PREVIEW
Gamescom 2025 : première exploration du Quadrant Delta avec Star Trek: Voyager - Across the Unknown
Développeur / Editeur : Daedalic Entertainment GameXcite
Lorsqu'on reçoit une mystérieuse invitation pour aller voir un jeu Star Trek chez Daedalic Entertainment, on se prend à rêver d'un simulateur de Deep Space Nine dans lequel on passerait notre temps à truquer les tables de Dabo pour amasser les barres de Latinum dans le plus pur respect des Devises de l'acquisition Ferengi. Surprise, finalement le prochain jeu du studio GameXcite s'intéressera plutôt à la série Voyager et plus précisément aux tribulations de son équipage dans le Quadrant Delta. Et passé la déception initiale de ne pouvoir toujours pas assouvir cette petite fantaisie, ça n'a pas l'air si mal.
C'est donc à l'occasion d'une présentation de gameplay d'une petite demi-heure que deux des développeurs de l'équipe nous ont donné les grandes lignes de ce qui nous attend. Déjà, on nous parle de single player narrative survival. Ici, la priorité est de nous faire revivre les aventures de l'USS Voyager, et on nous promet que l'aventure aura une fin. Le twist, c'est qu'on peut complètement réécrire certains des événements clés de la série pour se faire sa propre petite version de Voyager. Et ça commence par la gestion de notre bon vieux NCC-74656. Dans une interface qui rappellera le très récent The Alters, on va construire l'intérieur du vaisseau quartier par quartier comme bon nous semble. Envie de transformer le fleuron de la classe Intrépide en piège à touristes bourré d'holodecks et de bars ? Vendu ! Bon, on nous dit que ça ne sera pas de tout repos, car le Quandrant Delta est une région reculée de l'espace, en proie aux perturbations de toute sorte et aux Borgs qui règnent ici en maîtres.
On fera donc mieux d'opter pour un équilibre entre de quoi satisfaire l'équipage, mais aussi des blocs d'infirmerie, d'armurerie, de téléportation et des salles d'ingénierie pour parer à toute éventualité. En tout cas, l'interface d'aménagement du vaisseau paraît à la fois riche et accessible. On retrouve au beau milieu du vaisseau les turbolifts qui circulent horizontalement et verticalement et il ne manque plus que les tubes de Jefferies pour l'on se sente chez soi.
On fera donc mieux d'opter pour un équilibre entre de quoi satisfaire l'équipage, mais aussi des blocs d'infirmerie, d'armurerie, de téléportation et des salles d'ingénierie pour parer à toute éventualité. En tout cas, l'interface d'aménagement du vaisseau paraît à la fois riche et accessible. On retrouve au beau milieu du vaisseau les turbolifts qui circulent horizontalement et verticalement et il ne manque plus que les tubes de Jefferies pour l'on se sente chez soi.
Passage maintenant à la carte galactique sur laquelle on navigue de planète en amas gazeux, pour récolter des ressources et accomplir des quêtes. On nous parle de nombreuses missions annexes et d'une trame principale dans chacun des douze systèmes solaires à traverser pour espérer rentrer sur Terre. En plus de se balader, de rencontrer des races extraterrestres qui auront toutes leurs petites requêtes, on en profitera pour refaire le plein de deutérium et de nourriture.

Tuvok, Neelix ou encore Seven of Nine, les personnages principaux de la série seront tous de la partie et pourront prendre part à l'arc narratif en cours. On nous a présenté une quête dans laquelle un peuple recherchait un objet précis. En faisant le choix de le leur donner ou pas, on allait influer sur les forces en présence dans ce système et potentiellement sur des quêtes à venir plus loin dans le jeu. Conserver un artefact peut également avoir des effets bénéfiques sur l'équipage, comme le développement de technologies uniques, notamment. Du reste, ces bienfaits nous seront fort utiles lors des combats spatiaux que nous avons brièvement vus et qui tournent comme le reste du jeu sous Unreal Engine 5, ce qui donne un petit look CGI Star Trek à l'ensemble. De même pour les missions d'exploration qui nous ont été expliquées plus en détail et dans lesquelles le jeu déroule un véritable scénario, nous demandant d'abord de choisir l'équipe à envoyer.

Tuvok, Neelix ou encore Seven of Nine, les personnages principaux de la série seront tous de la partie et pourront prendre part à l'arc narratif en cours. On nous a présenté une quête dans laquelle un peuple recherchait un objet précis. En faisant le choix de le leur donner ou pas, on allait influer sur les forces en présence dans ce système et potentiellement sur des quêtes à venir plus loin dans le jeu. Conserver un artefact peut également avoir des effets bénéfiques sur l'équipage, comme le développement de technologies uniques, notamment. Du reste, ces bienfaits nous seront fort utiles lors des combats spatiaux que nous avons brièvement vus et qui tournent comme le reste du jeu sous Unreal Engine 5, ce qui donne un petit look CGI Star Trek à l'ensemble. De même pour les missions d'exploration qui nous ont été expliquées plus en détail et dans lesquelles le jeu déroule un véritable scénario, nous demandant d'abord de choisir l'équipe à envoyer.
À l'aide de pictogrammes représentant les dangers à affronter et les compétences des uns et des autres, on peut facilement assembler la meilleure équipe qui soit. Une fois lancée, celle-ci devra faire des choix en fonction des situations rencontrées. Qui envoyer combattre tel ou tel ennemi ? Faut-il risquer de diviser le groupe en deux pour partir à la recherche d'artefacts ? Une fois les choix effectués par le joueur, un jet de dé résout la situation et on passe à la situation suivante, un peu à la manière d'un livre dont vous êtes le héros, et ce jusqu'à la fin de l'exploration. De retour sur le Voyager, on fait le bilan, on compte les morts ou les éventuels changements physiologiques apportés à tel ou tel personnage si jamais ça s'est mal passé, puis on repart en balade dans le Quadrant. Un arbre technologique complète le jeu avec une tonne de technologies iconiques à rechercher. De quoi satisfaire tous les Trekkies.
En fait, le jeu a l'air d'être assez cohérent dans ce qu'il propose et s'il n'est pas le plus impressionnant visuellement parlant, il semble assez ouvert à tous pour qu'on y passe un bon moment dans une campagne qu'on nous annonce autour d'une quinzaine d'heures en ligne droite. Au final, ce premier aperçu de Star Trek: Voyager - Across the Unknown m'a vraiment donné envie de le prendre en main à sa sortie sur PC et consoles dans le courant de l'année prochaine.
