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PREVIEW

Gamescom 2025 : première campagne européenne dans Valor Mortis

billou95 par billou95,  email  @billou_95
Développeur / Editeur : One More Level
Supports : PC / PS5 / Xbox Series
Après deux FPS ultra nerveux dans lesquels les chargements de sauvegardes etaient assez fréquents, les développeurs de la série Ghostrunner nous reviennent presque naturellement avec un Souls-like à la première personne. Ce qu'on n'avait pas vu venir par contre, c'est l'uchronie dans laquelle se déroule le jeu, en pleines guerres napoléoniennes qui auraient vrillé magie noire, morts-vivants et réinterprétations des réalités historiques. La bande-annonce diffusée pendant l'Opening Night Live donnait le ton et une fois le clavier et la souris en main, nous n'avons pas été déçus du voyage dans le temps !
La démo commence par le réveil d'entre les morts de notre héros, William, un soldat de l'armée napoléonienne ayant péri sur le champ de bataille, sur fond de discours de Napoléon himself. Après avoir retrouvé nos esprits et jeté un oeil au charnier tout autour de nous, on fait un point rapide sur l'inventaire. On ne dispose que d'une seule "arme" si l'on peut dire, le sabre briquet faisant partie du paquetage de base du soldat de l'époque. Premiers pas dans la brume et premier ennemi rencontré, pas de doute, c'est bien l'un des nôtres, affublé de son shako de combat. Pour cette première altercation, on décide d'avancer à pas feutrés et de l'éliminer à la déloyale, d'un coup dans le dos. Plus loin, une autre âme égarée. Sauf qu'elle ne semble plus avoir toute sa tête et se jette sur nous en mugissant un cri sourd.

L'occasion de découvrir un peu les mouvements de base du héros. Tout d'abord, une parade à l'épée qui, si elle est bien orchestrée, permet de rétorquer et de finir la plupart des ennemis de base en leur tranchant la tête d'un coup sec. Surtout, un dash ultra rapide hérité des jeux d'action précédents du développeur permet d'esquiver dans toutes les directions et de fondre rapidement sur les adversaires. On déchante quand même rapidement, la faute à une barre d'endurance qui se vide certes moins vite que dans un Souls traditionnel, mais qui limite nos réflexes de bourrinage intensif.

 
On avance, on se remémore les discours galvanisants de l'empereur et des bribes de conversations entre soldats tout en explorant un campement et on déniche bientôt une seconde arme, le pistolet. Grâce à lui, William peut faire exploser les points faibles en nephtoglobine des ennemis, qui se présentent comme de gros furoncles sur leur corps ou leur tête et, ce faisant, leur asséner un gros paquet de dégâts. Le pistolet peut également servir à débloquer certains passages vers des boss annexes (dont un assez costaud sur notre démo) et quelques coffres. Évidemment, il possède des munitions limitées qui se rechargeront aux lanternes et il faudra donc veiller à l'utiliser en priorité pour entamer la barre de vie des plus gros monstres rencontrés. Après avoir déambulé pendant un petit quart d'heure, on débloque notre premier sort, la transmutation enflammée, qui permet de consommer de la nephtoglobine pour incinérer certaines racines bloquant le passage ou entamer la barre de vie d'un groupe de morts-vivants.

Comme dans un Dark Souls, on regagne de la nephtoglobine et des munitions pour le pistolet en se reposant aux lanternes posées ici et là sur le champ de bataille. On y consomme aussi ses catalyseurs récupérés sur les cadavres des ennemis dans un arbre de compétences assez intéressant : gain de vie max supplémentaire, points d'endurance, mais aussi divers bonus comme un pourcentage de dommages en cas de parade réussie, etc.
 
Plus on utilise de catalyseurs et plus on remplit une jauge qui permet de débloquer des tiers de compétences supplémentaires. Arrivé à certains paliers sur la jauge, on peut même enficher une rune qui agit comme un mutator sur notre manière de jouer, par exemple en revisitant le comportement des fioles d'absinthe (?) qui ne rendent plus de la vie, tâche désormais dévolue à l'incinération des ennemis, mais de la nephtoglobine. On sent bien que les développeurs se sont amusés avec ce système qui permet de complètement changer les règles du jeu et quelque part de faciliter la vie à ceux qui ne sont pas forcément à l'aise avec l'une ou l'autre de ces mécaniques. Puis la démo se poursuit avec la rencontre de nouvelles abominations jusqu'à arriver à un boss nous demandant d'utiliser tout ce que l'on a appris jusque-là pour réussir à l'abattre.

Je ne suis pas fan des Souls-like mais j'ai apprécié ma session de jeu sur Valor Mortis. La proposition est intéressante et le changement de perspective me semble aider à l'appréciation des distances de toucher et d'esquive, bien qu'on rate encore quelques estocs à ce stade d'avancement du développement. On y retrouve aussi pas mal de l'action punchy des productions du studio One More Level, ce qui gomme l'aspect pataud du Souls classique. Enfin, chaque affrontement paraît avoir été méticuleusement confectionné par ses développeurs. On nous parle par exemple d'un léger ajustement du FOV à la volée lors des combats contre les boss pour que l'on se rende bien compte de l'allonge d'un ennemi. On ne manquera pas d'en reparler l'année prochaine.

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