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Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
PREVIEW

Gamescom 2019 : premières radiations dans Chernobylite

Nicaulas par Nicaulas,  email  @nicaulasfactor
Développeur / Editeur : The Farm 51
Support : PC
Vous avez peut-être déjà entendu parler de Get Even, un FPS développé par The Farm 51et sorti en 2017. Au moins pour sa BO, composée par Olivier Derivière, peut-être plus célèbre que le jeu lui-même, et que le compositeur considère comme son travail le plus personnel. Pourtant, le jeu était un polar assez original (on y explorait ses propres flashbacks cauchemardesques) soutenu par des acteurs au taquet et une bonne dose de prises de vue réelles dans les cinématiques. La recette n'avait pas fonctionné, alors The Farm 51 a rassemblé les ingrédients et va essayer de les agencer différemment dans Chernobylite, leur prochain jeu qui a réussi son Kickstarter à 200 000$. On a pu l'essayer quelques minutes.
Le jeu sera donc, comme Get Even, un jeu d'horreur très narratif, puisqu'on y incarne un travailleur de la centrale de Chernobyl, dont la femme disparaît lors de la catastrophe de 1986. Dans les années qui suivent, il la cherche inlassablement. On prend les commandes au moment où il trouve un indice lui laissant croire qu'elle est toujours vivante, relançant son enquête. Entre temps, la zone est devenue un no man's land peuplé de bandits, de monstres et d'hallucinations, certains endroits étant étroitement surveillés par l'armée. Les prises de vue réelles sont toujours là, avec une actrice jouant l'épouse disparue et ayant enregistré un bon paquet de flashbacks. La centrale de Chernobyl, la ville de Prypiat (y compris certains intérieurs de bâtiments) et les alentours ont été photographiés avec des drones pour reproduire assez fidèlement les lieux en jeu.

La démo était en fait la première mission : à l'aide de deux mercenaires recrutés auparavant, il faut s'introduire dans la centrale pour aller récupérer du Chernobylite, un étrange minéral poussant à l'intérieur du réacteur depuis la catastrophe. La centrale étant précisément sous le contrôle de l'armée, on a dû passer dans le dos des patrouilles de gardes à l'extérieur puis progresser dans les tunnels de maintenance jusqu'à atteindre la salle de contrôle, puis se diriger vers le réacteur. Dans le feeling des mouvements, dans la dichotomie infiltration/action, dans l'aspect visuel également, on a vraiment eu l'impression de jouer à un nouveau Metro.

Une fois récupéré le fameux minéral, on se fait attaquer par un très étrange super-soldat et on découvre que notre personnage est un sacré inventeur, puisqu'il a conçu une sorte de portal gun alimenté en Chernobylite et ouvrant un passage vers une autre dimension, à l'architecture impossible. On imagine que c'est à travers cette dimension que tous les flashbacks et toutes les hallucinations trouveront leur sens, un peu dans la même veine que Get Even. Bref, on s'échappe à travers le portail, on avance dans l’outre-monde jusqu'à trouver une sortie, et on se retrouve dehors, loin de la centrale, mais tout de même dans la zone. Et cette fois, c'est clairement à S.T.A.L.K.E.R. qu'on a l'impression de jouer. Dans une tempête d'anomalies électriques, on se dirige au compteur Geiger pour rejoindre un bunker un peu plus tranquille, dans lequel nous attends une autre hallucination, ainsi qu'un portique de décontamination.

Une fois de retour dans une zone plus tranquille, la démo s'arrêtait pour nous par manque de temps mais le "vrai" jeu commençait. On nous a expliqué qu'à partir de là, on se retrouvait dans un hub à partir duquel on allait pouvoir récupérer des missions, principales ou annexes, embaucher des mercenaires, et les emmener avec nous voire leur confier les clés du camion et attendre sagement leur retour... s'ils ne nous trahissent pas. Cette fois-ci, l'inspiration revendiquée est This War of Mine. Pas d'open world donc, mais plutôt un hub central laissant au joueur le choix du rythme de sa progression dans la trame principale. Car The Farm 51 a lourdement insisté là-dessus : Chernobylite est avant tout une histoire, comme Get Even en son temps.


Curieux mélange de Metro, S.T.A.L.K.E.R. et This War of Mine, Chernobylite entend creuser le sillon de l'horreur narrative façon Get Even, mais en se montrant plus riche et plus varié. Difficile d'estimer ce que ça peut donner, surtout qu'on n'a pas pu expérimenter la partie hub/missions, mais on reste curieux.  Un early access devrait démarrer très prochainement.
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