place en première position de mes attentes et qu’il est suivi de deux autres titres de chez Capcom. Autant dire que l’éditeur et développeur japonais m’a fait forte impression. Et honnêtement, c’était presque une évidence.
Depuis son annonce le 7 juin dernier, Resident Evil Requiem me hante un petit peu. Déjà parce que je n’ai pas du tout terminé Resident Evil 7: Biohazard (2017) et Resident Evil Village (2021), choses qu’il faudra évidemment résoudre avant la sortie de RE9, prévue pour le 27 février 2026. Aussi parce que l’équipe derrière ce projet est hyper talentueuse, avec notamment Koshi Nakanishi dans le rôle de director, lui qui a su relever la série avec RE7.

Mais également parce que l’histoire et l’angle pris lorgnent très clairement sur un retour aux sources : retour à Raccoon City et à la peur viscérale. Celle qui nous fait trembler au moindre bruit. Celle qui nous fait perdre un peu de nos moyens, parce que notre personnage n’est pas une arme de guerre avec des gros muscles, et c’est exactement le cas avec Grace Ashcroft, l'héroïne de cet épisode. Il s’agit d’une inspectrice du FBI, plutôt axée sur la documentation que sur la guerre contre les morts-vivants et autres créatures bizarres, qui va devoir partir sur le terrain afin d’enquêter sur une scène de crime, située à l’hôtel Remwood.

La démo à laquelle j’ai joué débute exactement au moment où Grace se retrouve la tête en bas dans la première bande-annonce. Dès les premières secondes, mon sang s’est glacé et je me suis mis à angoisser de peur que Grace ne parvienne pas à s'extirper de cette situation. Heureusement, elle trouve un moyen de se détacher, et c’est là que la partie commence, directement en vue FPS. Magie du RE Engine, les scènes cinématiques sont tournées avec le moteur du jeu, et de fait, les enchaînements entre les vidéos et le jeu en tant que tel se font tout en douceur.


Je me retrouve donc aux commandes de Grace, dans un bâtiment ressemblant à un hôtel, proposant quelques chambres, un hall d’accueil, mais aussi une autre pièce faisant office de pharmacie. Est-ce vraiment un hôtel ou tout autre chose ? La suite se déroule comme dans beaucoup d’épisodes de la série, avec des déplacements assez lents (ce qui est normal dans le cas de Grace, vu comment elle a morflé), puis la découverte d’objets, d'une porte verrouillée par ici ou d’une grille fermée électriquement par là. Et c’est d’ailleurs cette énigme qu’il fallait résoudre : trouver ce qui peut ressembler à un fusible pour ouvrir cette grille et avancer.

Mais c’est aussi là que ça se corse, puisqu'au moment où j'avance tranquillement tel un joueur qui n’a peur de rien, je me retrouve nez à nez avec un cadavre… sur lequel se pose délicatement une énorme main avec de grands ongles, appartenant à un monstre immonde, sorte de mamie de trois mètres de haut à moitié morte mais qui semble vouloir faire de moi son repas. S’en suit une course poursuite, sorte de jeu du chat et de la souris, avec un chat qui me retrouve assez facilement si je fais trop de bruit ou si j'émets trop de lumière.

Et c’est là la seconde (troisième ? quatrième ?) baffe que je me prends, puisque le jeu est tout bonnement à tomber par terre. Artistiquement, c’est impeccable, le tout étant fortement aidé par un éclairage sans faille. Néanmoins, je conseille fortement de jouer avec un écran de qualité, parce qu’il serait dommage que cette pénombre devienne finalement grise. Côté sound design, c’est aussi une claque en pleine tête et cela joue fortement sur le ressenti que l’on peut avoir. En effet, comme je l’ai dit plus haut, Grace “ne pousse pas à la salle huit heures par jour” et ne peut donc pas se battre frontalement contre une bestiole des Enfers. Elle s'essouffle, elle a peur, elle le dit clairement à plusieurs moments et on se met à ressentir cette peur avec elle, à essayer de trouver une solution pour ne pas crever au prochain couloir un peu sombre.

Quand l’équipe de développement avait dit vouloir nous faire ressentir la peur, je pense qu’elle a réussi. En tout cas, cette session hands-on me l’a prouvé assez facilement. Notons aussi que j’ai réussi à atteindre la fin de la démo en vue FPS, mais qu’il était tout aussi possible de le faire en vue à la troisième personne, si jamais vous préférez. Reste maintenant à patienter jusqu’en février. Ou peut-être un peu avant, si Capcom nous propose une démo sur PS5, Xbox Series X|S et PC.

SCREENSHOTS

Rechercher sur Factornews