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ACTU

Lootboxes d'EA Sports : It's still in the game !

Buck Rogers par Buck Rogers,  email
 
Tandis que Valve, Take-Two et Blizzard avaient retiré leurs lootboxes payantes pour se conformer à la réglementation belge, EA lui avait fait le dos rond. L'éditeur avait ainsi laissé ses packs de cartes aléatoires de footballeurs échangeables contre de l'argent réel dans FIFA 18, et ne cachait pas le fait qu'il allait faire de même dans FIFA 19. Effectivement ce genre de microtransactions rapporte gros, et concerne quand même quand même 67 pourcents des revenus de l'éditeur, c'est à dire 3 milliards de dollars au total. Des bénéfices qui se situent donc bien au delà des simples ventes de titres, et EA devait considérer qu'il ne pouvait pas s'asseoir sur la manne financière en provenance de Belgique.

Mais comme nul n'est censé ignorer la loi le règlement, la Commission des jeux de hasard belge a tapé du poing sur la table, et elle a du coup diligenté une enquête contre la firme américaine. Le CEO d'EA Andrew Wilson a tenté subtilement de rapprocher les achats dans le mode Ultimate Team à celui de cartes Panini. Pour Peter Naessens de la Commission qui forcément maîtrise bien son sujet, il n'y a pas de comparaison possible : « Panini imprime autant d'autocollants de chaque footballeur. Ce n'est pas une roulette entre des images communes et rares. ». Et d'ailleurs il a rappelé la différence dans les sommes engagées : « Les joueurs perdent des milliers d'euros. Nous avons répondu aux plaintes des parents, mais aussi à celles de la communauté des joueurs. ».

Dans l'attente de la saisine du procureur du Roi en Belgique, la commission des jeux de hasard ne s'interdit pas de préconiser une révision en profondeur de la loi, si dans un futur procès probable avec l'éditeur un non lieu serait prononcé. Histoire de s'attaquer plus efficacement aux lootboxes.
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