Comme beaucoup d’ados de ma génération, j’ai eu ma période
Warhammer. Avec l’impulsion de quelques amis, j’ai dépensé 300 ou 400 francs dans la boîte de base de la sixième édition, avant de m’orienter vers une petite armée du Chaos. J’ai même claqué 30 euros pour une figurine d’
Archaon sur son cheval, tout en métal. Les vraies parties que j’ai disputées se comptent sur les doigts d’une main : j’ai surtout passé mon temps à admirer les dioramas dans le magasin en face de l’Hôtel de Ville de Lyon ou ceux publiés dans
White Dwarf et à tenter maladroitement d’en reproduire chez moi. Et c’est dans ce même magasin, où des ados encore plus
nerds que moi disputaient des parties sur la grande table du fond, que j’ai entendu parler pour la première fois de
Mordheim, variante du jeu de base centrée sur les escarmouches et la guérilla urbaine.