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Un Rédacteur Factornews vous demande :

TEST

Crasher

Niko par Niko,  email  @nik0tine  
 
L’unique succès Steam de Crasher consiste simplement à lancer le jeu. Ne rigolez pas, c’est plus difficile qu’il n’y parait : premier jeu de Punchers Impact, studio créé par Mindscape pour servir de caution “hardcore gamers”, il est sorti il y a deux semaines sur le système de distribution numérique de Valve presque sans aucune promotion, au prix très optimiste de 30€. Ajoutez à cela qu’en screenshots, le jeu ne fait pas très envie et les premiers retours sur les forums faisaient état d’un jeu complètement buggé...


Autant évacuer tout de suite cette question : Oui, Crasher est affreusement buggé. Si les plantages purs et simples sont rares, les anomalies empêchant de jouer correctement sont légion : matchmaking inutilisable, ennemis invisibles, problèmes de collision vous coinçant dans le décors, impossibilité de tirer, etc. Nous avons constaté qu’environ une partie sur trois était totalement injouable à cause de problèmes de ce genre, même si le dernier patch semble avoir amélioré la situation. Bref, en achetant Crasher (désormais à 15€), vous vous lancez dans une grande carrière de bêta-testeur payant.

Mais reprenons depuis le début : Crasher est un MOBA motorisé. Aux commande d’un véhicule surarmé, le joueur et son équipe (jusqu’à 5 joueurs) devront prendre un point donné sur la map et le défendre pendant un maximum de temps pour faire grimper le score. C’est probablement le mode le plus intéressant proposé par Crasher, mais il n’est jouable que sur une seule map.
Le jeu propose aussi un mode TDM sur trois (trois !) arènes plus étriquées, bien vite désertées vu le peu d’intérêt que présentent les combats.

Manque de bol, les combats, c’est le point central du jeu. En l'occurrence, ils consistent à cibler un ennemi, se coller derrière pour que notre arme principale fasse feu de manière automatique en essayant d’atteindre la touche pour utiliser une compétence secondaire (une mission particulièrement difficile avec une main humaine), le tout en tournant en rond et en faisant sautiller sa caisse pour éviter les roquettes ennemies. Imaginez maintenant 10 véhicules en train d’effectuer ces opérations dans un espace réduit, ajoutez des effets de lumière dans tous les sens, et vous aurez une vague idée de la confusion ambiante.



Dans ces conditions, difficile de mettre en place un stratégie un tant soit peu construite et les parties se résument du gros bourrinage pour tenter de créer le surnombre et prendre le point de contrôle.

On passe rapidement sur les soucis d’équilibrages manifestes, les graphismes cell-shadés assez inégaux (les niveaux oscillent entre le sympathique et le très moche), l’interface au style SF 90’s, et un tutorial composé en tout et pour tout de quatre écrans fixes : vous avez compris l’idée.
Mal fini, confus, bourrin, mais surtout pas très amusant
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