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ARTICLE

PGW : le Purgatoire Game Show

Marc & Fougère par Marc & Fougère,  email
 

The Crew

C’est ensuite sur le stand d’Ubisoft que nous avons pu tester en superbe exclusivité des jeux qui s’apprêtent à sortir dans deux semaines. Ce sera en premier The Crew sur X-Box One, qui s’avère ne pas être notre première prise en main (déjà testé en bêta sur PC). Le jeu s’apparente à un revival de Need for Speed Underground sur une carte gigantesque : les USA entiers. En effet, on peut se balader à travers tout le pays et - d’après ce que nous avons pu constater - sans temps de chargement. Le titre propose une expérience 100% online, on voit donc déambuler dans les rues les autres joueurs présents sur le stand. Les rues et avenues sont égrainées de petites missions, circuits ou défis à réaliser pour gagner des points et de l’argent. On se contente d’une petite balade à deux voitures de Chicago à New York. Le titre apparait vite comme un pur jeu d'arcade, parfaitement fluide, mais pas particulièrement joli surtout sur consoles. Néanmoins le jeu peut être relativement sympa entre potes sur un canap ou en ligne.

Far Cry 4

Pour Far Cry 4 la démo se fait sur PS4. Étant aussi à l’aise dans les FPS au pad qu’avec une moissonneuse batteuse par temps de pluie, la session de jeu ne s’est pas faite sans mal. Pour ne rien arranger l’axe de visée du stick était inversé, on est blagueur chez Ubi. Pas question de se balader dans Kyrat, puisqu’on nous propose exclusivement l’attaque d’un camp façon Far Cry 3. Un éléphant attend nonchalamment devant l'entrée de celui-ci, histoire de nous dire : "hey viens tester notre toute nouvelle feature !". On monte donc sur le pachyderme qu’on presse de s’élancer à l’assaut de la porte du camp laquelle explose en mille morceaux au passage de l'animal. Bien évidemment toute la compagnie de soldats cantonnée à l’intérieur se met à nous canarder. En fonçant sur les ennemis, l’éléphant les assène de coups de défenses, les envoyant vite au tapis. Il peut également étreindre de sa trompe les ennemis imprudents et les envoyer valdinguer dans le décor, plutôt sympa. Pour le reste on est toujours dans le grand classique façon opus précédent.



Pendant cette petite session de 10min, on a quand même pu remarquer quelques jolis petits bugs de l’IA. Pour prendre l’exemple du plus gênant : je monte sur un toit et tente de me cacher en m’accroupissant sur un des pans de ce dernier. Un soldat qui se trouve sur l’autre pan du toit (soit à 20 cm de mon perso) est incapable de me voir. Le bougre se tourne, se retourne, avance vers mon avatar jusqu’à me toucher puis, sans raison, fait demi tour et s’en va tranquillement. Bon, il reste un peu plus de deux semaines avant sa sortie … Côté technique le titre est lui plutôt beau, le niveau de détail est sympa sans être totalement indécent. Par contre, on se prend en pleine poire un framerate limité à 30 FPS pour du 1080p. Fatalement le jeu n’est pas fluide pour un sou, surtout quand on est habitué au 60 FPS mini.

Evolve

Ces histoires d'éléphants nous ayant ouvert l'appétit, nous sommes partis en chasse sur Evolve. Dans la peau d’un médic, notre boulot consiste donc à soigner les potes, à ralentir le monstre avec des tranquillisants ou bien à utiliser le fusil sniper pour percer son armure, l'objectif étant de buter le Kraken avant qu’il ne nous bouffe. On se met tous à suivre le chien alien du groupe qui nous mène jusqu’à ses traces. Le monstre, pas très discret, fait s’envoler des oiseaux juste devant nous, tout le monde fonce au contact pendant que nous prenons de la distance pour aligner la bête. Le chasseur déclenche l’arène portable pour empêcher le monstre de fuir. Sauf qu’il est déjà niveau 2 et que nous ne sommes pas à côté de nos camarades pour les soigner. Ils se font proprement atomiser sans pouvoir s’enfuir de l’arène, puis le Kraken tourne ses tentacules vers nous et nous explose d’un coup de pouvoir psy bien placé.



Le jeu est très dynamique, et le frisson de la chasse le rend très fun. La tension est également omniprésente, poursuivre un monstre de 12m de haut avec des tentacules et des pouvoirs psy ne faisant pas partie des choses à faire pour vivre une vie longue et heureuse. Malgré cela, un doute persiste sur la viabilité du jeu : sans équipiers intelligents et qui savent ce qu’ils font, le jeu pourrait devenir très frustrant. De plus, à moins d’un bestiaire étendu, de nombreuses maps et modes de jeu, il nous parait difficile d’accrocher les joueurs sur la durée.
Globalement, ce tour à la PGW fut sans surprise. Il convient de garder en mémoire que ce salon est bien plus proche d’une foire d’exposant préparant les fêtes de fin d’année que des grands salons à annonce. Cependant on y a retrouvé quand même quelques jeux qu’on n’attendait pas forcément comme The Witcher III ou Dead Island 2, donnant une petite sensation d’exclusivité au salon. Ce dernier prend d’ailleurs plutôt le parti de se distinguer par l’e-sport. En effet l’ESWC reste un événement relativement important si vous appréciez ce genre de divertissement. Cependant, cet happening vise encore trop un public de niche. On aimerait bien des conférences au cœur du salon (cette année il y avait la Game Connection) ainsi qu'une orientation un peu plus professionnelle, mais ce n’est clairement pas le public visé par les organisateurs.
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