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Un Rédacteur Factornews vous demande :

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Nintendo enterre Yuzu
Nashounet
Membre Factor
Membre 249 msgs
Reez, tu as fais ma journée, merci :)

Est ce qu'il est fait quelque part d'une notion commerciale de "concurrence deloyale" ?

Et d'ailleurs est ce que "Yuzu" etait organisé sous forme d'association/entreprise ? Car vu la thune engrangée et l'amende associée, j'espère que tous les contribs ne sont pas a la meme enseigne.
 
choo.t
Saint rââle
Redac 3738 msgs
C'était sous forme d'une LLC, Tropic Haze.
 
GTB
Membre Factor
Membre 2008 msgs
@choo.t> Tu chipotes sur la sémantique légale. Je peux comprendre qu'on veuille préciser, mais dans ce cas là au lieu de dire "non c'est pas du vol" et faire du suspence, tu précises directement que légalement c'est de l'ordre de la contrefaçon, que ça reste un délit et c'est plier en une intervention. Mais détourner la conversation sur la sémantique quand le sujet réel est la pratique elle-même et ses conséquences, qu'elles soient mesurables à la couille près ou pas, ne fait pas beaucoup avancer le schmilblik.

Tu parlais du petit Tobias qui joue à une version pirate de Call of. Il me semble que justement on vient rarement chercher le petit Tobias pour lui coller un procès.
Donc pour reprendre ton exemple de mamie qui se fait tirer ses billets. Imaginons que le gars fait simplement une copie des billets de mamie. C'est pas du vol, elle a toujours ses billets. Et le problème est mineur. Maintenant imaginons qu'il en fasse 100.000 copies. Puis 1 millions de copies. Il ne vole rien à personne, aucune soustraction (ce qui n'est pas vrai évidemment) et pourtant à grande échelle ça va sérieusement être problématique.

J'imagine qu'on est tous d'accord pour dire qu'il y a des abus dans l’application du droit d'auteur et du copyright. Néanmoins il faut préciser qu'il y a aussi une forte tolérance. Et que les situations ne sont pas équivalentes. Personne viendra te chercher si tu fredonnes du Taylor Swift sous la douche, ni dans la rue d'ailleurs. Personne ne viendra chercher le petit Tobias. Par contre, le gars qui met une copie acquise frauduleusement de ton prochain blockbuster en libre service sur la place publique internationale, là ça peut commencer à titiller.

Toi qui semble avoir à cœur le côté légal, le débat morale autour de la notion d'IP n'intervient pas. Un vol reste un vol même si c'est un multimillionnaire que tu voles. Et une contrefaçon reste une contrefaçon, même si on parles d'un jeu vendu à plusieurs dizaines de millions d'exemplaires.

Quant à la mesure précise des conséquences du piratage et plus généralement les infractions au droits d'auteur/copyright, elle est effectivement très difficile. Il y a une balance générale. On a mit en évidence des effets positifs possibles. D'autres négatifs. Mais en fonction des risques potentiels, t'as pas toujours envie d'attendre des mesures précises. Par exemple quand la R4 s'est mise à circuler massivement, et que parallèlement tu vois les ventes de jeux DS s'effondrer...je peux comprendre que tu mandates pas un tiers pour une étude approfondie sur le lien exact entre les deux.

Même s'il y a des abus dans les lois et leur application du droit d'auteur et du copyright (il y a très clairement des choses à revoir/actualiser), ces barrières me semblent malgré tout plutôt bénéfiques dans la mesure où, au delà des tolérances, elles garantissent une certaine protection. Sans aucune barrière, je vois mal comment cela pourrait tenir debout. Mais je suis tout à fait ouvert à des explications.

Enfin, je tiens à amener d'autres aspects au débat. Vous avez déjà vaguement évoqué le préjudice moral. Il ne faudrait pas le minimiser. Suffisamment de dev se sont déjà exprimé sur cet aspect. Mais pas que. Des mangakas également (chose rare pour les japonais) vis à vis des conséquences du scantrad sur leur revenus (déjà merdique) et mais aussi sur leur moral et motivation. Je peux entendre éventuellement le discours de ceux qui pensent que toute forme de culture doit être en accès "libre". Je trouve déjà moins entendable d'imposer cette vision à des auteurs qui ne la partage pas en les dépossédant par décision arbitraire de leurs créations.
Autre aspect à ne pas négliger : les conséquences éthiques à long terme. Aujourd'hui on a une génération qui ne sait plus ce qu'est le droit d'auteur, ce qu'il implique et pourquoi il existe, que la (pop)culture est le fruit du travail. Il y a quelques semaines j'ai eut une discussion avec un neveu de 14ans qui piratait une série de jeux qu'il adore alors qu'il avait largement l'argent de poche. Il a eut un mal de chien à comprendre que je lui dise "t'aimes les jeux, t'as largement l'argent, pourquoi ne paies-tu pas ce travail?". Bien sûr il a aussi un compte steam avec des jeux achetés/offerts. Mais son comportement ne se limite pas à ça. Il lit des scantrad alors qu'il a l'argent (il est très confortable sur l'argent de poche) sans réellement savoir/comprendre. Il ne repère même pas la différence entre une plateforme légale et celles qui pue à plein nez le "piratage". Il ne comprend pas bien pourquoi il ne peut pas utiliser les images qu'il veut, les musiques qu'il veut, toute matière première qu'il veut comme il veut sur internet (vidéos ou autres). Il ne voit pas le problème de réup une vidéo qui ne lui appartient pas sur sa chaine sans préciser d'où elle vient, de qui elle vient...il voit juste le "partage" sans la moindre interrogation sur ce que ça signifie. Et c'est loin d'être un gamin idiot livré à lui-même. La démocratisation de ce "partage" a produit une génération pour laquelle la notion même de transgression n'existe même plus. Legal pas légal, conséquence positive/négative ça ne leur traverse même pas leur esprit.
Youtube est blindé de vidéos "reactions" notamment à des scantrad, des séries, des animes, des films. Ils diffusent et réagissent à des oeuvres. J'entends bien qu'on me dise que ça participe à les faire connaitre, que quelque part c'est de la pub (oserais-je la comparaison avec le fameux "tu seras payer en visibilité")...mais ça participe aussi à brouiller complètement les frontières du légal/pas légal, de la notion de valeur, que tout ça c'est du libre-service dont la consommation, le partage et l'appréciation est la seule rétribution et que c'est déjà bien.

Et ça, c'est dans un monde avec barrière de sécurité. Sans barrière je ne saisis pas bien comment ça pourrait tenir. Je suis peut-être dans le faux.
 
manus
Membre Factor
Membre 121 msgs
Le problème est toujours le même : imposer du matériel pour du software (et inversement). Il est tout à fait normal de vouloir décorréler les deux et il y aurait moins de piratage, s'il était possible d'acheter un soft sans le matériel et l'utiliser comme bon nous semble, pareil pour le hardware en lui-même.

Je rigole bien en voyant le premier commentaire https://www.comptoir-hardware.com/actus/jeux-video/47419-la-nintendo-switch-ne-souffrira-plus-de-la-concurrence-de-son-emulateur-fetiche-yuzu.html, pour ça que j'achète pas de Switch, mais que j'ai acheté leur manette au même titre que j'aurai pu acheter leurs jeux...

Heureusement qu'on n'impose plus une marque de lecteur MP3/CD/DVD/Blu-ray,... pour un média (et encore que avec les protections ils essayent toujours).

Edit: personnellement, j'estime qu'on me vole une liberté en tant que consommateur.
 
qtip
Membre Factor
Membre 160 msgs
GTB a écrit :


Merci GTB d'avoir exprimé en 1000x mieux ce à quoi je pensais sur un autre fil.
 
Frostis Advance
Membre Factor
Redac 2272 msgs
GTB a écrit :
Et ça, c'est dans un monde avec barrière de sécurité. Sans barrière je ne saisis pas bien comment ça pourrait tenir. Je suis peut-être dans le faux.

En tous points du même avis que toi ! Ca fait plaisir de lire des pavés comme ça :)
Au passage, je pense que ça va aller de mal en pis, notamment avec les outils IA, qui piochent sans aucun problème dans tout internet.
Je ne doute même pas une seule seconde que ChatGPT a déjà ingurgité tout Factornews pour le recracher ici et là, et ce, sans aucune permission.
Les outils d'IA en ce moment, c'est quand même le plus gros vol d'Internet, mais on met des paillettes dessus.

manus a écrit :
Le problème est toujours le même : imposer du matériel pour du software (et inversement). Il est tout à fait normal de vouloir décorréler les deux et il y aurait moins de piratage, s'il était possible d'acheter un soft sans le matériel et l'utiliser comme bon nous semble, pareil pour le hardware en lui-même.
[...]
Heureusement qu'on n'impose plus une marque de lecteur MP3/CD/DVD/Blu-ray,... pour un média (et encore que avec les protections ils essayent toujours).

Edit: personnellement, j'estime qu'on me vole une liberté en tant que consommateur.

Alors de mon point de vue, oui et non.

Je comprends le truc du "j'achète un objet, j'en fais ce que je veux ensuite". C'est la base. Genre en bricolage, c'est souvent le cas. Mais comme l'explique très bien GTB juste au dessus, ça ne fonctionne pas pour tous les produits, et tous les usages. Là, si on prend le cas de Nintendo, ils vendent un matériel qu'ils ont imaginé et construit (la Switch) et font des produits dessus (leur jeux), parce qu'ils espèrent vendre les deux produits et faire de l'argent parce que c'est le but de cette entreprise. Ils bloquent foncièrement l'utilisation de leur produit pour cela. Point final. Ya pas de "bah oui, mais moi j'ai envie de jouer à ces jeux Nintendo sur ma PlayStation ou mon PC". C'est juste non, parce que c'est un choix d'entreprise. Et c'est comme ça.

D'ailleurs, ton exemple de MP3/CD/DVD/Blu-ray est très bien, parce qu'ils sont liés à des produits. Par exemple, j'ai une PS5. Je me dis que Sony, ils font aussi de la musique, et que donc, j'ai bien envie d'utiliser ma PS5 et mon CD audio que j'ai acheté. Bah non, j'peux pas. Parce que pour des raisons que j'ignore, Sony l'interdit (https://www.playstation.com/fr-fr/support/hardware/play-video-music-discs-usb-drives/). Peut-être qu'ils veulent "forcer" la vente de d'autres produits. C'est un choix d'entreprise, et je fais avec, parce que c'est noté dans leur condition d'utilisation et je suis donc au courant. Ou alors, je prends le risque de tipiak ma PS5 et de passer outre les CGU et d'avoir (ou pas), les enmerdes qui vont avec.

Et là, je passe la fameuse barrière. Mais je comprends. Quand j'achète un clavier de PC, bah j'ai envie de l'utiliser comme je veux, et c'est ce que je fais. Mais pour d'autres trucs, bah c'est pas possible. Et si je suis pas content, bah je fais "sans". J'vais pas prendre une version volé du produit, pour que je puisse l'utiliser comme je l'entends.
 
GTB
Membre Factor
Membre 2008 msgs
Je précise que mon com' ne défend pas spécialement les pratiques abusives de l'autre côté. Loin de là. C'était pas mon propos ^^.
 
choo.t
Saint rââle
Redac 3738 msgs
@GTB :
Bon déjà, merci de la réponse argumentée plutôt qu'une successions de sophismes, cœur avec les doigts.

GTB a écrit :
Tu chipotes sur la sémantique légale. Je peux comprendre qu'on veuille préciser, mais dans ce cas là au lieu de dire "non c'est pas du vol" et faire du suspence, tu précises directement que légalement c'est de l'ordre de la contrefaçon, que ça reste un délit et c'est plier en une intervention. Mais détourner la conversation sur la sémantique quand le sujet réel est la pratique elle-même et ses conséquences, qu'elles soient mesurables à la couille près ou pas, ne fait pas beaucoup avancer le schmilblik.


Je donne probablement l'air de chipoter mais très sincèrement, je pense que la différence est très importante, et que l'emploi de ce même terme pour deux concepts radicalement différents est, particulièrement dangereux.

Le terme de vol, comme tous les mots, n'est pas neutre, il se ramène dans la conversations avec tout un imaginaire, ici celui de la soustraction à autrui au bénéfice d'un autre, un jeu à somme nulle en somme.

Hors ce n'est pas le cas de la copie, il n'y a aucune perte de l'original, et tout concept de perte n'est pas lié à l'objet de la copie, mais à un bénéfice hypothétique dont on pleure la disparition avant même qu'il n'existe.

Outre la sémantique, même le législateur, qu'on peut difficilement taxé d'anti-capitalisme ou d’opposition à la propriété privé, prend bien garde à définir le vol par la soustraction d'une chose quantifiable et limité, comme un bien ou de l'énergie, et non d'une chose immatérielle relevant de l'abondance.

GTB a écrit :
Donc pour reprendre ton exemple de mamie qui se fait tirer ses billets. Imaginons que le gars fait simplement une copie des billets de mamie. C'est pas du vol, elle a toujours ses billets. Et le problème est mineur.

C'est exactement mon propos, il n'y a pas de perte pour elle, chose bien different d'un vol (cela dit, les billets étant numérotés, leur copie est un acte au conséquences différentes de la copie d'une pomme, d'un album, d'un livre, mais je pense qu'on sort du cadre de l’expérience de pensée)

GTB a écrit :
Maintenant imaginons qu'il en fasse 100.000 copies. Puis 1 millions de copies. Il ne vole rien à personne, aucune soustraction (ce qui n'est pas vrai évidemment) et pourtant à grande échelle ça va sérieusement être problématique.

Pour le coup là c'est une problématique spécifique à la monnaie, plus précisément si on est adepte de la théorie quantitative de la monnaie, la masse monétaire en circulation affecte l'inflation, ce qui sera difficilement le cas avec des copies de CoD ou d'un album de Cher.

GTB a écrit :
Toi qui semble avoir à cœur le côté légal

Pas vraiment, je le citais pour illustrer que telle ou telle action ne correspondait pas à du vol.

GTB a écrit :
Quant à la mesure précise des conséquences du piratage et plus généralement les infractions au droits d'auteur/copyright, elle est effectivement très difficile.

Et c'est à nouveau une grosse différence avec le vol, où le préjudice est à minima équivalent à la chose dérobée (si je te vole ton tracteur, le préjudice s'élève à au moins la valeur du tracteur, plus si par la même, je t’empêche de terminer ta récolte).

GTB a écrit :
Par exemple quand la R4 s'est mise à circuler massivement, et que parallèlement tu vois les ventes de jeux DS s'effondrer...je peux comprendre que tu mandates pas un tiers pour une étude approfondie sur le lien exact entre les deux.

La R4 est sortie début 2007, je ne sais pas à partir de quand tu considères qu'elle a circulé "massivement", mais les ventes de jeux NDS n'ont commencé a baisser qu'en 2010, ce qui me semble difficilement attribuable au R4 vu que les ventes de DS on aussi chuté à la même période. Ça semble être un cycle "natuel".


GTB a écrit :
Autre aspect à ne pas négliger : les conséquences éthiques à long terme. Aujourd'hui on a une génération qui ne sait plus ce qu'est le droit d'auteur, ce qu'il implique et pourquoi il existe, que la (pop)culture est le fruit du travail. Il y a quelques semaines j'ai eut une discussion avec un neveu de 14ans qui piratait une série de jeux qu'il adore […] interrogation sur ce que ça signifie. Et c'est loin d'être un gamin idiot livré à lui-même. La démocratisation de ce "partage" a produit une génération pour laquelle la notion même de transgression n'existe même plus. Legal pas légal, conséquence positive/négative ça ne leur traverse même pas leur esprit.

Et c'est normal, tu sembles penser que le copyright et le droit d'auteur sont des choses qui coulent de source, mais elle ne le sont pas, c'est une idée relativement récente (bien qu'on puisse aussi en trouver des échos dans l'histoire) qui sont imposées, on ne né évidement pas avec, et elles impliquent beaucoup d'iniquité et de paradoxes :
• Ça surimpose les règles d'une économie de rareté sur ce qui relève de l'abondance.
• Ça crée une rente pour certains travaux de la pensée et pas d'autres (Pourquoi les 8h de Bérénice, comptable, lui rapportent un revenu horaire, alors que les 8h de David, parolier, une (possible) rente à vie ?)
• Ces droits peuvent être en partie cédés, on se retrouve alors avec des entités ou personnes qui en tirent bénéfices, alors qu'elle ne sont en aucun cas les créateurs des oeuvres en question (Disney, Moulinsart, etc).

GTB a écrit :
Et ça, c'est dans un monde avec barrière de sécurité. Sans barrière je ne saisis pas bien comment ça pourrait tenir. Je suis peut-être dans le faux.

Dans une économie capitaliste et sans revenu de base, je comprends que la propriété intellectuelle puisse être a première vu une rustine efficace pour protéger la création, mais elle appauvri le commun aux bénéfice d'un petit nombre, pire encore, ce petit nombre n'inclue pas forcément les créateurs eux même (exemple tout cons, les innombrables auteurs Marvel dépossédés de leurs personnages, sans pour autant que toi ou moi ne puissent en faire usage).

Frostis Advance a écrit :
Je comprends le truc du "j'achète un objet, j'en fais ce que je veux ensuite". C'est la base. Genre en bricolage, c'est souvent le cas. Mais comme l'explique très bien GTB juste au dessus, ça ne fonctionne pas pour tous les produits, et tous les usages. Là, si on prend le cas de Nintendo, ils vendent un matériel qu'ils ont imaginé et construit (la Switch) et font des produits dessus (leur jeux), parce qu'ils espèrent vendre les deux produits et faire de l'argent parce que c'est le but de cette entreprise. Ils bloquent foncièrement l'utilisation de leur produit pour cela. Point final. Ya pas de "bah oui, mais moi j'ai envie de jouer à ces jeux Nintendo sur ma PlayStation ou mon PC".C'est juste non, parce que c'est un choix d'entreprise. Et c'est comme ça.

C'est très exactement ceux à quoi on s'oppose, et ce n'est pas une fatalité, c'est purement une convention.
Un exemple de victoire récente en ce sens, c'est l'EU qui fout un tacle à Apple sur le verrouillage de son matos.
 
manus
Membre Factor
Membre 121 msgs
@Frostis Avec ce point de vue, alors jamais l'imprimerie n'aurait dû voir le jour.
Tout le problème est là, il n'y a aucune raison de forcer la liaison de chose de manière arbitraire sans aucune raison technique.
Dans ce cas aucune raison d'interdire à Apple et Microsoft d'imposer leur navigateur, aucune raison d'interdire à Google et Apple d'imposer leur App Store.
En tant que consommateur (et je dirais même citoyen), on doit se battre contre ça.
Si la Switch (ou autre appareil) n'est pas rentable sans ses jeux, alors elle devrait être vendu plus cher, car c'est une vente à perte!
 
manus
Membre Factor
Membre 121 msgs
@choo.t Pour donner mon avis, le prix d'une création devraient être décidé au moment de sa publication et une fois ce prix atteint via les ventes (physique ou immatériel, donc copie incluse) devrait automatiquement être dans le domaine publique.
Cela permettrait de savoir quel valeur à le travail d'un créateur/artiste et donc de le comparer aux autres (créateur ou autre métier).
Si le prix demandé par le créateur est excessivement élevé, je ne suis pas sûr qu'ils vendent beaucoup.

Je rappelle, quand même qu'on parle d'industrie dans ces domaines soit disant de la création...
 
CBL
L.A.mming
Admin 17421 msgs
manus a écrit :
@choo.t Pour donner mon avis, le prix d'une création devraient être décidé au moment de sa publication et une fois ce prix atteint via les ventes (physique ou immatériel, donc copie incluse) devrait automatiquement être dans le domaine publique.
Cela permettrait de savoir quel valeur à le travail d'un créateur/artiste et donc de le comparer aux autres (créateur ou autre métier).
Si le prix demandé par le créateur est excessivement élevé, je ne suis pas sûr qu'ils vendent beaucoup.

Je rappelle, quand même qu'on parle d'industrie dans ces domaines soit disant de la création...


C'est totalement absurde comme fonctionnement. Déjà bon courage pour comprendre le prix d'une création. C'est en général totalement arbitraire. Après dans TOUS les domaines artistiques, les ventes d'une oeuvre permettent de financer le développement de celles d'après. Donc si ton jeu tombe dans le domaine public, bon courage pour payer les développeurs pour créer le suivant. Je ne vais meme pas commenter ta dernière ligne tellement elle est méprisante pour tous les gens qui créent des JVs.
 
manus
Membre Factor
Membre 121 msgs
@CBL Oui, on parle d'industrie, je ne parle pas du développeur/concepteur, qui est derrière mais des entreprises, donc à aucun moment je ne les méprise et jusqu'à preuve du contraire, ils ne touchent pas l'argent des ventes!!! mais uniquement celui du travail réaliser de par le temps consacré !

Je suis développeur et je ne touche pas d'argent sur l'utilisation, qui est faite de mon boulot!!! Pourtant je crée et conçois!

Dans mon commentaire je n'ai pas mis de limite au montant fixé par celui/ceux, qui le réalise. Pour un jeu indep, ça peut-être 200000€ (100000€ pour le rentabilisé et 100000€ pour l'investissement) et pour un triple AAA là même chose avec x zéro en plus, je ne vois pas le problème.
 
manus
Membre Factor
Membre 121 msgs
Et je trouve l'état actuel de la création artistique complètement injuste vis à vis de la création d'invention (70 ans vs 20 ans).
 
choo.t
Saint rââle
Redac 3738 msgs
manus a écrit :
@choo.t Pour donner mon avis, le prix d'une création devraient être décidé au moment de sa publication et une fois ce prix atteint via les ventes (physique ou immatériel, donc copie incluse) devrait automatiquement être dans le domaine publique.
Cela permettrait de savoir quel valeur à le travail d'un créateur/artiste et donc de le comparer aux autres (créateur ou autre métier).
Si le prix demandé par le créateur est excessivement élevé, je ne suis pas sûr qu'ils vendent beaucoup.


Je crois qu'il manque une paire de mots ou une phrase, ou en tout cas, c'est flou.

Parles-tu d'un mécénat participatif avec abandon des droits dans le domaine public ? (i.e, comme Kickstarter, mais une fois le financement atteint puis l'œuvre sortie, les droits sont abandonnés dans le domaine public, compensant le fait que c'est la communauté qui a financé la création)
 
manus
Membre Factor
Membre 121 msgs
Non du tout, je parle que l'entreprise (physique ou moral...), qui crée, définisse après l'avoir créé un prix à atteindre (au moment de sa diffusion au public), pas avant. En gros combien on veut obtenir pour son oeuvre et arrêter de dire que cela est illimité.
 
CBL
L.A.mming
Admin 17421 msgs
manus a écrit :
@CBL Oui, on parle d'industrie, je ne parle pas du développeur/concepteur, qui est derrière mais des entreprises, donc à aucun moment je ne les méprise et jusqu'à preuve du contraire, ils ne touchent pas l'argent des ventes!!! mais uniquement celui du travail réaliser de par le temps consacré !

Je suis développeur et je ne touche pas d'argent sur l'utilisation, qui est faite de mon boulot!!! Pourtant je crée et conçois!

Dans mon commentaire je n'ai pas mis de limite au montant fixé par celui/ceux, qui le réalise. Pour un jeu indep, ça peut-être 200000€ (100000€ pour le rentabilisé et 100000€ pour l'investissement) et pour un triple AAA là même chose avec x zéro en plus, je ne vois pas le problème.


Les joueurs payent les jeux. L'argent qui rentre sert à payer les gens et parfois à leur filer des bonus. Donc indirectement si, les développeurs touchent l'argent des ventes.

Quant au prix limite, ça reste absurde. Tu ne peux pas estimer à l'avance le succès d'un jeu et plus il a de succès plus l'argent rentre. Plus l'argent rentre et plus tu peux assurer le suivi, sortir des extensions, sortir des patchs, voir plus gros pour ton prochain jeu, embaucher des gens... Et je sais bien que le système n'est pas parfait mais c'est la base. Si on a eu ouat milles extensions gratuites pour No Man's Sky c'est parce que le jeu continue de bien se vendre.
 
Reez
Membre Factor
Membre 695 msgs
choo.t a écrit :

• Ça crée une rente pour certains travaux de la pensée et pas d'autres (Pourquoi les 8h de Bérénice, comptable, lui rapportent un revenu horaire, alors que les 8h de David, parolier, une (possible) rente à vie ?)


Ah bah tu vois que toi aussi tu aime bien les sophismes. <3

David, parolier, à interêt a être SACREMENT BON pour avoir une rente à vie qui lui permettra d'en vivre sans rien faire d'autre. Genre pour 1 David, il y aura 200 000 gars qui n'auront même pas de quoi se payer un cafe avec leur droits sacem.

Retournons l'exemple absurde dans l'autre sens : Si Bérénice était une comptable de génie, genre elle reussit une opération sur laquelle 200 000 autres comptable auraient échoués avant elle... je pense que naturellement, elle finirait par être payée plutot bien, et elle pourra qui sait, se mettre à la retraite à 40 ans? Sacré Bérénice.(C'est pas comme ce tocard de David qui fait rien que de jouer au baby foot en buvant des bières. C'est bien connu, les auteurs, ils sont tous rentiers.)

Encore une fois, le systeme actuel est un peu torturé par le capitalisme en bout de soufle, et ceux qui en profitent au maximum sont rarement ceux qui creent reelement la valeur...

Mais même le petit dev lamba aura un bonus en fin de prod si son jeu cartonne. Il sera pas rentier, mais ça pourra le remotiver à faire un autre jeu.
 
choo.t
Saint rââle
Redac 3738 msgs
Reez a écrit :
Ah bah tu vois que toi aussi tu aime bien les sophismes. <3

Ce serait quel sophisme là, d'après toi ?

Reez a écrit :
David, parolier, à interêt a être SACREMENT BON pour avoir une rente à vie. Genre pour 1 David, il y aura 200 000 gars qui n'auront même pas de quoi se payer un cafe avec leur droits sacem.

D'où l'utilisation du mot "possible".

Reez a écrit :
Retournons l'exemple absurde dans l'autre sens : Si Bérénice était une comptable de génie, genre elle reussit une opération sur laquelle 200 000 autres comptable auraient échoués avant elle... je pense que naturellement, elle finirait par être payée plutot bien, et elle pourra qui sait, se mettre à la retraite à 40 ans? Sacré Bérénice.

Je te pointe du doigts qu'une des deux activité est couverte par le droit d'auteur, contrairement à l'autre, et a donc la possibilité de générer une rente.

Reez a écrit :
(C'est pas comme ce tocard de David qui fait rien que de jouer au baby foot en buvant des bières. C'est bien connu, les intermittents ils sont tous rentiers.)

Tu t’emballes tous seul.

Reez a écrit :
Encore une fois, le systeme actuel est un peu torturé par le capitalisme en bout de soufle, et ceux qui en profitent au maximum sont rarement ceux qui creent reelement la valeur...

Bha c'est une partie de bien ce qui me chagrine.

Reez a écrit :
Mais même le petit dev lamba aura un bonus en fin de prod si son jeu cartonne. Il sera pas rentier, certes, mais ça pourra le remotiver à faire un autre jeu.

Avec ou sans bonus, Il sera surtout motivé par son statut de prolo, et que sans vendre sa force de travail, il se retrouve à la rue et/ou à crever la dalle.
 
choo.t
Saint rââle
Redac 3738 msgs
CBL a écrit :
Les joueurs payent les jeux. L'argent qui rentre sert à payer les gens et parfois à leur filer des bonus. Donc indirectement si, les développeurs touchent l'argent des ventes.

Tu parles du remboursement des sommes investies pour payer les salaires durant le dev ou des futurs salaires là ?
 
CBL
L.A.mming
Admin 17421 msgs
L'argent des jeux actuellement en vente sert à payer le salaire des développeurs bossant sur les prochains jeux. La seule exception est le premier jeu que tu sors et qui nécessite un investissement initial (Kickstarter, prêt, éditeur, bosser sur son temps libre...).
 
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