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Legend of Kay

Joule par Joule,  email  @j0ule  
Studio allemand d’ordinaire consacré aux consoles portables, avec une myriade de titres budgets sur GBC et GBA, Neon Studios s’est lancé dans un projet d’envergure sur PS2 avec ce Legend of Kay. Un titre d’action aventure sur une console qui en voit passer des dizaines, le pari était osé. Pari également tenté par Big Ben Interactive, qui a décidé de distribuer le jeu dans nos contrées. A bon escient ?

Chats, Ki, Rats


L’île de Yenshing est un monde étrange où cohabitent en paix les chats, les lièvres, les tortues et les pandas. Notre héros Kay, un chat, y perfectionne son Ki auprès de son vieux maître alcoolique dans une cité à l’architecture médiévale japonaise. Cité par ailleurs mise à l’honneur par des graphs en 3D très propres et colorés, à la manière d’un StraFox Adventures sur Gamecube. Le monde est varié et bien vivant, foutant en de très rares occasions la PS2 sur les rotules. Pas de quoi ternir le jeu qui réalise une jolie performance technique.

Pour qu’il y ait jeu, il faut qu’il y ait méchant(s), et ce sont donc les rats et les gorilles qui s’y collent, ces deux races se détestant cordialement mais s'étant alliées dans le but d’envahir Yenshing. Kay va se lancer à l'assaut de ces envahisseurs pour leur botter le train jusque dans la forteresse gorille de Waa-Lo.


Chat, Mur, aïe


Et le bougre fera preuve d’arguments de valeur dans sa quête, la jouabilité se révélant fort agréable tout au long de cette aventure. Les combos sont légions dans les affrontements, et le joueur apprendra de nouveaux coups dispensés au compte-goutte par le maître. On pourra effectuer des enchaînements nous menant jusque dans les airs grâce à ces combos, pour des scènes d’action réellement virevoltantes.

Notre héros bondit et pourfend avec une fluidité remarquable lors de combats, qui apportent du dynamisme aux phases de recherche et d’aventure pure un peu mollassonnes. En effet, le développeur ayant souhaité ratisser large, les énigmes sont quasiment enfantines, contrastant fortement avec la relative difficulté des combats et de quelques phases de plateformes. Rien de bien méchant toutefois, on en verra le bout assez facilement. Notons enfin pour clore ce chapitre que le père Kay pourra chevaucher diverses créatures, comme par exemple des sangliers ou des dragons, pour des mini-jeux qui se résumeront à des courses contre la montre aux variantes anecdotiques et finalement ternes comme tout.


Chat, Cri, Lèche


On pourra pardonner à Legend of Kay son univers immature fait d’animaux mignons dans un monde imaginaire où tout est joli. On pourra lui reprocher également une trop grande facilité d’approche, et des phases de jeu pas toujours réussies. Mais ce qu’on ne peut laisser passer, et ce n’est pas la faute des développeurs, c’est ce doublage en français catastrophique. Entre un héros à la conviction inexistante et aux intonations minables, entre les accents caricaturaux immondes des différents animaux (quand même, le dragon martiniquo-écossais et les grenouilles mexicaines) et les personnages secondaires complètement surjoués, la coupe est pleine … Dommage, car ce qui est d’ordinaire un détail vient ici gâcher le plaisir de jeu et la crédibilité de l’aventure.

Legend of Kay se révèle être une bonne petite surprise dans son genre, en proposant une réalisation solide et des combats dynamiques et évolutifs. Toutefois, la simplicité de son aventure, son ambiance puérile et les doublages catastrophiques le réserveront à un public assez jeune, qui pourra se faire les dents avant d’attaquer un jeu plus abouti, comme un Zelda par exemple.

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