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Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
ARTICLE

Gamescom 2019 : le bilan de Factornews

Frostis Advance par Frostis Advance,  email  @FrostisAdvance
En mars dernier, nous vous annoncions que cette année, nous ferions l’impasse sur un déplacement à Los Angeles et son E3 2019, afin de privilégier Cologne et sa Gamescom 2019. Choix payant pour Factornews ?
C’est certain, Cologne est une ville un peu moins sexy et tape à l’œil que Los Angeles. Pas de palmier, pas de plage, pas de repas à l’américaine, un peu moins de soleil, mais Cologne n’en reste pas moins une très jolie ville, proposant des bières et un énorme salon de jeux vidéo dans son gigantesque Kölnmesse : la fameuse Gamescom. Evidemment bien plus jeune que l’E3 (né en 1995), le salon allemand n’en reste pas moins une référence en la matière depuis sa première édition en 2009. Oui mais voilà, normalement et via ce que nous disons dans les règles de notre Tipeee, dès le palier des 250€ / mois atteint, le but est la « Couverture sur place du salon de l’E3 à Los Angeles ». Alors pourquoi avoir fait l’impasse sur l’E3 cette année ?

Comme le détaillait Nicaulas dans l’actualité de l’époque, ce n’est pas un problème d’argent. À l’heure où j’écris ces lignes, vous nous soutenez à hauteur de 341€ / mois (encore merci pour cela !), tandis que celles et ceux qui ne peuvent pas donner d’argent nous soutiennent de diverses autres manières, via des commentaires dans les articles, des tweets, des RT, des likes, des follows, etc. (et merci aussi pour ça !). Reste tout de même la question du pourquoi choisir Cologne plutôt que Los Angeles ? Tout simplement parce que cette année, il nous a semblé préférable d’aller voir ce qui se passe à la Gamescom 2019 d'un point de vue purement business. Entre deux générations de consoles, l’E3 2019 a été déserté par Sony qui a préféré ne pas faire de conférence, tandis que Microsoft a fait son show sans trop en dévoiler, tout en sachant aussi que Nintendo allait faire un Nintendo Direct. Quant aux différents éditeurs, nous sommes en très bonnes relations avec eux et nous avons divers moyens de tester leurs jeux, que ce soit à Paris ou dans d'autres villes, directement dans leurs studios. Bref cette année, rien de bien nouveau sous le soleil de l’E3, et nous préférons y aller l’année prochaine, sauf problème financier ou autre. 
 

Les finances post-Gamescom 2019

On fera notre bilan annuel en avril, à la date anniversaire du lancement du Tipeee comme on en a pris l'habitude. Néanmoins, la Gamescom représentant un poste de dépenses plutôt important, on va prendre quelques instants pour détailler ce que ça nous a coûté.

C'est donc l'occasion de lister à nouveau toutes les solutions à votre disposition si vous souhaitez nous filer un petit coup de pouce de temps en temps.
  • Notre Tipeee, sur lequel vous pouvez choisir de déposer un pouboire à l'unité ou mensuellement.
  • Notre Clipeee, qui se trouve sur notre page Tipeee, vous propose de regarder un clip musical pour que nous gagnions une petite part des revenus générés.
  • Notre chaîne Twitch, à laquelle vous pouvez vous abonner normalement, mais aussi en nous versant 2,50€ par mois. Notez cependant que si vous avez déjà un abonnement Amazon Prime, vous pouvez vous abonner chaque mois gratuitement à une chaîne, qui recevra quand même les 2,50€. L'avantage c'est que vous n'avez rien à verser en plus, l'inconvénient c'est qu'il faut renouveler votre abonnement tous les mois. Vous pouvez aussi nous refiler des bits, même si on n'est pas bien sûr d'avoir compris comment ça fonctionne. Voici le tuto pour vous aider.
  • Notre boutique Spreadshirt est en attente d'une refonte à laquelle on n'a pas encore trouvé le temps de se consacrer. On va essayer de diversifier les produits et les designs, et de réduire les prix si c'est possible, étant donné qu'ils sont un peu prohibitifs pour l'instant. Dans les cartons depuis plusieurs mois, une boutique Teespring pourrait bientôt voir le jour, avec des produits plus abordables.
Côté dépenses, celles liées à la Gamescom représentent un montant total de 637,30€. C'est à la fois moins et plus que prévu. Moins parce que pour diverses raisons un seul billet de train a été pris en charge par Factor, pour 59,90€, soit un montant incomparablement plus faible que les centaines d'euros que nous auraient coûté les billets d'avion pour l'E3. Plus, parce qu'on a eu un retard à l'allumage en ce qui concerne la réservation du logement, et qu'on a donc dû régler une facture assez salée : 577,40€ pour 3 jours, soit un montant incomparablement plus élevé que les deux bouteilles d'Henri Bardouin que nous auraient coûté la location du salon de CBL. Nous avons évidemment eu des dépenses sur place (de la nourriture principalement, la Gamescom prenant en charge les billets de tram), mais nous les prenons à notre charge comme les billets de train. Pour celles et ceux qui se poseraient la question, le budget global du salon s'élève à environ 900€ pour 2 personnes pendant 3 jours.

Notez par ailleurs qu'on a déjà prévu le déplacement de billou95 à Londres pour l'EGX en octobre, pour un budget raisonnable de 313,95€.

Gamescom ou l’organisation au top

Mais alors, comment c’était la Gamescom 2019 pour l’équipe de Factornews, avec seulement deux personnes ayant fait le déplacement du 19 au 23 août ? Nicaulas vous dirait probablement « fatiguant et intéressant ». De mon côté, j’ai un peu plus la patate et je supporte mieux la foule, donc je dirais « excitant, intéressant et hyper bien organisé ». Parce que oui, vous êtes nombreux à vous demander comment est organisé cet énorme salon. Cette année, le bilan a encore grimpé d'un cran : 373 000 visiteurs, avec une surface d’exposition de 218 000m² s’étalant sur 11 halls. Un découpage aux petits oignons, qui se traduit aussi par un salon vraiment très grand, mais aussi extrêmement pratique pour nous.

Concrètement, cela se traduit par le fait que, contrairement à nos salons français type Paris Games Week (qui annonce 316 000 visiteurs pour 80 000m² pour l'édition 2018, on y croit) et Japan Expo (240 000 visiteurs pour 140 000 m² pour cette année), les organisateurs ont décidé de couper le salon en deux parties bien distinctes : une partie pour le grand public et une autre pour le business et la presse. De ce fait, sur les 11 halls disponibles, seul les halls 5, 6, 7, 8, 9 et 10 étaient accessibles pour le grand public. C’est typiquement là où il est possible de trouver les énormes stands ouverts des constructeurs et éditeurs. Tout le monde était présent, du trio Nintendo, Microsoft et Sony, en passant par Google Stadia, Netflix et Facebook, sans oublier les éditeurs plus habituels types Square Enix, Capcom, Bandai Namco, Take-Two Interactive, Electronic Arts et autres Konami ou Focus Home Interactive. Évidemment, c’est un peu le bordel avec des lumières partout, de la musique à fond, des écrans à n’en plus finir et du monde, du monde et encore du monde. Et il est tout de même bon de préciser que les cosplayeurs ont droit à leur demi-hall dédié, tandis que les boutiques occupent quant à elles un hall et demi. Et sachez que certains halls sont sur deux étages, histoire de se perdre encore plus facilement. Pour mieux vous rendre compte du monde qui peuple les différentes allées, rendez-vous sur le Flickr officiel de la Gamescom.



Mais vous vous doutez bien que les quelques 6000 journalistes sur place, dont Factornews, ne se sont pas tapés les 3h de queue pour aller jouer à Need for Speed Heat sur le stand public. Du fait du découpage des halls, les stands de 1 à 4 sont exclusivement réservés au business et à la presse, avec dans le lot, les halls 2 et 4 sur deux étages. Là, l’ambiance est vraiment différente, plus pro et surtout, bien moins bruyante. J’ai été très surpris de me balader dans les allées toutes calmes, ou plutôt des couloirs, puisqu’en lieu et place d’avoir des stands ouverts comme dans la partie publique, là, tout est fermé. Et quand je dis fermé, c’est même plutôt cloisonné, avec des murs de 4m de haut. Du coup, il est impossible de jouer et même de voir un jeu sans avoir pris rendez-vous en amont avec le service presse ou le développeur directement.

Et c’est là que cette organisation prend tout son sens. Ok, nous avons eu un agenda plus que chargé Nicaulas et moi, avec un peu plus de 70 jeux testés en 3 jours, mais au moins, le temps d’attente n’existe pas. C’est un peu sportif et il faut enchainer les rendez-vous en français ou anglais, dans des halls différents avec parfois 5 minutes de battement entre deux rancards, mais c’est bien plus appréciable qu’une PGW dans laquelle il est presque impossible d’essayer un jeu dans de bonnes conditions. Ah oui, notez aussi que tous les jeux ne sont pas logés à la même enseigne. Lors de mon essai de NBA 2K20, j’étais confortablement installé dans un petit fauteuil, dans une salle de l'énorme stand 2K Games, qui avait même prévu une sorte de cafétéria avec boisson à volontés, afin de patienter ou de juste prendre une pause. Pour d’autres jeux, il faut parfois se donner rendez-vous via SMS en disant « ok, en bas de l’escalier du hall 4.1, ya une petite table, on peut se faire ça là ». Mais c’est aussi tout le fun de ce salon. En plus des bières.

Nos previews et podcasts

Vous l’avez probablement remarqué, nous n’avons pas chômé lors de cette Gamescom 2019, et même si tout ce que nous avons essayé n’aura pas droit à une preview (certains jeux auront directement leur test, vu la date de sortie), voici ce que nous vous proposons :
Voici donc qui boucle enfin, un mois après le salon, notre couverture de la Gamescom 2019. On attendra évidemment de voir comment les choses se dérouleront à l'approche de l'E3 2020, mais au vu de l'excellent cru allemand de cette année, il n'est pas impossible qu'on privilégie à nouveau la Gamescom l'an prochain.
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