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Un Rédacteur Factornews vous demande :

TEST

Dead or Alive Xtreme Beach Volleyball

toof par toof,  email
Titiller la libido des joueurs, voilà en gros ce que fait Dead or Alive : Xtreme Beach Volleyball (DOAX) depuis des mois. Les centaines de Mega-octets squattés par les images et les vidéos diffusés sur le net demandent grâce et c'est avec beaucoup de peine et de contrainte qu'il faut tester ce jeu si controversé. Une plaie... Non je déconne, ma Xbox a le tiroir grand ouvert tellement elle est impatiente de gouter à la dernière galette de Tecmo !

Paul et Mickey sont sur un bateau


Que penser de DOAX sans y avoir joué ? D'un coté il y a ceux qui s'astiquent honteusement, de l'autre les pseudos prudes qui affirment que le gameplay sera sûrement mauvais. D'autres, encore, crient au scandale quant à l'aspect dégradant pour les femmes. Oh, et ils restent également ceux qui affirment que la Team Ninja (dés)habille son jeu soit disant mauvais dans le seul but de le vendre.
Il faut dire que les coyotes de Tecmo ont fait très fort : réussir à faire parler autant de leur jeu sans jamais montrer un millimètre de gameplay, à tel point que les premiers shots in game sont arrivés avec les premières versions finales livrées aux testeurs. A première vue, DOAX propose un jeu de volley (sérieux ?), des jeux de casino, du shopping et du copinage virtuel. A coté, un mode exhibition permet de lancer un match seul ou à deux, avec l'équipe de son choix. Mais rien ne dit que Tecmo de nous a pas planqué pleins de petits trucs à débloquer.



Paul y gone, oui, plein, et des beaux



Bon hop, autant commencer par le coté technique : DOAX est une semie réussite. Ah ça oui, les joueuses sont bien modélisées, les cheveux, les ficelles de maillots (oui, oui, les seins aussi) bougent bien, on est loin de la minable natte de Lara Croft dans Tomb Raider 2. Mais, les visages manquent cruellement d'expression dans les petites cinématiques, à un point où l'humeur est représentée par une coiffure et une position différente dans les icônes qui représentent les personnages.. Ok, je pinaille, mais tout de même, c'est pas la perfection.
Les décors non plus ne sont pas en reste; la physique du filet est bien rendue, les effets qu'on voyait dans la neige de DOA3 se retrouvent sur les plages de sable fin. Mais... (oui, la aussi un mais) les décors plus éloignés manquent eux aussi de soin, certaines textures sont limites moches (regardez les voiles des bateaux). Heureusement les effets de lumières selon les moments de la journée sont classieux et l'ensemble remplit totalement son rôle. La réalisation de DOAX est presque au top, c'est beau à regarder et ça chatouille l'oeil, même si c'est minimaliste si on compare à un GTA avec ses milliers d'objets et de lieux modélisés. Petit détail qui intéressera certains d'entre nous, à l'instar de DOA3, DOAX supporte le 16/9, et ça, c'est la classe.



"Oui mais alors, le gameplay ?"



Les premières heures sur DOAX laissent un gout amer. Dans un premier temps, la partie volleyball provoque un léger sentiment de déception, mais au fur et à mesure de la pratique, on arrête d'appuyer connement sur les boutons (les plus médisant diront que c'est ce qui caractérise un Dead or Alive) et on attrape les mécanismes du jeu : A pour l'attaque et le contre, B pour la réception et les passes. A partir de là, on apprend à smasher dans tous les sens, et le jeu devient vraiment péchu et on s'amuse. On regrettrera toutefois l'absence d'un mode entrainement, mais l'apprentissage sur le tas fait partie du charme de l'ensemble. Le jeu à deux joueurs permet de s'affronter l'un contre l'autre, chacun ayant une joueuse controlée par l'IA à ses cotés. C'est bien marrant de s'envoyer de grosse patate à deux, et ça plaira même aux filles (j'ai testé).



Après le volleyball vient ensuite la partie relationnelle entre les joueuses. Si vous perdez trop, votre partenaire se barre et il faut en retrouver une. Cadeau, proposition, re-cadeau, les joueuses n'auront pas toutes les mêmes affinités entre elles. Il faut alors découvrir qui peut facilement aller avec qui et quels cadeaux offrir pour y parvenir (maillots de toutes sortes, chapeaux, chaussures, mais aussi toutes sortes de babioles et même de la crême solaire pour faire bronzer, ou pas, les joueuses !). La difficulté consistera à coller entre elles deux joueuses qui sont censées se détester. Gagner des matchs dans ces conditions est marrant et donne un bon challenge au joueur.



A la trappe, le volleyball



Si le volley et le copinage vous lasse, il reste les activités en solitaire : le "Hopping Game" de la piscine et les jeux de casino. Si le premier est un moyen simple de gagner un peu d'argent, le second manque cruellement d'ambiance, et à moins d'être fan (ce qui n'est pas mon cas), on s'ennuie assez vite. Le "Hopping Game" consiste à sauter de bouées en bouées sur la piscine, et le moyen d'y arriver est d'avoir une bonne synchro. Un appui fort sur une touche, un grand saut, un petit coup, un petit saut. C'est très facile et ça permet de faire un break entre deux matches.
En plus de tout ça, le volley, le copinage et les minis jeux, il est possible à chaque instant de matter sans vergogne les personnages du jeu. Que ce soit lovées sur la plage, allongées au bord de la piscine, perchées dans un arbre, ou même en pleine partie, il suffit de quelques touches pour zoomer sur les filles de DOAX et les voir sous toutes les coutures. C'est ce petit plus qui a fait tant parler de lui et qui bien qu'étant assez discret, est présent à chaque instant dans le jeu. Dernier détail, la musique est un regroupement de pop et de reggae. Les amoureux de death-métal devront copier leur cds audio sur la Xbox afin de les lire depuis la radio du jeu.

Minimaliste. Ce mot revient souvent quand on essaye de décrire DOAX objectivement. Mais il faut avouer que la sauce prend vite et qu'on s'éclate avec ce soft. Certes, les amateurs de simulation de volleyball bouderont ce jeu, et on les comprend. Ce genre d'"easy games" se joue sans prise de tête, seul ou entre potes et collectionner tous les maillots et autres goodies occupera de longues heures. Pas de fioritures, on est là pour la beauté du graphisme ainsi que pour la simplicité et l'efficacité du gameplay, les belles filles et les copinages en prime.
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