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Les Sims 2

Kesta par Kesta,  email
Voila 4 ans que ça dure. 4 années que le phénomène n’a pas cessé de conserver la tête des charts des jeux vidéo toutes catégories confondus. Sorti début 2000, Les Sims, qui part d’un concept simple comme sait les faire Will Wright (pratiquement auteur de tout les Sim-bidule), a connu un succès international : des millions de boites vendues, 7 suppléments, des adaptations consoles et même des bouquins. Mais comme ça ne suffisait plus à Electronic Arts, on reprend les mêmes et on recommence.

Ma première Barbie


Pour les quelques uns qui ne connaitraient pas le principe des Sims, c’est le savant mélange entre une maison de poupées, le pire des émissions de télé-réalité et une trentaine d’épisodes de Santa Barbara. En gros, il s’agit d’un simulateur de vie tournant autour d’un quartier pavillonnaire, avec un degré de morale proche du zéro : tout le monde couche avec tout le monde.



Le premier épisode, avec ses nombreux suppléments, permettait ainsi de devenir une rock-star, une vieille sorcière entourée de chats ou tout simplement un glandeur qui passe son temps à s’éclater en soirée, le tout parsemé d’amants, de pleurs, de morts (les Sims sont assez stupides pour s’endormir dans une piscine) et de trahisons. Les quelques défauts de la version PC étaient principalement une 3D isométrique vieillote et l’absence d’objectif. En effet, après quelques mois/heures/secondes de jeu (selon si vous êtes fan du genre ou non), Les Sims devenaient hautement répétitif et il fallait attendre un supplément pour que la lassitude s’estompe. Maxis et Electronic Arts avaient à l'époque bien pris note de ces lacunes, aussi les versions console ont eu droit à un moteur 3D et un gameplay revisité.


Du cul, du cul, du cul


Les Sims 2 suit donc les mêmes préceptes que les versions console car, en plus des besoins nécessaires pour leur bien-être, vos Sims ont maintenant des aspirations et des craintes qui sont déterminées en fonction de leurs objectifs/ambitions, qui vont de « je veux avoir plein de pognons » à « je veux être le plus gros fétard du quartier », en passant par « laisse-toi faire coquine ». D’ailleurs, on remarque aussi que certaines de ces aspirations sont plus faciles que d’autres. Par exemple, il est beaucoup plus facile de coucher avec 3 partenaires (mais pas en même temps, dommage diront les plus pervers) que d’apprendre le 6ème degré de mécanique ou de voir un fantôme ; les rapports humains sont grandement simplifiés dans cette version, et il ne faudra pas longtemps au meilleur amant de votre quartier pour faire des cochonneries avec sa bonne, alors qu'il couche déjà avec le voisin et le facteur (oui, tous les Sims sont bisexuels). En réussissant ces objectifs, vos Sims gagnent la possibilité d’acheter des objets uniques, comme un arbre à pognons ou un mystérieux élixir qui prolongera la vie (attention au effets secondaires...).



Mais le gros point fort de cette version, c’est le concept de générations. Dans le premier opus, les Sims ne vieillissaient pas. Dans Les Sims 2, il existe 5 étapes de l'existence, allant de bambin à sénior. Vos sims vont donc grandir, s’épanouir puis finir 6 pieds sous terre en laissant peut-être derrière eux une descendance, qui conservera une partie du « patrimoine génétique » des parents si elle est issue des « voies naturelles » (NDR : oui parce qu’entre nous, les bouts de pixels, ça ne s’accouple pas !).
Et là, pour ceux qui ont déjà des enfants, ils auront comme une impression de déjà-vu. En effet, le réalisme de l’enfance est poussé à l’extrême : un bébé n’a pas du tout le même rythme de vie que ses parents, ce qui a tendance à leur casser le moral (manque de sommeil, plus le temps de voir leurs amis,…), surtout s’il pleure. Un petit enfant demandera toute l’attention de ses parents, et mettra leurs nerfs à vif.
Cela fait parti des petites nouveautés qui rapprochent les Sims de la vie réelle, tout comme la grossesse : une femme enceinte aura pratiquement toujours faim , aura des nausées et passera son temps à dormir (donc c’est le mari qui doit faire le ménage, s’occuper des gosses, sortir les poubelles, etc).


Mieux que le loft (et en 3D)


Outre une I.A. retravaillée (les développeurs ont sûrement pris des candidats de real-TV comme modèle), le moteur graphique a été complétement revu. Le jeu dispose maintenant d’un moteur 3D performant, mais assez gourmand.
Si cela reste jouable sur un 1.3Ghz avec une carte graphique 64mo, il faudra au moins un 2Ghz pour éviter les quelques ralentissements lorsqu’il y a trop de Sims à l’écran ou que la zone est très dense, comme le centre commercial par exemple (et c’est très chiant de dragouiller avec un slideshow...).
Il offre aussi un bien meilleur rendu, à tel point qu’il est possible de lire sur les visages des Sims leur état émotionnel. Les animations sont très bien faites et nombreuses, il y a facilement le double ou le triple d’actions possibles avec les mouvements associés par rapport au premier.
De plus, des séquences lors d’événements particuliers (arrivée à la maison, première fois, …) sont générées à partir des décors et des protagonistes. Ce n’est certes pas très impressionnant, mais on sent bien que le côté graphisme du jeu a été particulièrement soigné.



Les outils annexes comme le créateur de familles ou le gestionnaire de terrain ont été revus, et il est aussi possible de customiser le jeu puisqu’il est livré avec un éditeur de skins. Mais les développeurs sont allés plus loin que ça puisque le jeu est capable de construire un quartier à partir d’une carte Sim City 4 (enfin avec quelques limitations quand même). Il est aussi possible d’avoir ses propres radios, ses films et même ses jeux vidéo.



Malgré tous ces changements, on s’aperçoit que de nombreuses features qui étaient disponibles dans la première version ont disparu : il y a moins d’objets, pas d’animaux, certaines carrières professionnelles ont disparu… Bref, ça sent le coup de l’add-on pour gagner quelques brouzoufs de plus.

Les Sims ont toujours été une curiosité dans le monde vidéoludique. Les Sims 2 ne déroge pas à la règle et reste une refonte globale du premier. De meilleurs graphismes, une I.A. un peu plus performante, un gameplay modifié dans le bon sens. A l’exception de ces aménagements et de quelques nouveautés, c’est exactement le même jeu qu’il y a 4 ans, tout aussi répétitif, mais toujours aussi prenant. Les fanEUUs (60% des joueurs sont en fait des joueuses) seront ravis, ceux qui n’ont pas aimé le premier ne l’aimeront sûrement pas plus, mais il pourrait intéresser les curieux ou ceux lassés des jeux, au hasard, sur la 2nde Guerre Mondiale.

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