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ACTU

Electronics Arts mais sans electronic heart

Buck Rogers par Buck Rogers,  email
 
Après les licenciements d'Activision-Blizzard-King de 800 personnes, le groupe qui avait pourtant fait une année record comme nous l'avait rappelé CBL, c'est au tour d'un Electronic Arts un peu déçu de se séparer de 350 salariés sur les 9000 comptabilisés. Ce qui est surprenant par rapport à d'habitude, l'éditeur ayant une réputation non usurpée de fossoyeur de studios, c'est que cela concernerait des profils dans le marketing, l'édition, l'analyse, mais pas dans le développement.

Et en même temps on voyait mal EA se séparer de Dice qui gère leur moteur de jeu maison le Frostbite, Bioware qui doit réparer Anthem ce dernier étant un « game as a service », et Respawn Entertainment qui vient de placer son dernier titre en sérieux concurrent de Fortnite sans la machine marketing de la maison mère. Et c'est là où le bât blesse, Apex Legends s'est taillé une belle réputation chez les joueurs de Battle Royale à la force de son gameplay.

En voyant les choses sous cette angle, on peut s'imaginer pourquoi les profils de développeurs ont été épargnés cette fois-ci ; le géant de l’édition vidéoludique a peut-être compris qu'à chaque studio qu'il avait fait fermer, il s'était en définitive tiré une balle dans le pied. Dans sa lettre communiquée aux salariés licenciés, EA avait conscience de ne pas être « la meilleure société de jeu vidéo du monde ». Cela fait des années que les retours des joueurs étaient effectivement assez négatifs.

Et comme à l'accoutumée, la responsabilité de ce constat n'est pas à attribuer aux dirigeants tel le CEO Andrew Wilson, qui continuera de toucher "seulement" 35 728 764 dollars par an, mais aux 3,89 pourcents des effectifs d'Electronic Arts, la variable d'ajustement, qui ont dû faire leurs bagages promptement, causant collatéralement la fermeture des bureaux japonais de l'éditeur.
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