PREVIEW
Gamescom 2025 : premiers dérapages en blindé dans World of Tanks: HEAT
Développeur / Editeur : Wargaming
Toujours dans notre marathon de jeux dopés au RTX le mardi de la Gamescom chez Nvidia, nous avons pu tester avant même son annonce lors de l'Opening Night Live le prochain titre de Wargaming : World of Tanks: HEAT. Si ça n'a été une surprise pour personne de découvrir un énième jeu de tanks, ça l'a plutôt été lorsqu'on l'a pris en main, car l'éditeur chypriote veut dépoussiérer son image de jeux lents pour gens sérieux et souhaite s'adresser à un public plus jeune avide de FPS multi en équipe à la Battlefield et de hero shooters. Oui, moi aussi ça me fait bizarre de le dire.
Dans une petite présentation, on nous explique d'abord l'approche autour du titre. Déjà : revenir dans un monde moderne, voire semi-futuriste, qui permettrait toutes les excentricités sur des modèles de tanks fantasmés comme des évolutions des générations actuelles. Visuellement, le jeu tranche également avec le World of Tanks original, puisqu'on y jouera sur des cartes là aussi très modernes, aux architectures osées et surtout ouvertes comme des champs de bataille à la Battlefield, pour favoriser les combats de position. Une fois le blabla passé, passage sur des PC pour tester la bête en 4vs4 (10vs10 dans le titre final).
Et ça commence par la sélection de l'agent, le héros qui pilotera le blindé. Divisés en classes (soldats d'assaut, défenseurs, tireurs d'élite, etc., soit neuf classes au total), chacun aura droit à une batterie de tanks personnalisés disponibles ayant tous forces et faiblesses. Chaque couple héros/tank aura aussi droit à ses compétences ultimes, comme dans un hero shooter classique finalement, en fonction des uns et des autres. Nous avons pu tester l'un des avatars d'assaut avec un tank E1M1 futuriste. Le premier mode de jeu qu'il nous a été donné de tester était un classique capture de zone.

Et ça commence par la sélection de l'agent, le héros qui pilotera le blindé. Divisés en classes (soldats d'assaut, défenseurs, tireurs d'élite, etc., soit neuf classes au total), chacun aura droit à une batterie de tanks personnalisés disponibles ayant tous forces et faiblesses. Chaque couple héros/tank aura aussi droit à ses compétences ultimes, comme dans un hero shooter classique finalement, en fonction des uns et des autres. Nous avons pu tester l'un des avatars d'assaut avec un tank E1M1 futuriste. Le premier mode de jeu qu'il nous a été donné de tester était un classique capture de zone.

Une fois sur le champ de bataille, premier constat : les déplacements sont vraiment nerveux, pensés pour le combat rapproché et la réappropriation rapide d'objectifs. Sur notre carte qui présentait un complexe industriel entre deux champs de panneaux solaires, on avançait rapidement vers les objectifs à conquérir, en driftant çà et là pour surprendre les ennemis en surgissant de derrière une colline, le canon braqué à 90°. Pour un peu, on se croirait vraiment dans un Battlefield qui ne ferait que du combat en tanks et ça n'est pas pour nous déplaire. On le disait, chaque blindé aura des bonus/malus comme le temps de rechargement plus long sur notre E1M1. Par contre, plus on va infliger ou subir de dégâts et plus on va augmenter la jauge de Spécial. Une fois accessible, notre compétence ultime nous permet de prendre le contrôle d'un AC-130 du futur qui pilonne les ennemis à l'aide d'obus de deux calibres différents.
Seulement voilà, une fois dans le canonnier, on ne contrôle plus son blindé qui est vulnérable aux ennemis. C'est ce jeu d'échec qui fait un peu l'essence de ce World of Tanks: HEAT. Ça et la personnalisation des tanks qui sera on l'imagine le moteur de l'économie du jeu qui reste un free-to-play.
Seulement voilà, une fois dans le canonnier, on ne contrôle plus son blindé qui est vulnérable aux ennemis. C'est ce jeu d'échec qui fait un peu l'essence de ce World of Tanks: HEAT. Ça et la personnalisation des tanks qui sera on l'imagine le moteur de l'économie du jeu qui reste un free-to-play.
Une seconde partie sur une carte dédiée au match à mort en équipe nous a permis de tester un autre blindé qui pouvait lancer des nuages de fumée pour, par exemple, couvrir la fuite de ses petits camarades en mauvaise posture. La carte comprenait également des bonus venant pimenter les matchs comme des boosts temporaires d'accélération. Ce mode se prêtait plus à la foire d'empoigne un peu brouillonne et aux combats de mêlée canon contre canon. C'était forcément moins intéressant et pas sûr qu'il soit privilégié par les joueurs.
En tout cas, dans un marché du PVP free-to-play asphyxié par de nouveaux arrivants tous les deux mois, Wargaming tente à nouveau de faire autre chose que ce pour quoi il est connu, et après une tentative de PvPvE à grand renfort de "grorobos" qui n'a pas fait mouche avec un Steel Hunters déjà décommissionné, l'éditeur aurait bien besoin d'une nouvelle licence pour ne pas se contenter uniquement de sa base de vieux joueurs. Le jeu sortira vraisemblablement l'année prochaine en accès anticipé sur PC et sera jouable en crossplay sur PS5 et Xbox Series.
En tout cas, dans un marché du PVP free-to-play asphyxié par de nouveaux arrivants tous les deux mois, Wargaming tente à nouveau de faire autre chose que ce pour quoi il est connu, et après une tentative de PvPvE à grand renfort de "grorobos" qui n'a pas fait mouche avec un Steel Hunters déjà décommissionné, l'éditeur aurait bien besoin d'une nouvelle licence pour ne pas se contenter uniquement de sa base de vieux joueurs. Le jeu sortira vraisemblablement l'année prochaine en accès anticipé sur PC et sera jouable en crossplay sur PS5 et Xbox Series.
