PREVIEW
Gamescom 2025 : premier test de Rorschach dans Cronos: The New Dawn
Développeur / Editeur : Bloober Team
Les infatigables de Bloober Team n'en finissent plus de sortir des projets. Après le remake de Layers of Fear et celui de Silent Hill 2 l'année dernière, c'est cette fois-ci une toute nouvelle IP qui sort de leurs terres définitivement fertiles. Et quoi de mieux qu'un jeu d'horreur pour promouvoir le pays ? Cronos: The New Dawn se déroule dans une Pologne rétrofuturiste bloquée dans les années 80 et ravagée par Le Changement, un événement cataclysmique qui a transformé le pays en une zone interdite peuplée d'abominations. On y joue Le Voyageur ND-3576, un personnage envoyé dans le temps pour extraire des gens de cette réalité et pourquoi pas sauver les restes de l'humanité.
Le jeu sortant le 5 septembre prochain, nous avons pu essayer toute sa première heure, jusqu'à l'apparition de l'écran titre. L'aventure commence dans une capsule temporelle, alors que des sirènes retentissent. Une voix robotique s'adresse au Voyageur dans son scaphandre et lui demande de se soumettre à un obscur test de Rorschach avant d'énoncer le but de sa mission : retrouver le cadavre de son prédécesseur et continuer sa mystérieuse mission. La capsule s'ouvre enfin, non sans l'aide du Voyageur, l'occasion de prendre en main le flingue multifonction du jeu pour dessouder la coque, et nous voilà arrivé à destination. En sortant, on découvre ce qui reste de la Pologne après le cataclysme.Un monde plongé dans une pénombre perpétuelle et des lieux dévastés où persistent les vestiges d'une humanité au bord de la catastrophe. Premier constat, notre héroïne est alourdie par ce scaphandre et chaque pas est lent et lui demande des efforts constants. On sent immédiatement le clin d'oeil à un certain Dead Space, dans cette manière pesante de se déplacer. En se baladant et en lisant les notes présentes dans l'environnement, on comprend qu'un mystérieux virus aurait commencé à décimer la population et que les autorités avait tenté de mettre en place une quarantaine, en vain.
On traverse notre premier bâtiment en ruines et on rencontre rapidement l'une des créatures qui peuplent cette réalité, les Orphelins. Si ces monstres ont des formes humanoïdes, ils ont surtout des enchevêtrements de boyaux à la place des bras, leur octroyant une sacrée allonge. Ici, on privilégiera le combat à distance plutôt que le corps-à-corps. Ça tombe bien, notre pistolet est là pour ça et il pourra être régulièrement mis à jour pendant l'aventure.
Pour l'instant, deux modes de tir sont à disposition, puisant chacun dans notre réserve de munitions : un tir rapide et un autre chargé, permettant de venir à bout des créatures en consommant forcément moins de balles, mais demandant en contrepartie de laisser appuyer sur la détente durant quelques secondes, nous rendant extrêmement vulnérables aux attaques ennemies. À peine quelques traversées de bâtiments en ruines plus tard, le titre nous explique la deuxième composante de ses combats qui leur donneront tout leur sel, la fusion.

En effet, il ne fera pas bon laisser des cadavres derrière soi dans Cronos. Les ennemis ne se priveront pas de foncer vers eux et d'aspirer leur matière organique pour fusionner en une créature beaucoup plus imposante, puissante et évidemment résistante. On nous parle de deux niveaux de fusion et à ce moment-là, la fuite devient la seule option viable.
Il faudra donc avancer avec prudence et surtout carboniser tous les restes des Orphelins à l'aide de son incinérateur portable possédant lui aussi des munitions en quantité limitée. Pour clore la panoplie du parfait Voyageur, notre arme se transformera à la fin de cette longue introduction en téléporteur qui permettra d'atteindre des plateformes éloignées ou sans dessus dessous. Quelques puzzles nous demandant de trouver de quoi alimenter des portes plus tard, on se retrouve devant notre Voyageur précédent inerte, on récupère son journal qui nous invite à continuer sa quête à la recherche d'un humain perdu dans cette réalité alternative et on fonce à nouveau vers les abysses sur fond de synthés dignes d'un John Carpenter.
C'est déjà la fin de notre démo et franchement, on a envie d'en voir plus. Entre Dead Space et Resident Evil, Cronos intrigue et on veut creuser le pourquoi du comment de cette apocalypse polonaise, de notre mission... et de notre nature de Voyageur. On est curieux aussi de voir comment l'aventure et son roster d'armes à distance vont évoluer. Il ne faudra heureusement plus attendre longtemps puisque le jeu sort la semaine prochaine sur PC et consoles.
