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Starfield vs No Man's Sky : Lequel est le moins pire

Laurent par Laurent,  email

VAISSEAUX - Pionnier, mais limité

En parlant des vaisseaux, l'avantage est indéniablement à Starfield qui a fait le bon choix en proposant un assemblage modulaire à la carte (aussi compliqué à manipuler soit-il dans l'éditeur) quidé par des rêgles de création logiques. Les vaisseaux de Starfield s'en retrouvent de taille et de forme variées, du chasseur au léviathan, et pouvent s'adapter à tous les besoins et à tous les goûts avec un peu d'efforts.
No Man's Sky de son côté ne possède que des monoplaces ou des croiseurs de forme imposée. Si les vaisseaux sont aussi modulaires, ils ne sont par contre composés que de 4 ou 5 modules (cockpit, corps, ailes, dérive), et même si plusieurs designs existent, ils restent assez standardisés car leur agencement est limité et imposé par la génération aléatoire et vous ne pouvez pas les modifier. Si la couleur ou la forme des ailes ne vous convient pas, il faudra continuer à arpenter les systèmes pour espérer finir par croiser le vaisseau de vos rêves. On peut juste modifier les statistiques des vaisseaux, eux aussi répartis en 4 classes, A B C S, augmentant ainsi leur capacité de transport, leur vitesse et maniabilité, tout comme leurs armes via des améliorations.



Si on ne peut pas voler de vaisseaux dans no Man's sky, on peut racheter celui de n'importe quel marchand se posant près de nous, ou en trouver écrasés sur les planètes, se les approprier et les démanteler, ce qui en plus de vous rapporter de l'argent vous rapportera des améliorations et des ressources. Vous pouvez aussi simplement les réparer, au prix de très nombreuses ressources, ce qui n'est pas souvent un bon deal.
Enfin, vous pourrez aussi avoir un croiseur parmi les 3 designs disponibles, capable de stocker vos ressources et vos chasseurs. Outre son aménagement dont on va parler juste après, il permettra aussi de scanner des systèmes et de gérer une escadrille de pilotes que vous aurez embauchés et qui viendront vous prêter un coup de main dans les combats spatiaux. Vous pourrez aussi avoir votre propre flotte de frégates, rachetées ici ou là aux flottes marchandes que vous aurez croisées et que vous pourrez envoyer en missions de 2 à 8h temps réel pour qu'elles vous ramènent les ressources qu'elles auront trouvées en chemin... ou reviennent endommagées pour avoir croisé des pirates plus forts que leur puissance de feu. Cette gestion de flotte apporte un bon petit pan de gameplay bien sympathique et absent de Starfield.
 

AVANT-POSTES - un toit pour moi

Les avant-postes dans NMS s'appellent juste des bases et de la même manière, elles peuvent être juste décoratives ou bien productives, si vous y ajoutez des extracteurs de ressources. Les extracteurs de gaz ou extracteurs de minerais vous permettront en effet de vous faire un stock local de ressources automatiquement sans avoir besoin de les miner à la main constamment.
Contrairement à Starfield par contre, il n'y a pas de système de convoyeurs pour envoyer vos ressources ailleurs. Vous aurez donc à revenir à la base pour récupérer, revendre ou utiliser les ressources extraites.



Notez que rien ne vous oblige à faire dans l'industriel. NMS vous laisse libre de faire des bases purement décoratives où vous vous sentiez chez vous. Vous pourrez y acheter un terminal de vente, sans limite de budget de revente contrairement à Starfield et même gérer finement les lumières et portes automatiques avec des câblages électriques faits de vos mains depuis un générateur à combustible ou des panneaux solaires. Et si vous n'êtes pas électricien, une option permet aussi d'avoir de l'énergie infinie et de juste poser vos appareils et lampes électriques sans rien câbler et on ne vous en voudra pas. Notez que si vous pouvez vous installer sur la terre ferme, vous aurez aussi des modules aquatiques pour créer votre base sous-marine et observer la faune et la flore locale en mouvement perpétuel.
Enfin, comme dans Starfield, votre base peut aussi être construite sur votre croiseur. Ici, pas de nature sauvage mais le froid de l'espace comme toile de fond de vos modules et couloirs renforcés que vous pourrez aménager comme vous le souhaitez, le problème électrique en moins puisque tout viendra du réacteur du vaisseau à l'énergie infinie.
 

OBJETS - Des trucs et des bidules

NMS propose de nombreux minerais bruts (qui comme Starfield sont des éléments avec leur symbole chimique), ainsi que des ressources diverses récoltables dans la nature. Tout pourra être revendu si vous le souhaitez, mais contrairement à Starfield les prix indiqués sur les objets sont bien les prix de vente. Ces prix pourront cependant être modulés car chaque système à sa petit liste de produits en soldes et de produits indésirés. Ce sera donc à vous de voir si vous voulez faire l'effort d'aller acheter dans un système où c'est moins cher et revendre là où on les paye le plus, tout en sachant que si vous inondez un système, le prix va être peu à peu influencé.
Comme dans Starfield, les ressources devront être raffinées en éléments intermédiaires avant que ces éléments ne puissent être utilisés pour fabriquer des produits finis plus chers, certains valant plusieurs millions, à condition d'en avoir les plans.



Au passage, il n'y a qu'un seul type de munitions dans NMS, que vous pouvez par ailleurs fabriquer vous-même sans trop de difficulté puisque vous n'avez pas besoin d'établi pour la plupart des craft.
Il y a de la contrebande aussi dans NMS, comme dans Starfield, surprenant non ? Ici les mécanismes de détection sont cependant beaucoup plus légers. Ces produits illicites se trouveront dans les systèmes contrôlés par les hors-la-loi et pourront être revendus par la suite. Comme dans Starfield, le prix de revente de ces objets est assez peu élevé et n'incitera pas grand monde à faire du trafic au risque d'avoir des soucis dans la majorité des systèmes réguliers.
 

CRAFT - Faire moins avec plus

Contrairement au titre de Bethesda, NMS ne nécessite pas d'établi pour faire du craft. Il suffit d'avoir les produits nécessaires dans son inventaire, de cliquer sur un emplacement vide de celui-ci et de choisir dans la liste soit des objets, soit des équipements celui qu'on veut fabriquer. Si l'objet n'est pas dans la liste, c'est que vous n'avez pas le plan. Si l'objet y est mais grisé, c'est qu'il vous manque une ressource et d'une touche, vous pouvez épingler le plan à l'écran pour vous indiquer les ressources qu'il vous manque. Si l'objet y est et est en couleurs, alors un clic et il est fabriqué, retirant les ressources nécessaires au passage. C'est aussi simple que ça. Pas de compétence à débloquer, pas besoin de fouiller partout pour savoir si on peut créer un objet ou pas, juste une liste d'icônes. C'est simple, clair et fonctionnel.
Si vous n'avez pas le plan d'un objet spécifique dont vous avez besoin pour un craft, vous pouvez en acheter une bonne partie au Nexus ou en trouver dans les usines sur les planètes, moyennant une mini-énigme. Si vous n'avez pas les ressources, vous aurez besoin de les trouver, de les acheter ou de les raffiner, sachant que vous pouvez toujours construire une raffinerie portable n'importe où pour convertir les ressources brutes en ressources raffinées et que vous pouvez construire de plus grandes raffineries dans les bases.



Pour les améliorations, seules quelques pièces d'équipement seront disponibles de base et après il faudra acheter les améliorations randomisées aux marchands.
Bref, tout ceci nécessite soit des ressources, soit de l'argent (obtenu souvent en revendant des ressources) et explique la réputation de No Man's Sky d'être un jeu de grind incessant, d'autant qu'il faut aussi des ressources pour recharger ses systèmes (de survie, de protection, son arme, son vaisseau) dans les débuts du jeu, avant que les améliorations ne viennent calmer tout ça.
Une note enfin pour dire que No Man's sky permet aussi d'élever des créatures et même d'en récupérer les ressources via des mécanismes de traite par exemple, afin d'avoir des produits pour faire des recettes de cuisine apportant divers bonus. Il me semble avoir vu que les avant-postes de Starfield pouvaient permettre d'élever des créatures, et Starfield aussi permet de cuisiner des recettes, mais je n'ai pas expérimenté ces possibilités ni dans l'un ni dans l'autre.
 

CATALOGUES - La Redoute peut se rhabiller

Sur cette section, No Man's Sky est sans conteste devant.
Outre une aide générale complète, le jeu fournit un catalogue complet de toutes les ressources, tous les produits et tous les équipements que vous pouvez découvrir ou fabriquer, et affiche juste la silhouette de ceux que vous n'avez pas découverts.
Il tient aussi à jour la liste de tous les systèmes visités par ordre chronologique avec à chaque fois quelles planètes vous avez visitées et quelles ressources, faune, flore et minéraux vous avez catalogué sur chaque planète.



Les téléporteurs, qui sont constructibles dans vos bases et présents dans chaque station spatiale, vous présenteront une liste conséquente des dernières stations spatiales visitées (une par système) mais aussi, de toutes vos bases, de votre colonie et de votre croiseur aisément, avec filtrage par catégorie si besoin.
Le jeu liste aussi vos réputations avec les différentes factions et tous les dialogues trouvés jusque là de tous les arcs narratifs du jeu, et il commence à y en avoir un bon paquet, ainsi que les mots appris pour les 4 langues du jeu (peut-être même 5 maintenant).
Bref, tout est enregistré et à portée de main, contrairement au titre de Bethesda.
 

CREATURES - Stéréotypes

Si elles sont procédurales et donc susceptibles d'être infiniment diversifiées, il faut quand même reconnaitre qu'en pratique, ce n'est pas si flagrant dans NMS. On reconnait en effet assez vite le type de base de la créature (antilope, t-rex, araignées bizarres, cochon volant, cactus sautillants, papillons, méduse volante, poisson...) et les détails aléatoires sont rarement assez significatifs pour apporter une variation marquée au premier coup d'oeil.
Il ne faut pas tout jeter non plus, la génération aléatoire fait parfois des mélanges étranges qui vous surprendront aux détours du chemin.



Celles de Starfield semblent plus crédibles, de par la nature réaliste du jeu mais aussi plus variées pour ce que j'en ai vu, en formes et en appendices que NMS. Maintenant c'est peut-être l'effet de la nouveauté car je n'ai visité que 37 planètes dans Starfield contre plus de 300 dans No Man's Sky.
Comme dans Starfield, les créatures ne sont pas trouvables toutes au même endroit. Il n'est pas ici  question de biomes, puisqu'il n'y a qu'un biome par planète dans No Man's Sky, mais de leur milieu (terrestre, volante ou aquatique), et si ce sont des créatures nocturnes, diurnes ou les deux.
Comme Starfield, vous les trouverez parfois en troupeau, parfois en solitaire. Les prédateurs attaquent aussi de temps en temps les herbivores et cela changera forcément aussi leur comportement envers vous. Enfin comme déjà évoqué, toutes les créatures peuvent être scannées pour en apprendre plus sur elles et éventuellement échanger ce catalogue contre des crédits nommés "unités" dans NMS.
 

DEPLACEMENTS - C'est grand mais c'est vide

Si Starfield ne permet aucun déplacement en vaisseau puisqu'ils sont remplacés par des chargements, pas sûr que la liberté de No Man's Sky soit si avantageuse à bien y regarder.
Pour les voyages interstellaires, les deux proposent un écran de chargement. No Man's Sky vous met dans un tunnel en vue imposée à la troisième personne de votre vaisseau et ce pendant 20-25 secondes facile. Les 3-5 secondes de Starfield sont donc un gain de temps ici, d'autant que vous économisez aussi le temps de sortir de l'atmosphère de la planète de départ assez loin pour engager l'hyper-propulsion, puis après le saut, le temps de trouver où est la planète autours de vous, puis celui de la rejoindre (une à deux bonnes minutes), puis l'entrée dans l'atmosphère avec ses chargements de lods et enfin l'errance au-dessus de sa surface à la recherche d'un point d'intérêt. Le temps gagné est donc plus que conséquent.
Pour la liberté de voler au-dessus du paysage de la planète, voire de rattraper le jour qui se couche, elle est certes présente mais sera au final utilisée pour simplement aller plus vite d'un point d'intérêt à un autre qu'à pieds, ou rejoindre un point déjà indiqué depuis l'espace.
Pour celle de voler d'une planète à l'autre, c'est souvent la liberté d'attendre une minute pleine que votre vaisseau se rapproche de l'autre planète, avec le risque 1- de tomber à court de carburant et 2- de vous faire scanner par des pirates et donc de vous faire attaquer.



Starfield a glissé ces combats aléatoires au moment d'arriver en orbite des planètes que vous n'avez pas encore visitées, tout comme No Man's Sky le fait aussi mais pour les attaques de croiseurs par des pirates, où vous sortez alors de l'hyper-espace en pleine escarmouche.
Aussi pour ceux qui voudraient dire que dans No Man's Sky est plus immersif parce qu'on peut voler d'une planète à l'autre, alors que dans Starfield, on est limité à un cube spatial (notamment pour les combats), je voudrais préciser que vous devriez essayer de contourner l'étoile des systèmes de NMS. Vous découvrirez alors que dans NMS aussi vous êtes dans une grande boite et que le soleil n'est qu'une décoration du ciel, pas une boule de plasma.
Enfin comme déjà mentionné, NMS permet aussi de se téléporter à n'importe quelle station déjà visitée via un téléporteur, dans le même tunnel que l'hyper-espace et pour la même durée.
 

A PIEDS - Un petit pas pour moi...

Une fois au sol, les 2 expériences sont assez proches.
De pénible au début, la marche, le saut et le jetpack de départ deviendront naturels avec le temps et leur amélioration. Les deux proposent du traversal d'environnements extra-terrestres (dans le sens de pas terrestre) et les deux permettent de profiter de panoramas procéduraux parfois gâtés par la fée du hasard. Un très bon point à Starfield pour avoir intégré une gravité différente sur chaque planète, ce qui n'a été implémenté dans NMS que sur les planètes sans atmosphère.



Dans NMS, la génération crée aussi des grottes, autant terrestres que marines, et parfois les deux, mais celles-ci ont toujours été le parent pauvre du jeu vu qu'il n'y a rien à y trouver à part quelques objets revendables et éventuellement une créature spécifique pour votre collection. Dans Starfield, à part les grottes uniques liées à des missions, les grottes sont souvent copiées-collées et sont plutôt vides mis à part quelques minerais, un tas de pierre et une malette perdue.
Déjà évoqué, No Man's Sky vous permettra aussi de faire de la plongée sous-marine, là ou Starfield se contentera de nager à la surface, mais si la faune et la flore de NMS ont été renforcées par le passé, il n'y a pas un contenu aquatique qui vous pousse vraiment à aller passer 2h sous l'eau en remontant de temps en temps prendre de l'oxygène et le sous-marin étant presque aussi lent que vos palmes, ce ne sera guère plus agréable, car si le problème d'oxygène est réglé, celui du combustible de votre moteur en sera un autre.



NMS propose en effet des véhicules contrairement à Starfield. Il faut dire que la distance entre les points d'intérêt est peut-être un peu plus grande dans NMS. Ces véhicules sont une moto, un buggy, un aéroglisseur futuriste, un mécha et l'équivalent d'un camion. De tous, seuls les 3 premiers iront réellement plus vite que vous à pied et tous fournissent du stockage supplémentaire bienvenu, à défaut de compagnon/mule.
Comme Starfield a son défaut de saut, NMS a son défaut de course, puisque la course se désactivera systématiquement dès que le personnage restera une demi-seconde les pieds en l'air. Autant dire, à chaque caillou, ravine ou saut, et vous devrez donc réengager la course avec la touche shift. C'est comme ça depuis 7 ans, pas sûr que ça changera un jour.
Enfin NMS a pour lui de laisser la possibilité au joueur de faire un tour complet de la planète sans chargement. Un ou deux joueurs ont tenté l'expérience et on effectivement réussit l'opération en quelque chose comme 20-30h en courant tout droit. Cela reste d'un intérêt relatif pour le commun des mortels et je ne pense pas être une exception en disant que devoir marcher déjà 10 minutes à travers un terrain dans un jeu est déjà vite barbant.
 

MISSIONS - A l'aventure, compagnons

Où Starfield frappe fort, c'est en offrant des missions, des raisons de vivre dans l'univers qu'il propose et d'aller visiter - tuer - piller autour de nous.
Dans No Man's Sky, la mission principale effectuée, le jeu comptera surtout sur vous pour trouver vos motivations de continuer : Irez-vous jusqu'au centre ? Allez-vous vous constituer une flotte ? Souhaitez-vous construire le plus grand palais de la galaxie ? Ou juste visiter des mondes et éventuellement découvrir et cataloguer leurs créatures ? C'est à chacun de voir.
NMS n'est pourtant pas dépourvu de lore et de nombreux arcs narratifs existent pour ceux qui ont la patience de visiter 20 ou 25 fois les mêmes points d'intérêts, sur le nombre de planètes qu'ils veulent.



Ces arcs se dévoilent en effet à coup de petits journaux écrits et incrémentés à chaque visite pour décrire un pan de l'univers de No Man's Sky. On retrouvera ainsi les histoires passées des 3 races en visitant leurs temples dans leurs systèmes respectifs (temples largement repompés dans Starfield). On découvrira aussi par exemple l'histoire de cet explorateur ayant vu des mondes terrifiants en visitant les bâtiments abandonnés, et on apprendra le destin de ces capitaines de croiseurs écrasés en lisant leurs journaux de bord sur les épaves de ces vaisseaux.
Tous ces arcs étant depuis assez récemment listés dans votre propre journal de bord et classés par histoire, vous pouvez désormais mieux effectuer le suivi et mieux juxtaposer les morceaux d'histoire que vous deviez autrefois mémoriser ou faire les uns après les autres pour garder le fil.
A noter enfin que NMS détaille toujours chaque mission et notamment le tutoriel, afin de ne jamais perdre le joueur, ce que Starfield ne fait que par de brèves instructions. Par contre les deux jeux proposent exactement les même missions procédurales : détruire un vaisseau de pirate ennemi, trouver une planète d'un certain type, scanner les espèces d'une planètes.


On se rapporche de la fin et il ne nous reste dès lors - comme dans starfield - que 3 sujets à aborder : les combats spatiaux, la partie sonore et le end game.
 

COMBATS SPATIAUX - St tu avances et que je recule...

Les deux jeux se retrouvent avoir des combats assez comparables, d'autant que No Man's Sky a vu une grosse révision des combats spatiaux dans sa mise à jour Echoes, ajoutant peu avant la sortie de Starfield une répartition à la volée de l'énergie entre les différents systèmes du vaisseau mais aussi des combats contre des croiseurs avec visée des points faibles avant de pouvoir les détruire façon étoile noire.
La difficulté étant bien moindre, les combats dans NMS seront souvent assez simples, le plus difficile étant de réussir à mettre les vaisseaux adverses dans son viseur vu leur extrême mobilité et le fait que notre vaisseau se déplace au final bien peu et freine très fort. Une fois en joue par contre, ce sera là aussi un déluge de feu des deux côtés pour faire tomber le bouclier puis la coque du vaisseau ennemi comme dans Starfield.



Dans les deux jeux, il n'y a aucune gestion des munitions et juste des cool-downs.
NMS ne permet que de piloter des chasseurs, le croiseur étant géré comme un hub. Starfield n'a pas à proprement parler de croiseur mais le système de création de vaisseaux est suffisamment flexible pour vous permettre de créer des vaisseaux du chasseur à la grosse frégate, voire au vaisseau lourd, pilotables donc par opposition aux croiseurs de NMS.
Comme Starfield, NMS propose de nombreux systèmes d'armes installables sur n'importe lequel de vos vaisseaux et améliorables. A vous ensuite de choisir si vous utilisez les lasers, les missiles, la grenaille diffuse ou les tirs concentrés. De ce côté-là c'est un peu plus diversifié que les 3 armes montables sur les vaisseaux de Starfield mais sans les rayons électro-magnétiques paralysants ni la visée des sous-systèmes, hormis contre les croiseurs.
 

AUDIO - Kzzzt, kzzzzzzt

No Man's Sky ne brille pas spécialement du côté des bruitages et des voix. La faute à des extra-terrestres sans bouches, mais même sans cela, les bruitages font leur travail et rien de plus. On arrive même à avoir des problèmes de mixage avec des sons beaucoup plus forts que les autres. On citera notamment le bruit du moteur de votre buggy au ralenti garé près de votre base ainsi que le grincement d'ouverture de la porte d'entrée du hangar du croiseur quand vous voulez vous y poser.

Par contre, ils ont réussi un tour de force, celui de créer une musique plus ou moins procédurale qui soit agréable et pas totalement redondante sur la durée. Outre quelques thèmes qui reviendront régulièrement, notamment à l'écran de chargement de la partie, vous aurez également de la musique en jeu mais chaque fois légèrement modulée, ou retravaillée. De fait, même dans des parties de 100 ou 150h, je n'ai jamais eu cette impression de répétition ni de fatigue d'entendre encore la même musique que bien des titres peuvent nous donner après parfois seulement quelques heures. J'ai même découvert de nouveaux "morceaux" intéressants alors que j'avais déjà des centaines d'heures de jeu.
 

END GAME - L'infini c'est long, surtout vers la fin

Si on ne va toujours pas spoiler, on peut quand même dire que les deux jeux se ressemblent jusque dans leur fin.
No Man's Sky vous demandera en plus de traverser toute la galaxie, ce qui plus que jamais nous rappellera que ce qui importe, n'est pas la destination mais le voyage. Et au moment venu, vous devrez vous déterminer sur comment tout cela va finir, si vous voulez un new game plus ou préférez continuer votre route dans l'univers que vous connaissez.
Les deux jeux proposent une réflexion sur le temps aussi. Si vous pouviez explorer tout l'univers, passeriez-vous votre temps à amasser du savoir, de l'argent, ou à créer des choses ? Starfield y rajoute également une couche humaine sur le pouvoir, l'avarice, la recherche scientifique et à quel prix.
No Man's Sky propose cependant moins que Starfield du côté du new game plus, car vous devrez reprendre toute l'histoire de zéro là où Starfield a au moins le bon gout de vous proposer de ne pas refaire toute la quête de tutoriel du jeu. Certes votre inventaire et vos vaisseaux vous suivront dans le new game plus de NMS mais sachez que vous ne trouverez pas d'améliorations plus hautes que celles que vous avez déjà pu voir dans votre première partie puisque rien ne monte de niveau. Tout juste aurez-vous reçu une amélioration nommée Souvenir qui vous apportera un petit bonus pour votre nouveau run dans un jeu identique.



Un autre point qui pour moi est plus important, c'est le sentiment de progression. L'absence de vrai niveau dans No Man's Sky le pénalise très fortement faisant que sa distribution d'objets, de vaisseaux, d'améliorations est la même de la première à la dernière planète, et que rien ne distingue la station du dernier système de celle du premier sur lequel vous vous êtes réveillé. 
Starfield fournit de nombreuses quêtes et autant de raisons de parcourir ses systèmes, des armes de plus en plus puissantes au fur et à mesure que vous montez de niveau et des systèmes comme le déblocage de compétences ou la création de vaisseaux qui deviennent peu à peu le symbole de vos heures de jeu. En regardant votre vaisseau, vous pouvez voir l'ensemble des  progrès que vous avez effectués depuis vos premières modifications timides sur le Frontier. En regardant votre liste de missions, vous voyez tout ce que vous avez fait depuis le début. En atterrissant sur une ville où vous avez un appartement, vous vous rappelez un instant tout ce que vous avez dû faire pour cette ville pour pouvoir posséder cet appartement aujourd'hui, dont vous ne connaissiez même pas l'existence la première fois que vous vous êtes posés sur cette planète.
Je pense que Starfield marque beaucoup de points ici face à No Man's Sky qui est au fond un bac à sable géant où vous êtes libre d'aller et faire ce que vous souhaitez, mais sans jamais vraiment avancer puisque chaque planète, chaque arme, chaque amélioration est ni plus ni moins aussi procédurale que la précédente.
 

SPECIFICITES - Il y en a un peu plus, je vous le mets ?

On l'a balayé dans tout cet article, No Man's Sky n'est clairement pas tourné vers les interactions humaines. Vous n'aurez jamais de compagnon avec vous et tout au plus pourrez-vous vous enticher soit d'un robot volant, soit d'une créature trouvée puis domptée lors de vos voyages. Il y a peu de PNJ, peu de missions, des dialogues à sens uniques où votre interaction se résume à les faire défiler en bas de l'écran phrase après phrase. Vous n'aurez aussi que du lore via des textes, si vous avez la patience de vous y investir sur une grande durée. 
Pour autant vous aurez quand même quelques à-côtés exclusifs à NMS. Je pense à cette quête pour obtenir un vaisseau biologique avec ses équipements spécifiques. Je pense à cet arc d'histoire vous faisant rencontrer des baleines cosmiques que l'on peut engager comme "frégates" pour accompagner nos flottes. Je pense à ces vers des sables géants secouant le sol à chaque bond. Je pense à ces champs d'astéroïdes cristallisés. Je pense aussi à ces planètes corrompues rajoutées récemment et cette nouvelle race de robots, les Autophages qui apportent eux aussi un arc narratif. A cette autre mise à jour enfin rajoutant la possibilité de récupérer des pièces de méchas adverses pour construire le sien, voire de récupérer des vaisseaux adverses en les reprogrammant...



NMS, c'est aussi une infinité de planètes et de systèmes stellaires. Mais est-ce si utile ? Je veux dire, en réalité No Man's Sky a une douzaine de types de planètes différents. La variété des créatures créées reste dans la quinzaine des canevas pré-établis, avec de rares originalités.
Au final j'ai fait le compte et sur mes deux parties de 150h de No Man's Sky, j'ai visité 150 et 110 systèmes respectivement et à peu près le double de planètes (certains systèmes n'étant que des étapes de saut). De fait Starfield avec ses 100 systèmes et ses 1000 planètes ne me semble pas petit du tout. D'ailleurs en 100h sur Starfield, je ne me suis posé que sur 37 planètes, ce qui en laisse beaucoup, beaucoup à visiter, avant d'arriver à bout du contenu unique et finir par souffrir de la redondance de sa génération procédurale ou de ses créatures peut-être procédurales aussi.



Une dernière particularité de NMS pour finir, c'est d'avoir proposé il y a quelques mises à jour, tout un lot d'options permettant de changer son gameplay, sa difficulté et du coup de pouvoir s'adapter au style de jeu de chacun. On peut ainsi rendre les ennemis pacifiques par défaut sur toutes les planètes, ou pouvoir transporter le double d'équipement, ne plus avoir de limite de course ou restreindre ou supprimer les recharges des systèmes. Ce réglage "à la carte" du jeu est le bienvenu et a même été repris depuis par d'autres jeux pour offrir plus de flexibilité aux joueurs. Si cela ne changera pas le fond du jeu, l'initiative est à saluer car elle remplacera pour certains l'installation de mods et leur permettra, sans sortir de l'environnement du jeu de malgré tout y trouver leur compte.
Que ce soit un plagiat ou juste une inspiration, Starfield et No Man's Sky ont vraiment beaucoup en commun. Presque toutes les mécaniques de jeu se retrouvent dans les deux titres, leurs galaxies immenses aux planètes procédurales et aux créatures étranges s'offrent aux joueurs avec leur style réaliste ou cartoon. Pour ma part je trouve que Starfield, malgré tous ses défauts, est juste un cran au dessus de No Man's Sky dans ce qu'il propose, de par son style réaliste, son enracinement dans des contacts humains et des missions diverses et variées qui en découle mais aussi de par le sentiment de progression qu'il fera ressentir au joueur. Personnellement, j'ai passé ces 7 dernières années avec NMS en jeu de chevet, ce jeu sur lequel on revient toujours entre 2 autres jeux, parce qu'on le connait bien, qu'on y a ses habitudes, qu'on peut y jouer sans réfléchir, et j'ai bien l'impression que Starfield, malgré tous ses travers et ses imperfections, pourrait bien le remplacer.

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