Comme cela a été précisé dans une précédente news, No, I'm not a Human est au départ un jeu d’horreur psychologique qui faisait partie d’une compilation de quatre titres au sein de la Violent Horror Stories: Anthology arrivée en août 2024. L’œuvre de Trioskaz sortant du lot, elle a eu la chance de bénéficier d’une nouvelle édition plus aboutie et distribuée par Critical Reflex, sortie le 15 septembre dernier sur Steam. Même s'il m’arrivera parfois d’aborder sa première version, ce test concernera en réalité cette réédition, car il ne s’agit pas seulement d’une mouture enrichie au niveau du gameplay et de la durée de vie, mais également d'un léger changement d’approche. Mais pour le moment, asseyez-vous tranquillement, nous allons aborder de sombres phénomènes inexpliqués au-delà de Factor.

Lire la suite sur le site : No, I'm not a Human : derrière chaque porte, le doute.

Merci pour le test.

Je t’en prie :-)

Autant je vois bien les points communs entre le jeu et les flims de Carpenter, autant je vois pas trop le lien avec ceux de Romero...
Si tu peux préciser.
En tous cas, merci pour le test de ce truc qui m'intriguait.

Je t’en prie. Je vais essayer de répondre à ta question.

En premier lieu, quand je cite Romero, c’est surtout pour comparer la qualité des critiques de la société dans deux œuvres d’horreur. Il m’est tout de suite venu à l’esprit, non pas pour la paranoïa, mais le huis clos dans certains de ses films bien connus. Toutefois, dans The Crazies il y a quelques similitudes avec No, I'm not a Human (les "malades" qui deviennent fous et qui tuent les habitants d’Evans City, on exécute ceux qui ne se plient pas à la quarantaine, etc.).

Dans No, I'm not a Human, tu verras un changement global de la société en général, ce que tu ne peux pas voir dans The Thing de John Carpenter par exemple. Même si ça reste un peu le même sujet globalement, on va dire. Donc tu verras les gens, ainsi que les structures changer (d’ailleurs, on voit les limites de ces structures), mais aussi le protagoniste. Dans le cas d’un jeu, ou plutôt de ce titre en particulier, car tu as plus de libre arbitre qu’à l’accoutumée, ce protagoniste c’est toi. Comment vas-tu te comporter ?

Je ne sais pas si ça répond à tes interrogations. Je suis resté volontairement flou et je n’ai fait qu’effleurer ​​​le sujet, pour ne pas spoiler ni No, I'm not a Human, ni la filmographie de George Romero qui contient quand même pas mal de belles pépites.

Merci d'avoir pris le temps de préciser ton propos.
Je suis assez fan de la filmographie de Romero mais pas de "Crazies" que j'ai eu dû mal à voir jusq'au bout.
Donc ma mémoire sélective ou mon alzheimer précoce m'ont visiblement empêché de voir les liens dont tu parlais.

Je t’en prie, c’est normal. Si tu as posé la question, c’est que mon propos n’était pas forcément clair, vu que j’avais parlé aussi de The Thing à un moment dans le test. D’ailleurs, j’aurais pu évoquer d’autres œuvres d’horreur (Invasion of the Body Snatchers par exemple), mais j’aurais fini par digresser.

Je n’ai pas regardé tous les contenus autour du jeu, mais je trouve qu’ils sont souvent restés à la surface, parlant que du côté inquiétant du jeu. Alors moi aussi, je n’ai quasiment développé que cet aspect, soyons honnête, mais pour d’autres raisons. J’ai essayé de partager quelques autres pistes de lecture qui font intégralement partie de No, I'm not a Human.

Et content que l’on partage la même passion pour l’œuvre de Romero :-)