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Gamescom 2025 : premiers PTSD devant notre backlog sur GeForce NOW

billou95 par billou95,  email  @billou_95
Supports : PC / Mac / Geforce Now / Steam Deck
En marge de l'ogre Gamescom, Nvidia nous avait invités le mardi juste avant le salon à un événement pour faire la promotion de son RTX à tous les étages, à grand renfort de PC équipés de 5090 faisant tourner un line-up de jeux dont on ne manquera pas de vous parler dans les semaines qui viennent. Mais j'étais aussi curieux de découvrir les nouveautés de la solution de cloud gaming maison GeForce NOW à venir début septembre. Parce que mine de rien, c'est peut-être la plus grosse rentrée de la plateforme.
On commence par l'arrivée de Blackwell pour les plus fortunés, à savoir les comptes Ultime (21,99 € / mois), qui vont passer de la RTX 4080 à une RTX 5080 début septembre. Évidemment, cela veut dire passage au DLSS4 avec Multi Frame Generation, mais cela permet aussi plusieurs autres améliorations notables.

En premier lieu, grâce à la dernière mouture de Reflex, on passe de 240 FPS à 360 FPS en 1080p, ce qui ravira les joueurs friqués qui pratiquent l'e-sport. Nous avons pu faire l'essai sur site sur un client GeForce NOW diffusant Overwatch 2 sur un écran 360 Hz sur lequel était posé le fameux LDAT (Latency and Display Analysis Tool) du constructeur américain. La dernière fois que j'avais vu ce petit outil, c'était pour promouvoir la "faible" latence de Shadow à l'époque. Ici, il affichait une latence entre l'input (le clic) et l'action située entre 22 et 27 ms, pas mal !

On est ensuite passé sur une démo comparative entre deux versions de Black Myth: Wukong tournant sur des TV LG G5 à l'aide d'un compte Ultime câblé sur une 4080 et d'un autre sur une 5080. L'architecture Blackwell introduit un nouveau mode Cinematic Quality Streaming qui permet d'offrir en plus d'un sous-échantillonnage de la chrominance en 4:4:4 tout un ensemble d'algorithmes par IA permettant d'ajouter du piqué à l'image, ainsi qu'une nouvelle version de l'encodeur AV1 chargé de gommer les imperfections sur les zones les moins éclairées, réduisant en partie le bruit sur celles qui sont éloignées de la caméra sur l'image.

On l'attendait peut-être plutôt dès la mise à disposition du client dédié, et là on est plus sur une carotte qu'autre chose, mais les membres Premium (Perfomance et Ultime) pourront enfin profiter du rafraîchissement natif de leurs consoles PC portables : 90 Hz sur Steam Deck OLED et 4K à 120Hz sur Lenovo Legion Go S par exemple.

Là encore, on l'a testé sur les consoles en question et autant ça fait son petit effet sur le Deck, autant la build de Borderlands 4 qui tournait sur le Legion Go S avait des problèmes de pacing dès qu'on bougeait la caméra (en plus d'un lag prononcé lié, je pense, à l'utilisation d'une manette Xbox Series en Bluetooth) et ça rendait l'ensemble assez désagréable. On a même eu droit à un Indiana Jones et le Cercle ancien tournant en 5K à 120 Hz sur un client GeForce NOW pour macOS relié à un moniteur LG supportant cette définition.

Pour terminer avec la partie matérielle, on a eu l'agréable surprise de tester le premier volant nativement compatible avec GeForce NOW, à savoir le Logitech G920 sur The Crew Motorfest. Les ingénieurs de Nvidia nous ont confirmés que ça tournait même sur macOS et qu'ils réfléchissaient à intégrer d'autres constructeurs dans le futur. Côté prise en main, ça fonctionne très bien et le retour de force est très bien géré, sans latence perceptible.



On a ensuite continué sur la partie logicielle avec d'abord une démo anecdotique nous présentant l'intégration du client GeForce NOW dans Discord qui permettait de rejoindre la session Fortnite d'un de nos amis sur le réseau social sur simple pression d'un bouton. Un gadget loin de faire l'unanimité.

Par contre, pour moi, l'une des plus importantes nouvelles de ces dernières années dévoilée juste avant la Gamescom est la fonctionnalité Install-to-Play. Grâce à cette nouveauté, le catalogue GeForce NOW passe immédiatement de 2 300 à 4 500 jeux. L'astuce ? GeForce NOW autorise désormais l'installation sur un espace de stockage de session de 100 Go tout jeu Steam ayant été pré-approuvé par son développeur pour le streaming via le cloud. On imagine que ça couvre également tous les jeux Remote Play et on a hâte de tester ça plus en détail dans les semaines qui viennent.

J'ai poussé le vice jusqu'à essayer de trouver un vieux jeu du genre le regretté Greed Corp ou un titre plus du tout en vente sur Steam comme Blur parmi la liste présente sur notre compte Ultime de test sur place, mais sans grand succès. Alors, on s'est rabattus sur la démo de Ball x Pit. Après avoir cliqué dessus dans Geforce NOW, la VM instanciée charge puis ouvre le client Steam. Là, on choisit le jeu et on clique sur Installer comme si on était sur un PC local, puis sur Jouer. Le jeu se lance directement et est parfaitement jouable. À noter que tout n'est pas gratuit. Si Nvidia offre 100 Go de stockage, il n'est pas permanent et il faudra réinstaller le jeu à chaque session, ou alors passer à la caisse pour du stockage persistant : 200 Go pour 2,99 $ / mois, 500 Go pour 4,99 $ / mois ou 1 To pour 7,99 $ / mois (ouch, ça pique).

Plus le temps passe et plus GeForce NOW se rapproche doucement d'une solution comme Shadow, sans les complications liées à la gestion d'un Windows capricieux et d'une VM ralentie par des surcouches logicielles et réseau. L'arrivée d'Install-to-Play est pour moi le point fort de cette rentrée, car c'était peut-être ce qui me frustrait le plus avec GeForce NOW lors de mon précédent test. À voir quels seront les grands absents du backlog lors de la mise à disposition du service dans les semaines qui viennent.

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