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Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
PREVIEW

Gamescom 2025 : premiers frissons lunaires dans Routine

billou95 par billou95,  email  @billou_95
Développeur / Editeur : Lunar Software Raw Fury
Supports : PC / Xbox Series
Treize ans qu'on l'attend celui-là, entre reports et pertes de signe de vie à répétition. Alors, quand on m'a proposé de jouer, OUI ENFIN JOUER POUR DE VRAI à Routine, je l'ai religieusement posé comme mon tout premier rendez-vous de cette Gamescom 2025. Et après une petite demi-heure de prise en main, je comprends mieux sa longue gestation.
C'est donc la tronche à moitié enfarinée après un premier podcast enregistré tardivement la veille que je me pointe chez Raw Fury pour un rendez-vous en toute intimité avec Aaron Foster, le fondateur du studio Lunar Software qui officie comme designer et artiste sur Routine. Après une brève introduction du jeu, où il me présente une build de son FPS horrifique qui comprend un petit tutoriel bricolé et une mission faite pour la Gamescom, la démo commence. La Lune apparaît doucement depuis le haut de l'écran, comme si on se préparait à un alunissage à bord d'un rover et très vite les synthés nous mettent dans l'ambiance jusqu'à ce que le titre surgisse en gros plan accompagné d'un boum audio déstructuré. Quelques instants plus tard, on se retrouve dans la base lunaire abandonnée qu'il va nous être donné d'explorer.

Routine nous met dans la peau d'un ingénieur envoyé sur place pour on ne sait quelle raison et qui va devoir survivre dans un monde où les humains sont les proies de toutes les machines qui y ont élu domicile. Posé sur un bureau dans l'une des pièces du niveau tutoriel, l'outil d'assistance pour cosmonaute (OAC) sera définitivement le meilleur ami de l'homme dans ce rétro-futur bloqué dans les années 80.
 
Ce gros machin prenant la forme d'un pistolet à clous est doté d'une batterie amovible, d'un écran CRT façon TV Sony portable au taux de rafraîchissement... d'époque et de toute une flopée de modules interchangeables (générateur d'impulsions électromagnétiques, lecteur ultraviolet, flash, etc.). Comble du kitch, la trousse à outil transportable est équipée d'un bouton Degauss permettant de démagnétiser le tube cathodique à la volée, créant un délicieux son que tous les possesseurs de moniteur iiyama 22" apprécieront. L'OAC permet également d'activer différents écrans et projecteurs présents dans le jeu. Une fois en fonction, on les contrôle en passant la souris dessus, à la manière des écrans de DOOM 2016, ce qui renforce l'immersion.

Le studio a même créé un mini-système d'exploitation très dans l'esprit AmigaOS avec des fenêtres que l'on peut réduire ou fermer. On trouvera régulièrement des menus permettant d'ouvrir ou verrouiller des portes (pratique pour se créer des couloirs de sécurité dans la base et bloquer les robots qui y rodent), un vrai faux manuel de l'OAC qui viendra se compléter à chaque acquisition de module et divers outils dont un lecteur d'emails et de vidéos.

 
Après ces premiers pas, notre session nous transporte dans la mission dédiée à la Gamescom, plus loin dans la station. Il ne faut pas longtemps pour tomber nez à nez avec un premier robot tueur en pleine ronde. À peine nous voit-il de loin qu'il commence à hurler des sons mécaniques et se diriger rapidement vers nous. Machinalement, on tente de lui griller le servomoteur à l'aide de l'impulsion électromagnétique de l'OAC... et on se prend une belle baffe. Bon Ok, la fuite semble la meilleure option. Et ça tombe bien puisqu'une petite trappe permet de se faufiler dans une pièce plus loin. Sauf que le robot n'est pas bête et nous retrouve rapidement.

Après avoir détalé comme un dératé, on se retrouve enfin dans une salle de repos remplie de vieilles bornes d'arcade. Là, on désactive la porte permettant d'aller choper un autre module pour l'OAC et on sort de notre tanière en scrutant à l'oreille les éventuels blip-blip et les pas lourds du robot. Les minutes sont longues alors qu'on avance à pas feutré dans les artères de la station. On serre les fesses et on arrive tant bien que mal dans l'armurerie. Puis on s'équipe du module de vision ultraviolet qui permet de comprendre le code d'accès à une autre porte tapé à maintes reprises par un administrateur sur l'un des écrans.
 
Notre démo s'arrête hélas là, mais on vient d'assister à un truc. Des sensations que je n'avais pas franchement ressenties depuis le tout premier BioShock. L'oppression de la station, cet OAC. très tactile, fait de plein de bidules qu'on peut tirer vers nous, déclencher, comme si on jouait avec un vieux radio cassette. Son développeur se garde encore bien de tout nous dévoiler sur ce gadget. De toutes façons, on n'a pas envie d'en savoir plus. On veut juste s'immerger à nouveau dans ce monde et prendre de nouveau notre dose de rétro-futur.

La bande-annonce ci-dessous décrit bien l'univers fait de police Lucida Console diffusée sur des écrans enneigés de bruit et à moitié flous, ce mini-écran CRT de l'OAC au rafraîchissement volontairement haché, le sound design à tomber par terre du jeu et la foultitude de détails, que ce soit dans les emails ou les vidéos peu explicites qu'on déniche à droite et à gauche. On nous le promet cette fois-ci pour de vrai, Routine sort cette fin d'année sur PC et Xbox Series. Et bon sang, il donne sacrément envie !

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