Connexion
Pour récupérer votre compte, veuillez saisir votre adresse email. Vous allez recevoir un email contenant une adresse pour récupérer votre compte.
Inscription
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation du site et de nous vendre votre âme pour un euro symbolique. Amusez vous, mais pliez vous à la charte.

Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
TEST

NBA 2K26

Frostis Advance par Frostis Advance,  email  @SW-5831-6614-4024
Développeur / Editeur : Visual Concepts 2K Sports
Supports : PC / PS5 / Xbox Series / Switch 2
L’an dernier, j’étais revenu sur les parquets après une longue absence, afin de voir si 2K Games avait fait évoluer sa licence. Cette année, pas de pause, et j’ai décidé d'enfiler une nouvelle fois ma tunique des Lakers pour foncer tête baissée dans NBA 2K26, la nouvelle itération du désormais seul jeu de basket qui mérite d’être joué sur PC et consoles.

La saison commence…

… avec NBA 2K26. Oui, parce que la vraie saison NBA 2025-2026, elle, ouvrira ses portes le 22 octobre prochain, donc dans un peu moins d’un mois. Une nouvelle saison qui s’ouvrira avec deux grosses affiches et pour un fan de NBA comme moi, l’attente est un peu trop grande. Il est donc évident que ce nouvel épisode de NBA 2K comble un gros vide de ballon orange, même si on a eu un chouette EuroBasket 2025.



Néanmoins, ne vous attendez pas à une révolution avec NBA 2K26. En effet et après quelques dizaines d’heures de jeu, j’ai l’impression que Visual Concepts a fait la même chose que l’an dernier, à savoir livrer une amélioration de l’itération précédente, tout en ajoutant pas mal de choses vraiment bienvenues et d’autres qui sont malheureusement toujours en place. Ce n’est pas forcément un mal de faire une suite en s’appuyant sur le jeu précédent, mais oui, les nouveautés sont assez minces vu de loin. 

À noter aussi que ce test est rédigé avec un petit défi de ma part : ne dépenser aucune monnaie virtuelle (les VC), malgré le fait que je dispose de la version Edition Superstar sur PS5, m’octroyant un petit pactole de 100 000 VC dès le début sur mon compte. Une somme que je n’utiliserai donc pas pour créer mon joueur et partir à la conquête d’un titre NBA, afin de ne pas fausser mes impressions. Et comme d'habitude, porter le numéro 83.

Ma Carrière, ma façon de jouer

Je suis un joueur principalement hors ligne. J’aime évidemment jouer en multijoueur, mais je suis de la vieille école et préfère 100 fois plus jouer avec des personnes dans une même pièce, plutôt qu’avec des inconnus sur le net. C’est donc en toute logique que je me suis encore une fois orienté vers le mode sur lequel je passe le plus de temps sur cette licence, Ma Carrière. Cet article sera donc pas mal orienté vers les modes solo. Je vous préviens.



Ce mode nous invite à créer un joueur de A à Z : de son physique à son style de jeu, de sa taille à son poste sur le terrain, tout est présent pour façonner un avatar selon ses désirs. Peut-être même un peu trop à mon goût. J'ai commencé par les trucs de base comme “un visage qui me ressemble, mais en fait je n’y arrive pas”, sans oublier un physique que je n’ai pas dans la vraie vie, donc 2m06 pour 85 kg, et évidemment le choix de mon poste, un ailier avec pour objectif d’aller jouer chez les Lakers. Connaissant le 5 majeur en place, je sais que je pourrai m’intégrer plus rapidement qu’en jouant à la place de LeBron James ou Luka Doncic.

Passé cette étape très The Sims ou InZoi, je me suis retrouvé assez rapidement submergé devant des trucs et des bidules, avec des jauges de partout et des points à distribuer dans des dizaines de menus. Clairement, cette phase prend du temps, c’est assez technique et pour les non connaisseurs, cela peut-être assez compliqué. Et les choix sont cruciaux, sous peine de se retrouver avec un personnage qui sait à peine shooter vers le panier. Croyez-moi, j’ai plusieurs fois fait cette erreur par le passé. 

Une fois les points distribués (qui n’ont rien à voir avec les VC), il faut ensuite vérifier que votre personnage va bien vous correspondre, par exemple en choisissant des badges à atteindre.



Le shoot létal de Kevin Durant ? C’est possible. Le crossover d’Allen Iverson ? Évidemment. Je peux aussi ajouter le spin cycle de Shaquille O'Neal ? Mais oui ! Tout est vraiment possible ou presque, et cela donne un archétype de joueur avec les mouvements signatures de nos joueurs préférés, un top 3 de nos meilleurs attributs, des points forts et des points faibles. Tout cela donne une bonne base, et pour le coup, je ne me suis pas trop planté cette année. J’ai un joueur qui sait jouer au basket, tout en n'étant évidemment pas au niveau de Michael Jordan dès ma première année. Au final, tout se fait heureusement assez simplement, en prennant un peu de temps pour s'appliquer.

Out of Bounds

Mon “Frostis Factornews” va évoluer au fil des matchs, tout en commençant par le fameux mode scénarisé. Et là, c’est la déception. Je ne m’attends pas à une profonde histoire, mais comme l’an dernier, le scénario n’a rien de fou. Baptisé Out of Bounds, nous incarnons notre joueur, surnommé MP (My Player, vous l’avez ?), âgé de 19 ans et voulant jouer plus tard au plus haut niveau. On débute donc au lycée, dans le Vermont, paumé dans le Nord-Est des USA. Après deux matchs, nos parents acceptent de nous envoyer à l’autre bout du pays, à Los Angeles, pour jouer dans une vraie équipe et batailler dans la ligue 2KU250 contre d'autres teams, le tout avec des objectifs. C’est franchement pas bien compliqué et j’ai littéralement roulé sur les matchs, avec une moyenne de 35 points et presque huit rebonds et cinq passes. 

S'ensuit un agent qui débarque avec un choix à faire : se positionner pour la future draft NBA et prendre l’énorme risque de ne pas avoir un gros temps de jeu, ou alors filer pour un an en Europe et jouer à Paris ou Madrid, histoire d’assurer un peu plus ma place de titulaire en NBA. Le choix est vite fait, je suis parti à Paris. Après seulement quatre matchs, je me retrouve en finale de l’EuroLeague et évidemment grand champion.



Tout ce scénario aurait pu être vraiment chouette sauf que toutes les équipes et joueurs sont fictifs. Au lycée et à l'université, c’est un festival de maillots fluos dégueulasses et de personnages un peu clichés, en plus du nôtre totalement à la masse et pas assez mature. En Europe, même chose, puisqu’il n’y a pas de licence, ni pour les clubs, ni pour les stades et encore moins pour les joueurs. C’est peut-être un appel du pied de 2K Games, mais en l’état, c’est vraiment dommage pour l’immersion, et ça me rappelle l’époque des PES de Konami.

Tout va très vite, les cinématiques avec le moteur du jeu posent les dialogues et on se retrouve rapidement juste avant la draft NBA. Habituellement, nous pouvions choisir l’équipe dans laquelle on souhaitait jouer. Cette année, il faut faire un match d'entraînement avant. Du coup, les Los Angeles Lakers sont passés de “mais rien à faire de ce Frostis” à “ok, on le prend day one, pas touche, c’est notre gars sûr au premier tour de draft”. Un peu bizarre. J’aurais presque aimé que les Lakers me choisissent, mais me transfèrent le soir de la draft vers une autre équipe, histoire d’avoir un peu la haine et de créer une histoire sympa, avec pourquoi pas un rival qui me pique ma place.



À l’heure où j’écris ces lignes, je n’ai pas terminé ma première année NBA (c’est long, je joue tous les matchs), mais je trouve que ce mode scénario est bien trop léger. Il n’y a aucun challenge, aucun choix qui change notre carrière. Cependant, notre progression se fait bien mieux qu’avant. Là, notre joueur sait dribbler un minimum, il a un début de shoot, rentre des trois points et ne perd pas la balle à chaque passe, au contraire d’autres années. La suite est de fait plus simple aussi, ne forçant pas les joueurs à passer à la caisse et à acheter des VC pour simplement jouer au mode solo et prendre du plaisir. J’ai donc commencé ma carrière avec mes 100 000 VC toujours en poche.

The W prend de l’ampleur

L’autre mode solo hyper cool, c’est celui consacré à la WNBA, la ligue féminine. Ici, il n’est pour autant pas encore question d’un scénario comme pour les hommes (alors que cela pourrait s’appliquer assez facilement), mais plutôt d’entrer directement en WNBA comme jeune espoir avec en ligne de mire les Caitlyn Clark et Angel Reese qui cartonnent en ce moment. Mais au lieu de commencer loin au lycée, nous commençons peu avant la draft, dans une interview en conférence de presse. Le but étant de répondre à des questions, qui auront une grande importance sur notre carrière à venir, avec par exemple des rivalités qui vont s’installer et des objectifs concrets qui vont prendre forme pour aider à nous faire avancer dans notre parcours jusqu’au titre. 



Je n’ai malheureusement pas encore terminé ce mode, mais celui-ci semble assez intéressant et pour une fois, il est aussi possible de gagner des VC avec ce dernier, ce qui le place au même niveau que le mode solo dans la ligue masculine. Honnêtement, c’est une grosse avancée. D’ailleurs, il est aussi possible d’obtenir des cartes WNBA pour le mode MyTeam, l’autre très gros mode de NBA 2K depuis déjà quelques années. 

GM la gestion d’équipe

La bonne nouvelle, c’est qu’en plus des deux modes carrières, les modes Ma NBA et Mon GM se permettent de grossir encore un peu plus cette année. Pour les non sachants, il s’agit ici de l’équivalent d’un Football Manager, mais directement dans NBA 2K26. C’est hyper complet, avec par exemple 30 scénarios uniques permettant de jouer l’été 2025 avec chacune des équipes, impliquant leur contraintes actuelles. Et si jamais on souhaite revivre les grandes années 90 de l’ère Jordan, c’est aussi possible. Tout comme l’ère Curry, LeBron James et autres. On a devant nous un véritable jeu de gestion en mode RPG, très complet, dans lequel on gère tout, de la draft des rookies aux décisions de transferts de nos gros joueurs pour récupérer des assets intéressants pour l’année prochaine, en passant par le coaching staff, etc.

MyTeam, mes cartes, mon compte en banque

Cette année, MyTeam prend encore un peu d’ampleur, et c’est peu de le dire. Le fameux jeux de cartes de la licence s’ouvre encore un peu plus, accueillant cette année les joueuses de WNBA. En clair, il est maintenant tout à fait possible de créer son équipe en mixant joueurs et joueuses. C’est assez drôle, et il y a moyen d’avoir une équipe de zinzin si on se débrouille bien. Cependant, pour y arriver, il va falloir s’accrocher et savoir que mettre un doigt dans MyTeam peut rapidement vous pomper tout votre temps. Ici et comme dans tout free-to-play qui se respecte, la courbe de progression et de cadeaux est très rapide au début, pour ensuite commencer à devenir plus lente, et enfin vous obliger à grinder des quêtes, à vous connecter tous les jours, et potentiellement à sortir la carte bancaire pour acheter des VC afin de vous offrir cette merveilleuse carte qu’il vous manque. 



C’est tout le problème de ce mode. Il est hyper cool, parce que l’on peut réellement créer notre équipe, avec un logo (que l’on peut télécharger de notre PC par exemple), un équipement, un stade, tout un tas de joueurs et joueuses. C’est vraiment très complet et le mode en ligne est intéressant. Mais qui dit mode en ligne, dit forcément tomber contre des personnes qui n’ont pas les mêmes limites bancaires, et donc des équipes totalement abusées. Surtout que les tournois en ligne sont sponsorisés. On peut donc sérieusement se demander pourquoi il est nécessaire de dépenser de l’argent en plus.

Notez aussi que l’obtention des VC est très lente. Alors oui, le mode solo est moins axé sur ce point, mais les modes en ligne sont fortement impactés. C’est simple, du début du jeu solo jusqu’à cinq matchs en NBA, j’ai gagné environ 25 000 VC. Ce qui est ridicule. Du coup, on se retrouve très rapidement à se dire que le Season Pass n'est pas si cher, et qu’il pourrait bien aider à progresser convenablement dans MyTeam, ou qu'acheter un petit pack de VC est faisable... Bref, ce mode n’est pas pour moi. 

Le bourg de NBA 2K

Il y a aussi une autre composante, presqu'un mode à lui tout seul aussi, c’est la ville. Bonne nouvelle pour moi, elle est moins présente dans le mode solo et tourne cette année en 60 FPS. Très honnêtement, je n’y reste jamais plus de 30 secondes, parce que c’est une véritable kermesse, avec des centaines de joueurs dans le même lobby, sans compter ceux qui se baladent en skate ou en kart (oui oui). C’est un bordel immense… et uniquement composé d’hommes. C’est très bizarre comme ambiance.



C’est aussi là que l’on peut dépenser nos VC durement gagnés pour des fringues que notre personnage portera en dehors des matchs. Moi en tant que pauvre, j'ai les fringues de base. Mais cette année, il y a aussi les parcs saisonniers avec des reprises en 4K des lieux déjà visités dans les anciens épisodes. C’est sympa et il y a moyen de faire des matchs de playground contre des inconnus. Autant vous dire que le niveau est assez élevé, donc n’y allez pas la fleur au fusil. C’est clairement orienté pour les joueurs compétitifs, avec les tournois Pro-Am Summit et Street Kings, le tout en 3v3 et 5v5. C’est d’ailleurs globalement ce que vous verrez sur Twitch.

ProPLAY Motion, la GOAT

Cette année encore, Visual Concept a ajouté et modifié pas mal de petites choses au niveau technique. Évidemment, le premier truc que l’on remarque, c’est la beauté du jeu. C’est encore un peu plus réaliste sur les visages des joueurs et joueuses, un peu plus naturel dans les mouvements et comme d’habitude, je me surprends parfois à me demander si je suis bien devant un jeu vidéo. Je m’en rends assez vite compte quand une cinématique se lance, ou quand tout simplement ce n’est pas un joueur NBA ou une joueuse WNBA à l’écran. On sent que pour le travail de modélisation des personnages n’est pas au même niveau et mon joueur a sérieusement une sale tête par moment, avec mes dents bizarres et mes yeux de poisson.

Tout comme le public, qui est constitué d'une nuée de jumeaux ici et là et de gens faisant des gestes sans trop de sens, mais tout cela passe vraiment très bien en match, surtout avec l’ambiance visuelle et sonore des stades. C’est encore une fois une véritable réussite.



Quant au gameplay, je ne vais pas entrer dans les détails. Cela reste un jeu de basket et à moins d’être un hardcore gamer de la licence, le joueur moyen trouvera ça très jouable, tout en ne pouvant pas trop comparer avec les anciens épisodes. Reste que cette année, je trouve que l’accent a été mis sur les joueurs intérieurs, les pivots. Avec Nikola Jokic ou Victor Wembanyama notre frenchie, il y a toute une logique de jeu dans la raquette qui est mise en avant : obtention des rebonds au bon moment, tir dans le périmètre et autres petits mouvements très sympas. Et ça, c’est pour l’attaque. En défense, on ressent aussi bien mieux les oppositions et je suis réellement en galère quand il faut défendre sur un joueur un peu costaud, avec les gâchettes qui vibrent comme pas permis.

 
Vous l’aurez compris : si vous aimez le basket, NBA 2K26 est encore une fois le choix à faire cette année. Il est aussi le seul et ce ne serait pas un mal d’avoir un peu de concurrence. Pour autant, NBA 2K26 est un jeu riche en contenus, blindé de menus, d’options et de paramétrages. On peut littéralement y passer des mois sans aucun problème. Seul bémol, les microtransactions sont encore un peu trop présentes, mais non obligatoires en solo, ce qui passe déjà bien mieux.
Rechercher sur Factornews