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Lara Croft and the Guardian of Light

Zaza le Nounours par Zaza le Nounours,  email  @ZazaLeNounours
L'an prochain, la série Tomb Raider fêtera ses quinze ans. Quinze ans que l'on suit les aventures d'une anglaise en mini-short et débardeur qui s'en va récupérer divers objets aux quatre coins du monde. Quinze ans que la série a fait du sur-place à tel point qu'elle en devenait de plus en plus médiocre, avant que Crystal Dynamics ne se mette aux commandes pour lui donner un bon coup de jeune avec Tomb Raider Legend. Et comme le coup de jeune ne leur suffisait pas, les braves gars ont décidé de sortir un spin-off qui réinvente complètement Tomb Raider, à tel point qu'il ne s'appelle même plus Tomb Raider.

Non, le jeu s'appelle ici Lara Croft and the Guardian of Light et bien que le nom de cette icône du JV soit dans le titre, elle sera beaucoup moins mise en avant que par le passé. Fini en effet le cadrage serré sur son petit cul moulé dans son short quand elle avance à quatre pattes : ce Lara Croft and the Guardian of Light se joue ici en vue isométrique, comme un bon vieux Diablo.

Qui dit nouvelle vue dit nouveau gameplay, et si celui-ci ne rompt pas radicalement avec le passé (il s'agit toujours d'un mélange de plateforme / énigme / combats), la répartition entre ces différents éléments a sacrément évolué. Alors que les affrontements se limitaient par le passé à quelques tigres ou mercenaires débiles (et éventuellement un T-Rex pour faire bonne mesure), Lara croulera ici littéralement sous les ennemis, qui arriveront parfois par vagues d'une dizaine d'individus, tous prêts à en découdre.



Heureusement, l'anglaise à gros seins aura de quoi les repousser puisqu'elle pourra mettre la main sur une sacrée quantité d'armes : les flingues de base aux munitions illimitées, bien sûr, mais également des Uzi, M16, fusil à pompe, carabine, gatling, lance-grenades, lance-roquettes... Ces armes auront toutes des caractéristiques différents en terme de puissance, vitesse de tir ou consommation de l'unique barre de munitions. Leur puissance de feu pourra même être dopée (tirs multiples, tirs plus puissants...) grâce à l'utilisation d'artefacts bien planqués dans des salles secrètes ou donnés en fin de niveau pour peu que vous ayez accompli certains objectifs. Lara dispose également de mines pouvant être posées puis activées à distance, bien pratique pour éliminer certains ennemis particulièrement résistants mais surtout pour résoudre certains puzzles. Mais l'objet le plus utile dont dispose Lara est finalement la lance, remise en début d'aventure par le guerrier Inca Totec.

Car si celle-ci pourra éventuellement servir à embrocher des ennemis, elle sera surtout utilisée en étant plantée dans les murs, servant alors de perchoir pour grimper à un endroit auparavant inaccessible. Lara pourra planter jusqu'à trois lances, en planter une quatrième faisant disparaitre la première. Lara dispose également d'un grappin, mais celui-ci sera finalement assez peu utilisé. La partie plateforme reste globalement le parent pauvre de ce spin-off, et il ne faudra pas trop espérer avoir à traverser des salles gigantesques en se creusant la tête pour trouver le meilleur chemin. Tout au plus s'agira-t-il de faire preuve d'agilité pour éviter de se faire broyer / carboniser / empaler.

Les énigmes sont en revanche bien présentes, et feront souvent appel à la physique. Il s'agira la plupart du temps de pousser une boule d'un endroit à un autre pour déclencher divers mécanismes, et si le jeu ne rivalise à aucun moment avec Myst, toutes ces petites épreuves sont globalement plutôt bien trouvées, surtout dans les caves facultatives qui proposeront des challenges un peu plus corsés mais qui récompenseront le joueur avec des artefacts spéciaux.



En l'état, le jeu serait déjà fort plaisant, mais il dispose d'une quantité de choses qui lui garantissent une excellente replay value. Chaque niveau dispose ainsi d'un certains nombres d'objectifs facultatifs, comme ramasser 10 crânes rouges, amener une boule d'un endroit à un autre, mais surtout d'un objectif de temps - de quoi sourire quand vous venez de passer plus d'une demi-heure sur un niveau et qu'on vous demande de le traverser en 9 minutes... Voilà en tout cas qui devrait plaire aux acharnés du 100%. Mais l'ajout majeur et le plus improbable est bien sûr le mode coop : dans celui-ci, le deuxième joueur contrôle Totec, qui pourra donc planter ses lances dans les murs et se protéger avec un bouclier, quand Lara pourra elle aider son compère à grimper sur certaines zones surélevées. Les deux joueurs devront donc vraiment travailler de concert pour traverser les niveaux, ce qui se révèle être une source toujours aussi inépuisable d'engueulades en cas d'incompréhension de l'un ou de l'autre. Ce mode coop n'est pour l'instant jouable qu'en local dans cette version PC, mais un patch devrait très bientôt rajouter le jeu en ligne.

Techniquement enfin, Lara Croft and the Guardian of Light ne souffre d'aucune lacune et est un véritable ravissement de tous les instants pour les yeux : tout est fin et coloré, bien animé, et les affrontements se transformeront par moments en véritables feux d'artifices, entre les tirs de Lara et Totec, les boules de feu des ennemis et autres explosions de barils de TNT. On pourra tout de même regretter les voix françaises vraiment abominables (à part celle de Lara) qui donnent un côté nanar au scénario qui avait déjà bien du mal à faire qu'on s'intéresse à lui.

Version complètement décomplexée de Tomb Raider, ce Lara Croft and the Guardian of Light parvient à briller sur presque tous les points : réalisation léchée, gameplay nerveux et bien ficelé, mode coop bien trouvé, durée de vie correcte pour qui voudra absolument boucler le jeu à 100% et prix plancher. On pourra juste lui reprocher une VF et un scénario bien ringards, mais ça serait pinailler. Un titre à ne pas manquer, assurément.
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