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Un Rédacteur Factornews vous demande :

TEST

Star Wars : Knights of the Old Republic 2

Arnaud par Arnaud,  email  @drsynack
Il y a longtemps, mais alors super longtemps, avant même que Yoda ne naisse, dans une galaxie pas plus lointaine que d’habitude…
La Guerre Civile des Jedi a considérablement affaibli la République. Dans un certain sens, ce sont les Sith qui ont gagné, la République étant sur le point de s’écrouler sous son propre poid. Tout ça à cause de ce que l’on a fait dans le premier épisode du jeu. Il va falloir corriger le tir, et fissa.

Revan Helsing



Hé oui. Bioware a beau avoir laissé Obsidian aux commandes de son bébé, Star Wars Knights of the Old Republic II : The Sith Lord (actuellement en compétition pour le titre de jeu le plus long, donc on va dire Kotor2), ça sent vraiment le Bioware. Ce parfum de finition, cette odeur de perfectionnisme, ce fumet de polissage, cet arôme de .. Bon vous voyez ce que je veux dire. Bioware a bien préparé la route à Obsidian et il en résulte un jeu encore mieux que le précédent. Si. C’est possible.

Il faut savoir que le jeu se déroule presqu'immédiatement après la fin du premier opus ; c'est-à-dire que Revan a soit pété la gueule à Malak et prit sa place, soit que Revan a pété la gueule à Malak et prit sa place mais qu’il n’a pas succombé de nouveau au Côté Obscur ™. L’histoire du jeu sera donc parsemée de références historiques, alors n’hésitez pas à potasser votre Kotor1, vous en aurez besoin.

Contrairement au jeu précédent, ici le personnage commence en étant directement un Jedi. Un Jedi déchu, même, viré de l’école parce qu’il était pas sage. On n'en révèlera pas plus ici, mais sachez juste deux choses. Les « mini-histoires » spécifiques à chaque planète (le jeu n’a pas changé sur ce point là, on se balade toujours dans l’espace) sont beaucoup plus poussées, peaufinées et, surtout, moins évidentes (on ne les devinera donc pas au premier dialogue venu). Seconde chose, les améliorations précitées sont applicables aux personnages qui vous rejoindront dans votre aventure. De rebondissement en coups de théâtre, ils ne cessent de nous surprendre ; et plus on en apprend sur leur histoire personnelle, plus on est surpris. Ce sont des personnages à part entière, et si celui que l’on contrôle est naturellement le pivot central de l’équipe, ses équipiers ne sont donc pas moins complexes.



L’Hawk Ebon



D’un point de vue un peu plus technique, il est intéressant de voir dans Kotor2 l’apparition de classes de prestige. Pour les néophytes, une classe de prestige est généralement une classe qui requiert un certain nombre de points pour pouvoir être choisie – un certain niveau, un certain alignement avec la Force, une certaine capacité, etc… Ce sont des classes généralement plus puissantes ou spécialisées que les autres, et Kotor 2 vous en propose rien moins que six – trois pour chaque alignement avec la Force.

Autre nouveauté, et pas la moindre : la possibilité de détruire et créer des objets. Au lieu de simplement ramasser vos trousses de soin, amélioration de visée ou que sais-je, le jeu vous propose maintenant la possibilité de les créer vous-mêmes. Chaque objet vaut un certain nombre de composants. Si vous détruisez l’objet vous obtiendrez ces composants, qui vous permettront de faire d’autres objets. Certains sont librement fabricables, d’autres nécessitent un certain niveau dans une compétence spéciale (pas question de fabriquer de kit de survie, par exemple, si votre compétence en soins est aussi basse que celle d’un Marine en Irak).

Les Sabres Lasers ont eux aussi bénéficié d’une mise à jour. Il est maintenant possible de les upgrader plus en détail. En plus des deux slots précédemment disponibles, trois nouveaux font leur apparition – la cellule d’énergie, la lentille et l’ « emitter ».

Enfin, dernière innovation d’importance, il n’est plus nécessaire d’attendre que « son groupe soit réuni » pour pouvoir changer de lieu. Nos équipiers se bloquant parfois dans les coins – surtout lors de l’utilisation du pouvoir augmentant la vitesse de déplacement -, il était parfois laborieux de devoir aller les débloquer. C’est maintenant corrigé. Youpi.



We Emitter Again, Dr Jones



Maintenant, le point qui fâche. Quant à savoir si c’est un point fort ou un point faible, c’est à chacun de voir. Je trouve assez facile de faire passer le joueur sur des planètes déjà visitées dans Kotor1. On retrouve en effet dans ce titre Dantoine (Enclave Jedi) et Korriban (Académie Sith). Bien qu’il soit intéressant de voir comment ces lieux ont évolué, on peut se poser la question de savoir si c’est pour renforcer le côté immersif du tire. A chacun de voir, mais personnellement j’aurai préféré que ce soit un bonus et non pas partie intégrante de l’histoire. Mais rendons à César ce qui lui appartient et reconnaissons que ces passages sont très bien faits – là encore à grand coups de rappel de l’histoire précédente.

Le technique n’a, semble t-il, pas tellement évolué. Le moteur de Kotor 1 était cependant largement assez puissant pour permettre l’affichage de somptueux environnements, d’animations précises et rapides, et il en est, bien évidemment, toujours de même, bien que l’on pourrait regretter le manque de grands espaces aux proportions gargantuesques au profit de décors Star Warsiens « classiques » (le gouffre sans fond, etc..).

Kotor2 reprenant tous les points positifs de son grand frère, tout en améliorant quelques fonctionnalités, il est certain que les joueurs ayant été convaincu par le premier opus retrouveront non seulement leurs marques dans ce titre, mais aussi le même plaisir à jouer. Etant donné que les évènements se déroulent bien avant la période « Obi Wan vous êtes notre seul espoir », les allergiques aux jeux à licence pourront même tenter de voir si le jeu leur plaît.

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