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Un Rédacteur Factornews vous demande :

Forums

Le crunch aussi à l'école
CBL
L.A.mming
Admin 17384 msgs
Les heures sup' sont monnaie courante dans l'industrie vidéoludique mais jusqu'à présent on a surtout parlé de ce qui se passait au sein des studios. Libération et Gamekult se sont associés pour écrire une série de papiers sur ce qui se passe au sein des écoles de jeu vidéo en France et le premier numéro porte sur le crunch que subisse les étudiants au sein de ces dernières.

On vous invite à les lire car ce sont d'excellents papiers à base de témoignages et de faits. Ils nécessitent tous deux de s'abonner mais c'est le prix à payer pour avoir une presse indépendante de qualité. Pour résumer en gros, les étudiants des écoles de JV sont surmenés entre les devoirs à rendre, les projets pour l'école, les projets persos et les game jams.

Lire la suite sur le site : Le crunch aussi à l'école.
 
channie
Membre Factor
Membre 784 msgs
Plusieurs centaines de game designers sortent de ces écoles tous les ans, c'est certain que si un étudiant se cantonne à des projets scolaires il n'a pas des masses de chances de trouver un emploi correct.

les intervenants sont souvent des anciens d'Ubisoft et compagnie donc se faire des ennemis n'est jamais recommandé...


J'aurais tendance à dire que ce sont les étudiants eux-même qui blacklistent leur petits camarades (mais je crois que c'est le sujet du prochain papier de Gk/Libé)
 
M0rb
Prof de math
Redac 3045 msgs
Le fond du problème que personne ne touche pour l'instant c'est que ces bahuts acceptent 10 fois plus d'élèves qu'il n'y a de débouchés. Clairement ils acceptent des personnes qu'ils savent ne pas avoir les capacités pour suivre le cursus.

Le crunch c'est un aspect mais c'est vraiment la face émergée de l'iceberg car dans une certaine mesure l'élève y consent. La ségrégation et les violences morales sont elles unilatérales et il n'a pas prise dessus. Bien souvent d'ailleurs le crunch en est le symptôme.

Comme Channie j'attends la suite de l'article de Libé parce que pour l'instant c'est assez superficiel.
 
Kalzem
Membre Factor
Membre 232 msgs
(Attention je ne parle que du crunch à l'école en rapport avec la news, pas celui en entreprise.)

Je sais que FactorNews et Gamekult sont plutôt dans le spectre du woke, mais à toute histoire il y a toujours au moins 2 côtés :

Je suis aussi passé par le supposé "crunch" à l'école... (60h-80h/sem pendant 2 ans - même en période de vacances d'été). Mais pas une seule fois le mot ne m'a traversé l'esprit.
Le "crunch" à l'école, on le fait pour soi-même. L'école ne va pas devenir plus riche ni plus forte ni rien du tout parce qu'on a "crunché".
Personne ne force qui que ce soit à faire des game jams ou des projets perso ou même de faire un projet scolaire à 1000%, on peut très bien décider de faire un projet scolaire avec le minimum syndical. Si les gens ne sont pas motivés, n'ont pas envie de passer plus de 35h/sem, et bien soit. Ils arriveront probablement sur le marché professionnel avec un désavantage face aux camarades. Et ça c'est juste de la concurrence pur et dur, déccorelée de l'entreprise ou de l'école.
Mais ça encore, c'est dans la théorie. En pratique, j'ai des anciens camarades qui ne foutaient rien de chez rien et qui gagnent très bien leur vie aujourd'hui. D'autres qui ont décidé de changer de voie pour devenir DJ ou animateur radio. Tout est question de choix personnel, d'accepter les conséquences (positives et négatives) à nos choix et d'avoir de la chance dans la vie.

Bref, ce "crunch" a l'école m'a permis de faire un travail que je n'imaginais même pas pouvoir faire un jour. Alors oui, je le referai après grand plaisir. S'il y a bien un moment dans la vie où il faut se donner à 1000% c'est étant jeune, après on a des responsabilités et là, c'est difficile.
 
Le vertueux
J'aime les films de karaté
Membre 6513 msgs
La question que je me pose c'est comment fait on pour former quelqu'un au game design ?
J'ai peut être une vision très artisanale du métier, mais j'ai pas l'impressions que les connaissances/compétences exigées pour faire un dark souls ne sont pas du tout les mêmes pour faire un rayman.
La vision globale étant forgée par le gout, l'expérience des jeux que l'on a poncé étant enfant plutôt que d'une formation purement académique ou d'atelier pratique.

J'ai fait 9 mois aux beaux arts de tournai option bd, pourquoi 9 mois ? Car je me suis aperçu qu'il n'y avait pas de transmission de savoir. C'était juste des exos inutiles, parasites, des sujets, des thèmes imposés, des courts théoriques qui n'avaient rien à voir (genre cour de philo, le gars nous racontait de la mythologie, y avait pas de cours, pas de structure, rien), cour d'histoire on étudiait la littérature du roman courtois (WTF ?!), cour d'art, elle nous montrait des monochromes avec des trainées de peintures avec une longue explication qu'un livre comme "l'imposture de l'art contemporain de Aude de Kerros" aurait balayé avec rigolade.
Des cours de photoshop où visiblement l'instructrice en savait moins que les étudiants.

Le prof de bd était un auteur médiocre, dessinateur faiblard et il ne nous apprenait rien, rien sur le cadrage, sur l'histoire de la bd, son évolution à travers les âges, rien sur les ouvrages, aucune analyse sur les œuvres les plus cultes, sur la narration, les outils pour concevoir un scénario, la théorie du héro au 1000 visage.
Ou mêmes des cours sommaires, des rappels sur la perspective, sur l'anatomie, la théorie des couleurs ? Rien que dal. On était juste entre étudiant à fumer en masse et à dessiner pour nous, entre nous, à patauger dans l'ignorance et à progresser certes, un peu en dessin mais avec beaucoup de peine.
 
Ddomba
Membre Factor
Membre 287 msgs
Le vertueux a écrit :

J'ai fait 9 mois aux beaux arts de tournai option bd, pourquoi 9 mois ?


Peut-être parce que ce n'est pas un vrai cursus. As-tu essayé de vraies études, comme le droit ou médecine ?

HUMOUR
 
channie
Membre Factor
Membre 784 msgs
Le vertueux a écrit :
La question que je me pose c'est comment fait on pour former quelqu'un au game design ?
J'ai peut être une vision très artisanale du métier, mais j'ai pas l'impressions que les connaissances/compétences exigées pour faire un dark souls ne sont pas du tout les mêmes pour faire un rayman.
La vision globale étant forgée par le gout, l'expérience des jeux que l'on a poncé étant enfant plutôt que d'une formation purement académique ou d'atelier pratique.


Tu confonds la direction créative avec le game design.
 
Reez
Membre Factor
Membre 690 msgs
J'ai trop galéré pendant mes études, entre les projets école, les projets perso, et les beuveries, on dormait jamais.
J'ai appris ou étaient mes limites, je me suis fais les meilleurs potes de ma vie (je les vois encore régulièrement), et je payerais TRÈS CHER pour tout revivre encore une fois, sans rien changer.

C'est marrant ce coté woke de taper sur les passionnés qui aiment travailler dur sur ce qu'ils aiment.

Alors quand c'est forcé par ton employeur, ok c'est daubé.
Mais quand c'est imposé sur toi même par toi-même... je vois pas.

(Perso, je comprends pas les mecs qui courent les marathons ou les ultra-trails.. je veux dire.. pourquoi s'imposer ça? C'est de la souffrance pure!
Mais bon, ça me donne pas envie de m’offusquer ou d'écrire des articles dessus.)
 
Le vertueux
J'aime les films de karaté
Membre 6513 msgs
Ddomba a écrit :
Le vertueux a écrit :

J'ai fait 9 mois aux beaux arts de tournai option bd, pourquoi 9 mois ?


Peut-être parce que ce n'est pas un vrai cursus. As-tu essayé de vraies études, comme le droit ou médecine ?

HUMOUR


J'ai fait une licence après, d'éco, c'était à peu prêt aussi à l'ouest ! Mais dans un école d'art, quand tu es étudiant naif, tu t'attends à ce que l'on t'apprenne quelque chose. Et ça n'est pas une fatalité, j'avais fait une prépa art juste avant et en terme de transmission et d'efficience c'était beaucoup mieux.


channie a écrit :
Le vertueux a écrit :
La question que je me pose c'est comment fait on pour former quelqu'un au game design ?
J'ai peut être une vision très artisanale du métier, mais j'ai pas l'impressions que les connaissances/compétences exigées pour faire un dark souls ne sont pas du tout les mêmes pour faire un rayman.
La vision globale étant forgée par le gout, l'expérience des jeux que l'on a poncé étant enfant plutôt que d'une formation purement académique ou d'atelier pratique.


Tu confonds la direction créative avec le game design.


T'es sûr, ? Moi je parlais du gameplay, la conception du gameplay.
Avoir les capacités de créer le gameplay d'un dark souls opposé à la capacité de créer le gameplay d'un rayman. C'est pas ça être game designer ?
 
__MaX__
David Croquette
Admin 4841 msgs
Reez a écrit :
C'est marrant ce coté woke de taper sur les passionnés qui aiment travailler dur sur ce qu'ils aiment.


Faut arrêter avec ce terme sérieusement. Personne ici, ne se place dans une position militante envers les mecs qui bossent par pure conviction personnelle pour arriver à leur but. Et je suis exactement ce genre de personne... j'ai bossé comme un maboule la zik et le son quand j'étais ado et n'ai jamais arrêté, j'ai tenté de faire mon trou dans des projets et ça m'a mené là où je suis aujourd'hui. 95% de ma vie professionnelle je l'ai faite dans des coeurs de métier que j'ai appris en autodidacte avec tout le travail que ça implique.

Néanmoins, c'est devenu tellement naturel pour une portion de dirigeants / chefs d'équipe / intervenants / écoles d'avoir quelques éléments qui sont ultra-passionnés et investis, que ça en fait l'étalon moyen pour exiger plus de ceux qui travaillent selon les lois.

Je ne trouve pas délirant qu'on récompense ou qu'on donne plus de responsabilité à des gens travailleurs, très talentueux... peu importe. C'est normal.

Mais... Je ne trouve pas normal qu'on pénalise ou que l'on voit d'un mauvais oeil les gens qui font juste simplement leur job qui est contractuellement d'une durée fixe. Bien entendu, je suis un peu plus vieux, donc je reste quand même assez étonné que certains étudiants n'aient absolument aucun passion ou intérêt profond pour le truc qu'ils vont faire 7h par jour pendant des années.

Ceci dit, 80 heures... faut arrêter de déconner. C'est 48h max de travail par semaine ou 44h par semaine sur 12 semaines consécutives... et on demande à nos étudiants d'absorber ça pour apprendre leur métier ? Cette bonne blague.

Et on pourrait croire que je suis mal placé, mais je suis le genre de gars à me poser sur un track et à pas décoller du piano pendant 7h pour un morceau que je suis entrain d'écrire. Mais ça m'empêche pas de trouver ça normal que quelqu'un juge normal qu'il fasse juste le job pour lequel il a signé... et que les étudiants aujourd'hui trouvent que les rythmes de ces écoles sont absurdes ET que tant d'heures nuit directement à la capacité d'assimiler efficacement des connaissances.
 
Reez
Membre Factor
Membre 690 msgs
Ouais enfin les écoles sont aussi sensées te préparer a la réalité. Et la réalité -que tu aies un chef ou que tu sois indé d'ailleurs- c'est que ceux qui bossent dur vont s'en sortir mieux que les autres. Encore une fois, c'est a toi de poser les limites de ce que tu acceptes ou pas.

Mon souvenir d'école, c’était au contraire nous, étudiants trop ambitieux, qui voulions tout faire "comme les grands", sans expérience, ni moyens, et l'équipe pédagogique qui nous disait de faire gaffe, car on avait les yeux plus gros que le ventre.

Alors oui ça signifie qu'on a fait des semaines de ouf. Ça veut aussi dire que les équipes qui ne s'imposaient pas les mêmes ambitions nous en voulaient, car "forcement c’était mieux leur truc, ils ont bossé jour et nuit". Mais cette dynamique tu la retrouve aussi dans le milieu professionnel. Et je vois pas trop comment on pourrait changer ça.
 
Anzy
Membre Factor
Membre 1295 msgs
Comme beaucoup j'ai hâte de voir la suite des articles, car pour avoir eu quelques profs d'écoles de jeu vidéo chez nous, j'espère que certaines dérives ne seront pas oubliées, car bien souvent tabous (les élèves qui font profs, les élèves qui font le taff des profs voir des directeurs, les profs et directeurs qui se servent de l'école comme d'un tinder ++ là où dans d'autres domaines c'est haram, les écoles qui s'en cognent des stagiaires qu'ils vous envoient, etc etc...).
 
Edhen
Membre Factor
Redac 338 msgs
"Woke", c'est bien l'expression du boomer republicain qui va cracher sur les jeunes parce qu'ils veulent pas se faire sodomiser comme lui lors d'un bizutage traditionnel. "J'vois pas l'problème, moi de mon temps ils étaient dix et je me les suis tous pris".

Peut-être que la question qui faut se poser n'est pas "Est-ce normal pour un étudiant de faire du crunch", mais (et ça rejoint ce que dit Le vertueux), qu'est ce qu'on apprend dans ces putains d'écoles à 10 000 boules l'année pour qu'à coté on ait encore besoin de faire du 80h/semaine en plus des cours ?
Il y a une part d'apprentissage qu'on ne peut faire que par soi-même, et c'est pas 2h par semaine avec un vacataire qui va changer grand chose. Mais vu la gueule des cursus, il y a un moment où il va falloir taper sur les responsables (les écoles, les formateurs, les recruteurs) plutôt que sur les victimes.
 
Palido
Carloser
Membre 1526 msgs
Ouais enfin les écoles sont aussi sensées te préparer a la réalité. Et la réalité -que tu aies un chef ou que tu sois indé d'ailleurs- c'est que ceux qui bossent dur vont s'en sortir mieux que les autres.


C'est surement la réalité, mais si les écoles préparaient mieux les étudiants à devenir de meilleurs manageurs (puisque c'est ce qu'ils finiront par devenir) que ceux en place, en leur inculquant de meilleures valeurs et une vision du travail moins portée sur une exploitation dure, peut-être alors les choses s'amélioreraient.

Préparer les étudiants à travailler dur, mais aussi apprendre à dire non et à remettre en questions une vision du travail établi. En bref, savoir se préserver.
 
Feed
Peter La Fleur
Admin 1204 msgs
La grande majorité des gens qui bossent dans le milieu sont des passionnés.
Faut arrêter de pousser le curseur de la passion, à coup de "je bosse plus d'heures alors c'est moi le plus passionné".
Parce qu'à force de faire la compétition, c'est sur que si t'as une vie de famille, tu veux voir des amis, si t'as (gasp) d'autres passions, t'es pas "autant passionné" que le type qui fait ses 80h par semaine.

Il faudrait un peu recadrer sur le fait que c'est des métiers aussi. Et comme le dit Max, c'est cool et c'est important d'être passionné par ce qu'on fait, mais c'est pas la passion qui fait un bon jeu. Et à un moment, si tu bosses 80h par semaine, c'est physiquement pas possible que tu sois pas fatigués et que tu fasses pas des erreurs. Rouler sur la passion, c'est cool, mais c'est comme ça que les gens se crament. Les jeunes qui sortent d'école avec des étoiles dans les yeux, ils sont retournés et lessivés en 2-3 ans parce qu'on leur promet le prochain witcher et beaucoup sont dégoûtés par la suite.

Ensuite, t'as ceux qui persistent, qui restent, et qui arborent leur blessures de guerre fièrement "quand on a shippé tel jeu, une fois, j'ai bossé 48h d'affilée", "là c'est cool, on bosse que 12h par jour pendant le crunch, de mon temps c'était 14 à 16h", entre le syndrôme post-traumatique et celui de Stockholm, à se dire que si on a sacrifié tout ça, ça en valait la peine, hein?
Et effectivement, ceux qui montent, et qui se retrouvent manager ou chef de projet/studio et puis bon, eux ils ont fait comme ça et ils en sont pas mort alors bon, on va pas pleurer hein (sans se rappeler des centaines qui sont partis entre temps).

Alors oui, c'est comme ça depuis des dizaines d'années, mais ptet que ça pourrait changer. Au lieu de dire "c'est ça la vraie vie", bah c'est de la merde et on pourrait ptet avoir une meilleure vie non?
 
BeatKitano
Bite qui tanne haut
Membre 6343 msgs
hashetague la-france-tu-l'aimes-ou-tu-la-quitte

Certains je leur souhaite le burnout terminal dans l'année, la vraie vie du cimetière.
 
Le vertueux
J'aime les films de karaté
Membre 6513 msgs
C'est un vrai problème car on touche fondamentalement à la qualité de la vie.
Perso je fais mes heures au taf, pas plus, sauf qu'en vrai, je passe tellement d'heures sur des projets persos que fatalement mes skills sont plus élevés que beaucoup de mes collègues (cela dit, ma valeur ajoutée est rarement utile au finale par rapport à nos projets moins complexes que mes trucs persos).
Ma compagne a passé des heures sur ses plans au détriment de ses loisirs, un peu par crainte, par volonté de bien faire, je ne sais pas trop. Ça se voit à la qualité de ses animations, mais c'est pas pour ça qu'elle a un plus gros salaire et la qualité de sa vie se dégrade pendant ces périodes.

Au final, si on continue de réfléchir totalement en matière de temps/passion, on risque de rater beaucoup de choses et de s'appauvrir en tant qu'être humain. On ne peut pas réfléchir dans un délire de mono passion, "je suis turbo passionné par mon activité et je ne fais quasiment plus que ça, tant pis pour ceux qui ne suivent pas".
Faut se nourrir d'autres activités, je dirais même qu'il faut se forcer à se nourrir d'autre choses.

En tout cas je vois bien que les gens qui bossent trop ne sont pas épanouis et ils ont un impact négatif sur ceux qui veulent une vie plus équilibrée, ils faussent la réalité du travail en passant plus d'heures que ce qui a été budgété.
Ils sont toxiques, sans forcement avoir de mauvaises intentions, mais ils le sont, ils sont toxiques pour la société.

Je doute effectivement qu'on puisse sortir un Miyazaki juste en bossant 35 heures par semaines, on n'a pas envie de devoir se taper comme divertissement uniquement des daubes du style Hero Academia, mais peut être qu'en redistribuant mieux le budget, on pourrait faire du Miyazaki avec des heures de bureau décente.
Je ne sais pas.
Je ne sais pas car perso, professionnellement, je n'ai bossé quasi que sur des trucs un peu daubés ou qui ne demandaient pas que je me tue à la tâche. Si j'avais du bosser sur un truc artistiquement vraiment complexe, je ne suis pas certains que je pourrais m'en sortir avec du 35 heures si on continue à faire des budgets et des deadline aussi sérés.
 
Poltro
Membre Factor
Membre 246 msgs
3 jours de 12h sur un sujet unique, puis repos de 4 jours.
Le rythme ultime de la créativité selon moi.
 
Reez
Membre Factor
Membre 690 msgs
Je tiens a préciser que mon école ne m'a coûté que 1000 boules, que je me suis battu pour renter, que j'en ai chié ma race mais que j'ai adoré chaque cours, chaque prof, chaque projet, et que aujourd'hui je dirige une dizaine de personnes dans une companie de JV.

Pourtant, je ne souhaite a personne de subir ça contre leur gré. Pas de PTSD à signaler, pas de "jme la pete car j'en ai plus chié que toi, et du coup tu vas souffrir a ton tour charogne!"
En fait, je dis tout le temps aux collègues que je manage de respecter leur work/life balance, de pas trop bosser (surtout en temps de covid), je les pousse a récupérer leur heures quand ils ont fait des extra -et ça arrive souvent sans y avoir été invité, ni avoir des pressions niveau milestones etc- sauf si bien entendu ils préfèrent être payer pour avoir un plus gros mois.

Tout ce que j'essaye de dire, c'est que quand tu aimes ton taf, tu veux tout faire pour que ton travail soit aussi bon que possible. Et si j'entends totalement l'argument "si t'as une famille, tu peux pas bosser plus de 45h!" (et je suis d'accord avec ça, j'ai 2 gamines en bas age), là, on parle d’étudiants non?

Mais vous avez raison, je dois être un vieux con.

(Aussi, si ton école te coûte 10000 par trimestre et ne t'apprends rien au point que tu dois tout faire toi même la nuit en rentrant chez toi, je pense que le problème c'est juste que c'est une école de merde.)
 
Derios
Membre Factor
Membre 21 msgs
__MaX__ a écrit :
Ceci dit, 80 heures... faut arrêter de déconner. C'est 48h max de travail par semaine ou 44h par semaine sur 12 semaines consécutives... et on demande à nos étudiants d'absorber ça pour apprendre leur métier ? Cette bonne blague.
.


En tant qu ops on les mange largement les 44h sans s en rendre compte..
En étant au 39/41.
Mais tu rajoute la veille techno, le dépannage vite fait.
Dès que tu a un accès vpn c'est la "fin".

Par-contre, contrairement, a nos très cher étudiant, pendant le taff on a des "pauses" productive.
Transmission de connaissance, en mode je pose le cerveau, refactor d un pan de code sur un truc qu on maîtrise..

Étant dans l IT mais pas dans le jeux vidéo, bien que certain on essaye de m y mettre, mais bon quand j'ai des super offre spécialement pour moi avec un salaire/2, tu rajoute à cela les retours du milieu sur les conditions de travail..ça fait juste pas rêver.
Je comprend pas comme les dev et les ops, acceptent des conditions pareilles, pour les créatifs je suppose qu ils ont moins le choix.

Pourtant quand je regarde le ROI du jeux vidéo il est assez dingue.
Les salaires, les conditions de travail mais aussi en amont le besoin de formation et la qualité de la formation ne semblent par pourtant en adéquation avec la plus value généré.
 
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