Connexion
Pour récupérer votre compte, veuillez saisir votre adresse email. Vous allez recevoir un email contenant une adresse pour récupérer votre compte.
Inscription
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation du site et de nous vendre votre âme pour un euro symbolique. Amusez vous, mais pliez vous à la charte.

Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
PREVIEW

Gamescom 2025 : premiers dompteurs de machines dans Planet of Lana II: Children of the Leaf

billou95 par billou95,  email  @billou_95
Développeur / Editeur : Thunderful Publishing Wishfully
Supports : PC / Switch / PS5 / Xbox Series
Avec son aventure au gameplay simple, mais à la puissance narrative remarquable, accentuée par une bande originale qui vous prend aux tripes signée Takeshi Furukawa, la première pépite des Suédois de Wishfully s'est glissée tranquillement dans mes Fact'Or 2023. J'étais loin de m'imaginer que le jeu aurait une suite qui n'est pas ce titre par défaut suivant un premier succès, mais plus le second chapitre d'une histoire. Plus costaud à la fois dans son scénario et dans les puzzles qu'il présente, ce second volet est vu par ses développeurs comme l'accomplissement de leur vision, et j'ai pu m'y essayer pendant un petit peu plus qu'une demi-heure à la Gamescom.
"Je ne vous ferai donc pas de récapitulatif du premier jeu", m'a sorti son développeur présent pour la présentation, après notre première discussion où je lui avouais avoir lâché une larme à la fin de l'aventure. La suite, me dit-il, s'intéresse plus aux peuplades de la planète Novo. Un groupe de fanatiques semble d'ailleurs vouer un culte aux machines qu'ils contrôlent à leur convenance. Ainsi, les robots font leur retour, mais ne seront pas les plus perfides des ennemis rencontrés.

Notre démo divisée en trois bribes de gameplay commençait par un passage dans une région montagneuse et enneigée. Lana et son fidèle Mui devaient y traverser une base. L'occasion de découvrir les nouveautés du jeu en terme d'infiltration. Premier détail, on peut désormais contrôler Mui sur une plus grande distance, et les puzzles sont taillés pour cela. La petite boule de suif sur pattes peut aussi utiliser ses pouvoirs mentaux pour désactiver temporairement les machines, ce qui permet en quelques allers-retours de se sortir d'une situation d'apparence inextricable. Puis, on arrive dans un second niveau cette fois-ci aquatique.
 
Lana peut maintenant plonger pendant un certain temps, récupérer de l'oxygène sur certains éléments végétaux et utiliser des plantes d'eau comme plateformes qu'elle peut tirer derrière elle sur la surface pour transporter Mui bien au sec. On le sait, le bien-être des animaux de compagnie est important, surtout que les pouvoirs de la bestiole sont essentiels à notre survie dans un environnement hostile peuplé de requins tueurs. C'est aussi pour les développeurs le moyen de nous montrer des puzzles qu'ils disent à grande échelle, comprenez qui ne tiennent maintenant plus dans l'écran où évolue Lana. Grâce à son pouvoir d'hypnotisation des créatures, Mui va pouvoir faire bénéficier Lana des caractéristiques de la flore et la faune locales.



Dans ce niveau, la petite créature hypnotisait un poisson-globe qui avait comme capacité de cracher un nuage d'encre, idéal pour permettre à Lana de s'échapper du labyrinthe aquatique en toute sécurité. Le dernier niveau traversé quant à lui était un complexe industriel dans lequel le peuple de fanatiques avaient enfermé Mui et étudiaient son chant (qui a donné naissance au thème principal de la bande originale du jeu, ou est-ce l'inverse ?), ses pouvoirs et ce qui semble être une immense carte galactique que le petit bout projette lorsqu'on le caresse.
 
On devait tout d'abord utiliser un ordinateur à l'aide de Lana dans la pièce à côté pour afficher des blocs de couleur correspondant aux octaves de Mui (comme à la fin du premier), ce qui permettait de le libérer. En le contrôlant à distance, on faisait avancer les deux personnages toujours séparés par une paroi. Le puzzle final impliquait des blocs magnétiques qui interagissaient avec la gravité et qui nous a donné un peu de fil à retordre sur sa dernière ligne droite. La démo s'est terminée et on avait juste envie de jouer encore et encore au jeu. La patte du studio transpire dans chaque plan, ce génie de la mise en scène pour nous laisser profiter de la beauté de la planète, et on sent que les développeurs ont des idées de scénario en pagaille.

On retrouve à la baguette le maestro Furukawa et son thème aux cinq accords, qui vient toujours sublimer les paysages. Bref, Planet of Lana II: Children of the Leaf s'annonce comme un très très bon cru à venir l'année prochaine sur PC et consoles.

SCREENSHOTS

Rechercher sur Factornews