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Un Rédacteur Factornews vous demande :

Forums

Ubisoft : Ancel and Great Tale
Jaco
Simple Jac
Membre 665 msgs
Si on se réfère a ce que Ancel dit, il était impliqué dans le process créatif de BGE2 et depuis 18 mois il lève le pied. Il a pas précipité son départ car il avait un autre projet hors JV. Et si il est si lunaire dans la gestion du projet je ne comprends pas trop en quoi il serait si responsable des burnouts c'est pas vraiment lui qui gère les plannings et l'humain. Encore plus quand tu as 2 studios (ce qui doit rien faire avancer).
Il ne dit pas qu'il est tout blanc non plus on sait bien que le projet avait été teasé en 2008 puis en 2018 ça prouve qu'il y a bien un truc pas clair.
Dans tous les cas j'en ai plus qu'assez de la culture du silence dans le JV. Les éditeurs, les développeurs, le marketing gardent trop de mystère sur les projets, l'avancement etc. C'est une industrie a 100 milliards et je suis gentil.
 
AlphaBlueLight
Membre Factor
Membre 237 msgs
Jaco a écrit :
... Dans tous les cas j'en ai plus qu'assez de la culture du silence dans le JV. Les éditeurs, les développeurs, le marketing gardent trop de mystère sur les projets, l'avancement etc...


Ca m'arrive souvent de penser à ça... Les clauses de confidentialité avec les médias, les streameurs et autres joueurs beta-testeurs ont quelque chose d'assez ridicule, particulièrement en ce qui concerne Ubisoft. Ca fait quand même quelques années, et j'suis gentil, qu'ils font quasiment le même jeu. En cela, dès qu'ils ont trouvé une méthode qui leur convient, ils l'appliquent à toutes leurs licences. Et on se retrouve avec des quêtes "point A, point B" tout du long, du scénario mal écrit, des coffres à loot, ou des directions qui n'ont d'artistique que le nom... J'en passe et des meilleurs.
Au passage, il y a peu de temps je comparais les animations de déplacement entre Valhalla et The Division 2, ce sont les mêmes.
C'est bien beau les NDA, mais ça ne de sens que quand on a quelque chose de valable à cacher.

En ce qui concerne Ancel par contre, il y a des témoignages et sa propre réponse qui disent quand même qu'il n'était pas "éloigné" des problèmes.
J'aurais, de mon côté, tendance à croire qu'il en était très proche.
Juste, comme d'autres, il en a pas grand chose à faire.
 
Jaco
Simple Jac
Membre 665 msgs
Oui c'est ça. Si on compare avec le cinéma tu peux voir sur imdb ce qu'un acteur, réalisateur a dans les cartons (et même si ça ne sort pas). Idem pour une boîte de production. Dans le JV c'est encore très puéril a mon goût. Comme si faire une annonce enlevait la hype ou faisait baisser le nombre de vente.. c'est assez idiot je trouve.
 
M0rb
Prof de math
Redac 3046 msgs
L'image que renvoient les Yves Guillemot et autres Michel Ancel c'est pas tant la malévolence, mais il faut se rendre à l'évidence : ils sont complètement à côté de la plaque.
Tout ce qui éclate au grand jour grâce aux témoignages et au travail des journalistes de Libé et Bloomberg et qui était latent depuis longtemps montre avant tout que le problème est culturel et systémique dans cette entreprise.

Et effectivement CBL le dit brutalement mais un changement de direction parait nécessaire pour parvenir à renverser ces structures et en finir avec cette le paternalisme, le copinage et les dérives qu'elles engendrent. Encore faut-il trouver la ou les bonnes personnes.

Forcément avec la famille Guillemot aux commandes ça va demander une sacré remise en question avant d'en arriver là.
 
gwaltis
Membre Factor
Membre 106 msgs
Pardon de n'avoir pas montré de sympathie pour les victimes, c'est simplement parce que l'article ne m'a pas semblé démontrer l'existence de "victimes" d'Ancel ou de la boite en tant que tel. Avoir des "changements de direction incessants imposés par un directeur créatif omnipotent", son travail jeté pour être refait 5 fois, des duels d'égos, des organisations soit trop légères (et c'est le bordel), soit trop lourdes (et c'est le cauchemard administratif), etc. etc. c'est le quotidien des projets créatifs, jeux vidéos inclus. Je suis désolé pour les personnes qui le vivent mal, font des burn-out, ou juste se démotivent. Il y en aura toujours, avec ou sans Ancel. Les cas en question ont-ils été psychologiquement accompagnés, ce qui me semble être important ? L'article ne le détaille pas.

A côté de ça, s'il a eu des propos blessants à l'égard du travail de certaines personnes, oui c'est mal. Pourtant je maintiens qu'ils sont libres d'aller bosser ailleurs (à Ubi ou chez la concurrence) et de déposer un avis sur des sites comme GlassDoor. Dans le jeu vidéo, la plupart des carrières se font en changeant régulièrement de studio, d'entreprise, et même de pays. L'emploi est un marché, ça marche dans les deux sens, et les profils de développeurs de vidéo s'arrachent. Bosser dans des grandes boites américaines ou japonaises, ça vous ouvre les chakras, et on peut se rendre compte que le management paternaliste à la française ce n'est pas si mal au final.

Pour finir, mentionnons qu'il conteste énergiquement certaines affirmations du journal sur Instagram et demande aux journalistes de prendre en compte des éléments qui sont passés sous le radar (ou sous silence). Ce ne serait pas la première fois qu'un journal exagère et monte en épingle un sujet. La vérité est sûrement quelque part entre les deux.
 
Le vertueux
J'aime les films de karaté
Membre 6523 msgs
Pourtant je maintiens qu'ils sont libres d'aller bosser ailleurs (à Ubi ou chez la concurrence)


Tu arrives à cette conclusion car ton équation est simpliste. Tu omets tout un ensemble de facteurs personnels, de barrières psychologiques, il faudrait que tu t'interesses à l'espèce humaine et que tu ne déduises pas des choses par rapport à tes propres capacités face à une situation quelconque.
Il y a des comportements paradoxaux chez l'être humain qui sont naturels et s'ils ne sont universels, sont largement rependus. Tu es dans ta bulle.

Qui plus est, non ça n'est pas si simple de changer de boite, encore moins de changer de pays. Si tu es célibataire, sans attache, que t'as pas d'amis, personne ne t'aime, effectivement c'est plus facile de partir n'importe où dans le monde. J'en connais qui l'ont fait avec réussite, j'en connais des tas qui ne peuvent pas le faire du tout.
 
choo.t
Saint rââle
Redac 3685 msgs
gwaltis a écrit :
A côté de ça, s’il a eu des propos blessants à l’égard du travail de certaines personnes, oui c’est mal. Pourtant je maintiens qu’ils sont libres d’aller bosser ailleurs (à Ubi ou chez la concurrence) et de déposer un avis sur des sites comme GlassDoor. Dans le jeu vidéo, la plupart des carrières se font en changeant régulièrement de studio, d’entreprise, et même de pays. L’emploi est un marché, ça marche dans les deux sens, et les profils de développeurs de vidéo s’arrachent. Bosser dans des grandes boites américaines ou japonaises, ça vous ouvre les chakras, et on peut se rendre compte que le management paternaliste à la française ce n’est pas si mal au final.


T’as solution à de mauvaise condition de travail, c’est… accepte ou casse-toi, c’est ubuesque et quand bien-même :

• Quitter une boite en plein projet, ça peut avoir des conséquences sur ta réputation (et si t’es en CDD, t’es bloqué.)
• Tout le monde n’a pas forcément l’envie de déménager pour avoir du boulot ailleurs.
• Ni même la possibilité, que ce soit des contraintes financières ou familiales.

gwaltis a écrit :
L’emploi est un marché, ça marche dans les deux sens

Je ne sais pas si tu troll ou si tu le penses vraiment, mais non, ça ne marche pas dans les deux sens, à moins d’avoir un profil exceptionnel, un·e graph/prog est loin d’avoir l’avantage ou ne serait-ce que l’égalité dans la négociation de l’emploi.
 
Sir_carma
Fils de pute ©
Redac 1212 msgs
Attention, commentaire constructif !!
Tu es flippant Gwaltis.
 
Nicouse
Membre Factor
Membre 120 msgs
Du coup vous boycottez les films avec Christian Bale ?
 
AlphaBlueLight
Membre Factor
Membre 237 msgs
gwaltis a écrit :
... A côté de ça, s'il a eu des propos blessants à l'égard du travail de certaines personnes, oui c'est mal. Pourtant je maintiens qu'ils sont libres d'aller bosser ailleurs (à Ubi ou chez la concurrence) et de déposer un avis sur des sites comme GlassDoor. Dans le jeu vidéo, la plupart des carrières se font en changeant régulièrement de studio, d'entreprise, et même de pays...


Alors... Ton point de vue se défend, d'autant plus que tu le livres dans des termes corrects et qu'il n'est pas question de te tomber dessus, mais plutôt de te répondre, sans animosité, aucune.
Cependant, il ne faut pas oublier que les premières enquêtes ont révélé que quitter l'entreprise, c'était précisément le conseil donné par les ressources humaines aux employés en "difficulté".
Mais ce n'est pas ce qui m'a le plus choqué. Après tout, des RH on en a certainement tous rencontré dans nos activités, et personnellement, je n'ai pas souvenir d'un seul d'entre eux qui m'ait marqué par une forme quelconque de bienveillance.
Non, le plus édifiant pour moi, ça a été d'apprendre que bon nombre d'employés s'accrochaient à leur boulot de peur que le responsable du projet, ou une des "star" du rédactionnel, ne décroche son téléphone pour lui flinguer sa réputation auprès de toute la profession.
Alors ça, ça ne passe pas.
Non seulement je trouve ça absolument dégueulasse, mais en plus je crois que la seule évocation de cette crainte, par des employés d'Ubisoft, est révélatrice de l'ambiance dans laquelle ils peuvent travailler.
D'ailleurs, j'aimerais assez savoir combien de personnes ont vu leur carrière flinguée par un simple coup de téléphone.
Alors quitter un boulot dans le jeu-vidéo, sans savoir si ton précédent employeur n'aura pas eu la lubie de ruiner ta réputation, ça me semble moins simple que ça en a l'air.
Et puis surtout, concernant la mobilité, selon les aléas de la vie, tout le monde ne peut pas forcément quitter sa famille, femme, enfants, un pays...
 
Gnark
Membre Factor
Membre 59 msgs
Mais faut vraiment que la presse se calme avec les attaques faciles contre Ubisoft; Oui, cette boite n'est pas parfaite, mais l'ambiance de travail y est meilleure que dans 90% des autres boîtes.

L'écrasante majorité des employés n'ont jamais eu d'emmerdes;
Alors oui, Ancel était un peu une diva. Mais il avait largement mérité son titre de Diva. Oui, travailler avec lui n'était pas facile, et c'est relou que quelqu'un puisse te dire que ton travail des 3 dernières semaines va être mis à la poubelle; mais c'est la vie, surtout dans les projets créatifs complexes.

Faudrait se décider Factor: Soit on se plaint des comités de décision par consensus mou à la Ubi (oui, cela existe); soit on se plaint des mecs créatifs à vision très forte qui font respecter leur vision (type Ancel); mais critiquer les deux c'est moyennement honnête.

Bref, un peu marre de ces acharnements, et de ces procès médiatiques.
 
Buck Rogers
Membre Factor
Redac 1800 msgs
AlphaBlueLight a écrit :
...le plus édifiant pour moi, ça a été d'apprendre que bon nombre d'employés s'accrochaient à leur boulot de peur que le responsable du projet, ou une des "star" du rédactionnel, ne décroche son téléphone pour lui flinguer sa réputation auprès de toute la profession.
Alors ça, ça ne passe pas.

Effectivement, bien vu, c'est le cœur du problème dans notre société où également la prise de références est normalement encadré, mais pas très respecté dans les faits. D'où l'inquiétude légitime des employés.

Gnark a écrit :
Mais faut vraiment que la presse se calme avec les attaques faciles contre Ubisoft; Oui, cette boite n'est pas parfaite, mais l'ambiance de travail y est meilleure que dans 90% des autres boîtes.

Ce ne sont pas des attaques faciles, il y a eu des enquêtes journalistique, et une enquête interne chez Ubisoft qui ont conduit à des "départs". Je trouve au contraire très sain que la presse dénonce les dysfonctionnements chez Ubisoft et d'autres. Ils sont dans leur rôle. Il n'y a que comme cela que les choses peuvent changer, et pas en faisant l'autruche.
 
Gnark
Membre Factor
Membre 59 msgs
Demander aux gens pas contents de leur envoyer un email (c'est cela la méthode employée par Libération), cela crée un énorme biais de sélection.
Mais juste énorme quoi.

C'est comme demander aux francais décus par Macron d'envoyer un mail au NY Times pour ensuite tirer un bilan de la situation de la France. C'est juste malhonnête comme approche. Quand tu as 20 000 employés, évidemment qu'il va il y avoir quelques connards (dont il faut évidemment se débarasser, et il y a eu quelques malfonctionnements à ce niveau, et les têtes adéquates sont tombées); et évidemment que tu auras des employés mécontents capables de dauber sur n'importe qui.

Mais là Ubi en est à son quoi? 6ème article?! Pour une des boîtes où les conditions de travail sont laaaaaargement au dessus de la moyenne, prouvé par n'importe quelle conversation avec quelques employés pris au hasard, ou par les vrais sondages représentatifs et anonymes, conduits par des boîtes externes auprès des employés?

Bref, faut arrêter d'abuser, car la presse est en train de vraiment faire mal à la boîte, et par extension à l'avenir professionnel et financier de dizaines de miliers de personnes.
 
Fulgor
Membre Factor
Membre 75 msgs
AlphaBlueLight a écrit :
gwaltis a écrit :
Non, le plus édifiant pour moi, ça a été d'apprendre que bon nombre d'employés s'accrochaient à leur boulot de peur que le responsable du projet, ou une des "star" du rédactionnel, ne décroche son téléphone pour lui flinguer sa réputation auprès de toute la profession.
Alors ça, ça ne passe pas.
Non seulement je trouve ça absolument dégueulasse, mais en plus je crois que la seule évocation de cette crainte, par des employés d'Ubisoft, est révélatrice de l'ambiance dans laquelle ils peuvent travailler.
D'ailleurs, j'aimerais assez savoir combien de personnes ont vu leur carrière flinguée par un simple coup de téléphone.
Alors quitter un boulot dans le jeu-vidéo, sans savoir si ton précédent employeur n'aura pas eu la lubie de ruiner ta réputation, ça me semble moins simple que ça en a l'air.


Je fais partie de ces gens-là, 6 mois sur un projet (harcèlement moral) et 9 mois de burnout ensuite Résultat une carrière pro ralentie pendant plusieurs années et j'en ai paye les pots casses pendant plus de 10 ans
Maintenant je suis loin (très loin) et j'ai quitte l'ambiance incestueuse du JV à Montréal.
Mais je me rejouis de suivre le Sitcom "Plus belle L'Ubi" de la oui je suis.
Tous ces trou duc au Pilori
 
Buck Rogers
Membre Factor
Redac 1800 msgs
Gnark, tu peux caricaturer si tu veux, ça ne me dérange pas. Ca ne change rien au fait que si ces affaires n'étaient pas arrivées sur la place publique, les personnes toxiques en question - on parle de harcèlement sexuel, harcèlement moral - seraient toujours en poste.

Et concernant Ubisoft, je ne souhaite pas non plus que la société en patisse économiquement. Bon, c'est quand même étrange qu'on pense aux petites gens et que l'on parle emplois à chaque fois que l'on souhaite détourner l'attention d'une problématique importante. Mais passons. Il faut dire également que si cela se passe ainsi, c'est aussi parce que la réponse de la direction n'a clairement pas été à la hauteur. Ca, c'est un fait.

Quand aux autres sociétés du secteur, je pense qu'effectivement elles ont également des choses à se reprocher. Personne n'a dit le contraire. Ca sortira j'espère en temps et en heure les concernant. A moins que ces sociétés se reforment en profondeur. Ca arrivera surement si plus d'histoires de ce genre sortent justement sur la place publique.

Edit : Pardon Fulgor, on a posté quasiment en même temps. Je compatis sincèrement à ce qui t'es arrivé. Connaissant le problème, j'espère de tout cœur que ta situation s'est arrangé.
 
Sir_carma
Fils de pute ©
Redac 1212 msgs
Putain la réponse de Gnark c'est carrément du "Not all men!".
Mon dieu, vous avez vraiment une triste et pessimiste vision du monde du travail.
Et cette propension à défendre l'entreprise en premier plutôt que les victimes est flippante.
C'est à se demander si vous avez pas développé un réel syndrôme de Stockholm via votre propre boulot.
 
AlphaBlueLight
Membre Factor
Membre 237 msgs
Fulgor a écrit :
Je fais partie de ces gens-là, 6 mois sur un projet (harcèlement moral) et 9 mois de burnout ensuite Résultat une carrière pro ralentie pendant plusieurs années et j'en ai paye les pots casses pendant plus de 10 ans
Maintenant je suis loin (très loin) et j'ai quitte l'ambiance incestueuse du JV à Montréal...


Ca en fait déjà un... Et un seul, c'est déjà un de trop.
Tu m'en vois désolé l'ami, vraiment désolé.

Gnark a écrit :
... Bref, faut arrêter d'abuser, car la presse est en train de vraiment faire mal à la boîte, et par extension à l'avenir professionnel et financier de dizaines de milliers de personnes.


Non, non, si quelqu'un fait du mal à Ubisoft en ce moment, c'est pas du côté de la presse et des médias qu'il faut regarder.
Et encore moins du côté des victimes...
Harcèlement sexuel, harcèlement moral, management toxique, drogue, alcool.
J'ai lu les articles qui relayaient les témoignages et, comme d'autres, il me semble avoir convenablement identifié l'origine des problèmes.
Maintenant, si les employés d'Ubisoft sont inquiets pour leur avenir professionnel et financier, ils le peuvent et ils le doivent.
Non seulement parce qu'il y aurait beaucoup à dire sur les derniers jeux proposés par la maison Guillemot, mais également parce qu'on se doute bien que quelques "divas" seront passées entre les gouttes.
A un moment donné il faut aussi savoir balayé devant sa porte...
En tant que joueur, je vais réfléchir à deux fois avant de mettre du fric dans ce qui pourrait financer des comportements inacceptables.
 
Fulgor
Membre Factor
Membre 75 msgs
Buck Rogers a écrit :
Gnark, tu peux caricaturer si tu veux, ça ne me dérange pas. Ca ne change rien au fait que si ces affaires n'étaient pas arrivées sur la place publique, les personnes toxiques en question - on parle de harcèlement sexuel, harcèlement moral - seraient toujours en poste.

Edit : Pardon Fulgor, on a posté quasiment en même temps. Je compatis sincèrement à ce qui t'es arrivé. Connaissant le problème, j'espère de tout cœur que ta situation s'est arrangé.


Ce qui me fais vormir dans l'interview d'Ancel a JV.Com c'est quand il dit qu'en tant que Creative Director il ne s'occupait pas de manager les gens mais
que c'etait le job des producer.
Cette reponse de faux cul.

En tant que CD il est le "dieu" tout-puissant sur le projet et les producers vont tout faire pour assouvir ses demandes quittes à bruler les gens sur leurs équipes.

Donc le probleme c'est bien lui et par extension Guillemot qui n'ose par le remettre en cause en le sur-protegeant.

J'ai connu un autre directeur créatif dans une autre boite sur Montréal, c'était pareil, le mec avait vu un film le dimanche soir où avait joué à un jeu durant le week-end et avait vu une feature qui lui semblait fun, hop, il arrivait avec ses gros sabots le lundi matin et demandait a ce que ça soit implémenté pour la review du mardi, pour tout foutre à la benne le mercredi.
Ca fout en l'air tout les plannings, mobilise un tas de personnes pour des broutilles, faut tout faire a l'arrache et personne ne disait rien parce que c'est une demande du CD.
Et quand tu demandais au producer si il n'y avait pas moyen de retarder son implementation, la reponse des producers : Bah oui mais Dan y veut (Dan c'etait le CD)
Carte magique : Attack * 200 %, 100 % de Coup critique, Baisse defense adverse * 150 %, buff : emmerder le monde, caprice de "star" imparable

Concretement le CD navige a vue et comme il a tout pouvoir (et aucun contre-pouvoir) tout le monde suit aveuglement ses demandes.

Je me rappelle encore d'un meeting d'équipe.
On venait de changer de producer (pour la troisième fois)
D'entree de jeu le producer arrive et dit tout de go : "Bon on a un problème, c'est lui" (en désignant le Creative director)
Toi dans ta tete tu te dis "chouette ça va changer"...ça a tenu 2 mois et retour case départ.

Résultat, fin de projet tout le monde attend gentiment de toucher sa prime et une fois les soussous dans la popoche, les deux tiers des effectifs se barrent sans que les cadres se posent des questions.
Le pire étant que durant toute la prod un nombre incalculable de personnes ont posé leur demission pour les mêmes motifs et que personne (les cadres) ne s'en sont inquiètes


@Buck Rogers
Merci de ta compassion.
Maintenant je suis loin dans une boîte où c'est à mon tour d'etre considérer comme un dieu, mais moi au moins je respecte les gens AVEC QUI je travaille ET SANS QUI je ne pourrais pas faire mon travail correctement dû à la barriere de la langue (entre autre).
 
MaVmAn
Membre Factor
Membre 668 msgs
Gnark a écrit :
Bref, faut arrêter d'abuser, car la presse est en train de vraiment faire mal à la boîte, et par extension à l'avenir professionnel et financier de dizaines de miliers de personnes.


MEDEF agent spotted.
 
choo.t
Saint rââle
Redac 3685 msgs
Gnark a écrit :
Mais faut vraiment que la presse se calme avec les attaques faciles contre Ubisoft; Oui, cette boite n'est pas parfaite, mais l'ambiance de travail y est meilleure que dans 90% des autres boîtes.

Source ?
Gnark a écrit :
Alors oui, Ancel était un peu une diva. Mais il avait largement mérité son titre de Diva.

Le mot égalité t'est-il familier ?
Gnark a écrit :
Faudrait se décider Factor: Soit on se plaint des comités de décision par consensus mou à la Ubi (oui, cela existe); soit on se plaint des mecs créatifs à vision très forte qui font respecter leur vision (type Ancel); mais critiquer les deux c'est moyennement honnête.

La critique ne porte pas sur la vision d’Ancel, mais la façon dont elle est utilisée pour justifier ce qui est clairement de la mauvaise gestion de projet ainsi que des conditions de travail délètéres.

Gnark a écrit :
Demander aux gens pas contents de leur envoyer un email (c'est cela la méthode employée par Libération), cela crée un énorme biais de sélection.
Mais juste énorme quoi.

Uniquement si tu cherches à avoir une image représentative de la boite, là ce n’est pas l’idée, c’est de savoir ce qui foire et donner la parole à ceux qui ne peuvent pas la prendre dans la boite.

Gnark a écrit :
Mais là Ubi en est à son quoi? 6ème article?!

Curieusement, la presse française à tendance à parler plus souvent d’entreprises françaises, étonnant, non ?

Gnark a écrit :
Bref, faut arrêter d'abuser, car la presse est en train de vraiment faire mal à la boîte, et par extension à l'avenir professionnel et financier de dizaines de miliers de personnes.

Le JV et ses créateurs se porteront très bien même si Ubi (la SAS) disparaît
 
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