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Les Nouvelles Du Faicteur : A-t-on trouvé la remplaçante de Bobby Kotick ?

Buck Rogers par Buck Rogers,  email
 
Après avoir voyagé en Europe, en Afrique et en Amérique, cette semaine on a enfin un article qui s'intéresse à l'Asie. D'ailleurs cela concerne le titre un peu provocateur des Nouvelles Du Faicteur (merci hohun) de cette semaine. Ainsi la rubrique parlera cette fois des échecs, d'un évènement sur le jeu vidéo, d'une alliance de studios vidéoludiques, d'une PDG hors-norme et pour finir d'une interview.

Esport : les échecs sont-ils un jeu vidéo quand ils sont joués en ligne ?

Je dois avouer qu'en lisant le titre de l'article, ma première réaction avait été de trouver la question un peu bête. Car forcément, lorsque l'on parle de jeux de société on peut avoir automatiquement un biais, et l’on oublie qu'un jeu vidéo reste très différent. Ainsi Laure Valée (journaliste beIN eSports), interviewé par francetvinfo.fr, touche juste lorsqu'elle précise qu' « Il faut bien se rendre compte que les échecs quand ils sont joués sur ordinateur sont très proches du jeu vidéo à beaucoup d'égards ! Il faut être précis avec sa souris, anticiper, prendre des décisions et réagir très rapidement aux coups de son adversaire, car les fins de parties peuvent se jouer en quelques secondes. C'est aussi très stratégique, très tactique. » et ce n'est pas faux. D'ailleurs elle reprend une citation de Kévin Bordi (propritaire des chaines YouTube et Twitch Blitzstream) qui nous font relever que les échecs en ligne dans l'eSport ont « [...] permis de dépoussiérer le jeu et de montrer à l'audience adolescente et jeune adulte qu'on pouvait avoir une pratique des échecs qui se rapproche plus du jeu vidéo, que ce soit dans la manière dont on crée les contenus - on joue des parties rapides et donc c'est quelque chose de dynamique, mais aussi dans la façon de parler et d'expliquer les échecs. ».  Pas sûr que Garry Kasparov serait d'accord avec tout cela, mais bon Factor reste avant tout un site de jeux vidéo (qui prépare pacifiquement la conquête du monde, mais chut).



Salon Horizon(s) : le monde du jeu vidéo a rendez-vous à l’opéra de Bordeaux

Désolé pour les Pandas non professionnels, on va parler d'un évènement B2B. A l’opéra de Bordeaux, du 5 au 6 octobre 2022, aura lieu la première édition d'un événement professionnel vidéoludique nommé Horizon(s). On y attend 200 participants du secteur, mais la manifestation aura pour objectif dans le futur de proposer une ouverture au grand public. Parmi les sociétés invitées nous retrouverons quelques fleurons de l'industrie du jeu vidéo français tels Asobo Studio, Motion Twin, Shiro Games et Ubisoft. Les thèmes abordés seront divers et variés, comme le marché chinois, la mondialisation qui fait que chaque continent à ses spécificités « En Afrique, on joue sur mobile. En Inde, c’est le streaming TV qui se développe », mais aussi le thème de l’accessibilité à destination des personnes handicapées. Toutefois il y a surtout ce constat terrible, que l'on répète tristement trop souvent sur notre site, et Stéphane Bonazza président de Shiro Games nous le rappelle « Les joueurs sont pour moitié des hommes et pour moitié des femmes. Mais parmi les travailleurs du secteur, il n’y en a qu’une sur cinq. ». On espère que petit à petit les mentalités continueront à évoluer, ainsi que dans la perception de ce que sont les métiers du jeu vidéo, méconnu par la majorité de nos concitoyens, alors que pourtant ils demandent d'avoir acquis un grand nombre de compétences comme le souligne l'article de sudouest.fr.



L’Afrique, un continent acteur du jeu vidéo

Oui, on parle souvent d'Afrique ces derniers temps, et on en profite, car c'est rare dans les sites de jeux, et de plus ça va un peu faire le lien avec l'article précédent. Car effectivement, les Africains jouent beaucoup sur mobile, et comme nous le précise afrikipresse.fr cela a été permis grâce au « développement de l’accessibilité à Internet et une électricité plus stable sur le continent grâce aux énergies renouvelables [...] ». Mais l'Afrique comme on vous l'avait déjà dit, est un marché en plein essor pour le secteur vidéoludique, et les acteurs de ce continent souhaite aussi en profiter pour y amener à faire découvrir un peu plus leurs différentes cultures et folklores « La communauté du jeu vidéo est en effet à la recherche de nouveautés pour sortir du sempiternel jeu de chevaliers du moyen-âge ou de samouraï maniant le katana. Avec une industrie africaine forte, ce sont non seulement des jeux qui vont sortir, mais aussi des talents qui vont se révéler. » et c'est vrai que petit à petit des titres tels Aurion: Legacy of the Kori-Odan ou Les Héros du Sahel ont vu le jour.  Mais le plus intéressant reste cette initiative d'alliance de différent pays nommé le Pan Africa Gaming Group (PAGG). Elle regroupe des studios vidéoludiques de pays entre autres comme l'Afrique du Sud, le Cameroun, l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya, le Rwanda, la Tanzanie et la Tunisie, et elles « [...] se sont regroupés avec une idée en tête : partager les moyens et les technologies à l’échelle du continent pour donner un véritable coup de boost à l’industrie vidéoludique africaine. ». On leur souhaite de tout cœur la réussite, et de nous pondre de bons jeux.

 

Une femme robot nommée PDG d'une entreprise chinoise de plusieurs milliers de salariés

Vous en aviez sûrement déjà entendu parler, ou pas, en tout cas on n'avait jamais fait de news sur le sujet sur Factor, alors on va profiter de l'article de midilibre.fr. Mais de quoi il parle le bonhomme ? Je parle de la première intelligence artificielle (IA) qui est devenu PDG en Chine. La société Fujian NetDragon Websoft avait peut-être peur d'avoir à sa tête un Bobby Kotick qui en plus de toucher un salaire indécent, avait présumé couvert des faits de harcèlements sexuels, et elle s'était sûrement dit que l'IA nommée Tang Yu ferait finalement aussi bien l'affaire. Et peut-être mieux, elle travaille 24 heures sur 24 et n'est pas payé, ce qui est le rêve absolu de tout bon capitaliste néolibéral, avec le travail des enfants. C'est quoi le rapport avec le jeu vidéo ? C'est que la société chinoise est justement une entreprise vidéoludique, et vu ce que les IA sont capables de faire dans le domaine de l'art maintenant, on se dit que plus aucun poste n'est à l'abri désormais. D'ailleurs pour la petite histoire cette « femme robot [...] a commencé par occuper le poste de numéro 2 de l’entreprise, avant d’être nommée à un poste de PDG », une intrigue digne d'un roman d'Isaac Asimov.  Elle a également une présentation très soignée « Tang Yu a donc une apparence humaine et apparaît sur les écrans d’ordinateurs des collaborateurs sous la forme d'une jeune femme vêtue d'un costume strict et d'une coupe de cheveux au carré impeccable. », mais on ne sait pas si elle va finir par faire travailler ses collaborateurs comme elle, c'est à dire sans arrêts et sans salaires, une pratique pas si éloignée des standards du secteur, ou si elle va se faire hacker et filer des augmentations open bar.

 

« Pour créer, il faut un petit peu de friction » 

J'avoue que pour inclure ce dernier article à la rubrique, qui est une interview d'Yves Guillemot (PDG et d’Ubisoft) et de Christophe Derennes (Directeur général d'Ubisoft Montréal), par lapresse.ca, j'ai longuement hésité. Au début je lis les questions un peu bateau, comme il s'agit d'un média canadien, sur le pourquoi d'une installation d'Ubisoft à Montréal en 1997 ? Mais petit à petit j'ai été convaincu, car les questions se faisaient de plus en plus pertinentes, comme sur la discrétion d'Ubisoft au niveau du succès vidéoludique après son âge d'or entre 2009 et 2014., la perte des deux tiers de sa valeur boursière en 2018, les accusations de harcèlements et du climat toxique en 2020. Bon après forcément, les interviewés usent de leurs capacités spéciales de contorsionnistes niveau 100+, et retombent sur leurs pattes sans qu'on ait appris réellement grand-chose. Dans le fond les réponses nous les connaissons, et on espère sincèrement qu'Ubi va redresser la barre, et retrouver l'envie de faire de bons jeux, plutôt que des game as a service sans intérêts, des free-to play moisis ou de se lancer dans des NFTs dont personne ne veut.



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