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Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
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Factornews présente : Les Fact'Or 2022

Laurent par Laurent,  email

La sélection de Laurent


2022 a encore été une année bien remplie en heures de jeu de mon côté et le moment est donc venu de vous donner mon humble avis sur les divers nouveaux titres auxquels je me suis essayé, ou plus si affinité, cette année.



Fact'Or du jeu sorti de nulle part qui risque plus ou moins d'y retourner : Dakar Desert Rallye.
Grosses sensations, surenchère de mise en scène et graphismes de qualité sur un terrain de jeu immense. Malheureusement le roadbook qui indique les embranchements après les avoir passés et la jouabilité des véhicules, complètement inconduisibles à la sortie du titre ont vraiment plombé ce qui aurait pu être un grand jeu de Dakar. Ca devrait cependant pouvoir se patcher donc tout n'est peut-être pas perdu.



Fact'Or "c'est la faute à CBL" : Treasure of Nadia.
Tout est parti d'une discussion en février sur notre Discord (viendez, ya de la place) sur les tendances douteuses de Steam où apparaissait en 1-Elden Ring et en 2-Treasure of Nadia. Ce à quoi CBL a répondu "les avis sont excellents pour Nadia, Whishlist !". Bref. Je me suis renseigné et je l'ai fini. Voilà voilà, c'est tout. De quoi ça parle ? Oh, juste un jeu Game Maker en vue de dessus où un personnage parcourt une ville à la recherche de trésors avec quelques niveaux de Sokobans bien retords (optionnels) et surtout de la "romance" très très explicite à tous les coins de rue. Bref, ce n'est pas pour les enfants et il faut pas mal grinder des statuettes et faire des va-et-viens (sur la map, pervers !) mais c'est un bon jeu du genre.



Fact'Or de l'évolution casse-gueule qui s'en sort bien : Elden Ring.
La grosse sortie de l'année pour moi. J'avais déja fait les 3 Dark Souls et je me demandais si FromSoft arriverait à faire du monde ouvert alors qu'il ne savait déja pas faire sauter son personnage. Et bien le pari a été tenu et Elden Ring, même si il en a perdu le nom, est le Dark Souls open world que tout joueur de Dark Souls pouvait espérer. Et c'est déjà beaucoup.



Fact'Or de la pépite indé : Urbek.
Urbek, c'est un petit city builder tout en voxels mignons dont la particularité est l'interdépendance des batiments entre eux pour qu'ils puissent se développer. J'en ai fait un test pour ceux qui l'auraient raté. Bref, c'est frais, les parties ne durent pas des siècles et chaque type de biome propose un challenge différent permettant de débloquer des bâtiments. A tester notamment via sa démo gratuite.



Fact'Or du tchou-tchou : Railgrade.
On reste dans l'indé, Railgrade est un jeu de trains venant livrer des ressources entre dépots, usines et villes. Le jeu joue sur la hauteur avec des rails pouvant aller à toutes les altitudes et la création des circuits se fait avec une facilité déconcertante. Bref, un genre de puzzle-game avec des trains, moins mignon que Railbound mais moins prise de tête aussi.



Fact'Or de l'innovation : Farthest Frontier.
Ce jeu est une nouvelle déclinaison du city builder de survie comme l'a été Banished en son temps et apporte tout plein de petites mécaniques de gameplay qui font plaisir : que ce soit la gestion de l'épuisement et du renouvellement des réserves de poissons, la gestion sur 3 années de cycles de culture avec des cultures nourrissant la terre et d'autre l'épuisant, ou l'influence du bétail qui viendront "enrichir" le terrain avant que vous ne décidiez de l'abattre (le bétail, pas le terrain). Le jeu est en plus assez agréable à l'oeil, ce qui ne gâche rien.



Fact'Or du "je l'avais pas vu venir mais c'est bien dis donc" : Construction Simulator.
Apparemment la énième déclinaison pour ce simulateur de travaux publics qui vous met aux mains d'une grande quantité d'engins de chantier, fidèles reproductions des vrais, afin de réaliser tous les travaux de construction possibles. Ca commence par remplacer une canalisation, reboucher la terre puis rebitumer et ça finit par la construction de gares, de pont et d'hotels 3 étoiles. Et mine de rien c'est technique à manipuler tous ces engins et les projets étant très diversifiés, il y a de quoi faire. Seuls regrets : la répétitivité de certaines tâches qu'on en vient à sauter (on peut passer chaque étape), genre le bitumage à 15 à l'heure, et la fabrication toujours partielle des batiments donnant parfois l'impression qu'on pose trois pierre et hop, le chateau est fini.



Fact'Or du jeu qui vous met la tête à l'envers : Hardspace: Shipbreakers.
Si vous l'aviez raté, j'en ai fait le test ici. Ce jeu de casseur de l'espace vient des créateurs d'Homeworld et en reprend les codes et le style un peu low poly des vaisseaux, mais ne croyez pas qu'il est simple pour autant. Il va falloir s'habituer aux 6 degrés de liberté, à l'usage des outils de découpe, ainsi qu'à la façon de démanteler chaque type de vaisseau pour espérer monter dans la société et peut-être quitter cette vie dure et solitaire. Un jeu bien réalisé et à la bande son à la guitare sèche parfaitement adaptée.

Allez, je vous ai gardé les 3 meilleurs pour la fin.



Fact'or du plus beau jeu de zombies : Dying Light 2, Stay Human.
J'aime pas les zombies, les jumpscares et les défis chronométrés, donc autant dire que je partais avec un handicap mais bon, il me faisait de l'oeil et je me suis laissé tenter, et c'est plutôt bien. Ce qui m'a le plus impressionné, outre une bonne immersion, une quantité de missions gargantuesque et un doublage français de qualité, c'est surtout le moteur 3D et sa façon de rendre la ville du jeu à perte de vue et pratiquement sans perte de détail ni pop-in. De quoi vous filer le vertige, au sens premier du terme, à faire du parkour sur les façades des grattes-ciels à 100m au dessus du sol de la ville. Une ville avec ses quartiers à conquérir, ses factions à faire croitre et ses lieux uniques. Avec aussi malheureusement un abus de copié-collé d'assets, de pièces, voire de bâtiments visitables entiers, rendant une bonne partie de la ville très générique. Mais bon, si vous aimez l'action, le frisson et vous cacher dans le noir, n'hésitez pas.



Fact'Or de la survie dans l'espace : Ixion.
Ixion vous met aux commande d'une station, que dis-je, d'une arche spatiale qui va quitter la Terre plus vite que prévu pour y revenir plus tard que prévu. Et à vous de faire survivre les quelques survivants à bord, puis les miliers d'autres que vous récupérerez en cryogénisation ici ou là jusqu'à enfin peut-être faire renaitre la civilisation. Mais d'ici là, vous aller en baver dans ce Frostpunk de l'espace où vous devrez tout gérer et faire des choix à chaque instant pour faire face aux imprévus et aux aléas moraux de la vie dans l'espace, coupé de tout.



Enfin, le Fact'Or du jeu encore sous le sapin : God of War Ragnarok.
Le précédent était déjà une merveille à tout point de vue : la relation père-fils, la jouabilité, les retournements de situation, la qualité visuelle de tout le jeu... et je dois en oublier. Bref, j'attend de démarrer ce nouvel opus avec impatience aver la certitude d'en prendre à nouveau plein la vue.
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