Connexion
Pour récupérer votre compte, veuillez saisir votre adresse email. Vous allez recevoir un email contenant une adresse pour récupérer votre compte.
Inscription
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation du site et de nous vendre votre âme pour un euro symbolique. Amusez vous, mais pliez vous à la charte.

Un Rédacteur Factornews vous demande :

Forums

1
Hardspace: Shipbreaker retrouve la liberté
Laurent
Membre Factor
Redac 4308 msgs
Dans la série récupération de droits, BlackBird Interactive nous apprend que Focus Interactive lui a cédé les droits sur Hardspace: Shipbreaker. Apparemment, les deux sociétés étaient en bons termes, mais les développeurs sont quand même contents de récupérer un contrôle total de leur bébé, d'autant qu'ils ont plusieurs idées dans les cartons tournant autour de l'univers du jeu, lui même déjà dérivé de Homeworld. On appréciera au passage le parallèle avec le scénario de Hardspace: Shipbreaker qui mettait en scène un travailleur indépendant lié par une dette démesurée à une compagnie et qui devait bosser toute sa vie pour s'en affranchir.

Lire la suite sur le site : Hardspace: Shipbreaker retrouve la liberté.
 
sveetch
Membre Factor
Membre 100 msgs
Ca ressemble à une bonne nouvelle si ils arrivent à confirmer l'essai avec une suite, j'ai adoré ce petit jeu de simulation facile à vivre. J'y reviens parfois entre deux AAA du coup je voudrais bien une suite un peu plus riche et avec des phases dialogues moins pénibles (autant son contenu pourquoi pas mais elles étaient longues et sans conséquences).

Mais à mon avis il est peu probable qu'une vrai suite soit prévue, je m'attends plus à quelque chose de différent vu qu'ils vont vouloir marquer le coup et réaliser leur "idées".
 
Le vertueux
J'aime les films de karaté
Membre 6865 msgs
Les dialogues du jeu sont un petit aperçu de ce que doivent subir les enseignants au collège quand ils corrigent des rédactions d'imagination. Le problème étant, qu'on ne peut pas les skip...


Heureusement le gameplay est très amusant, mais les dialogues... Laissez ça à des professionnels s'il vous plait, si vous n'avez pas le budget, ne le faite pas du tout. L'idée de devoir me retaper les dialogues m'a empêché de refaire le jeu.

Ici on a un petit espoir de voir un patch pour régler le soucis.
 
Hot-D
Membre Factor
Membre 747 msgs
J'ai apprécié l'écriture du jeu. Rien de transcendant ou mémorable effectivement mais le sujet du syndicalisme est bien traité et on arrive à s'attacher à quelques personnages. Le tout motive à découvrir l'histoire et mépriser les corporations un peu plus.

En tout cas, ce ne sont pas les scenettes de 45 secondes qui m'ont posé problème.
 
Le vertueux
J'aime les films de karaté
Membre 6865 msgs
En quoi le sujet du syndicalisme dans ce jeu est bien traité ? Peux-tu développé ?
 
BeatKitano
Bite qui tanne haut
Membre 6980 msgs
Alors c'est tout simple: il est traité.

Dis moi quel était le dernier jeu dont c'était le coeur du sujet ?
 
channie
Membre Factor
Membre 808 msgs
J'aurais dis Deep Rock Galactic ou Red Faction histoire de revenir loin dans le temps :)
 
sveetch
Membre Factor
Membre 100 msgs
Tant qu'à revenir dans le passé lointain je mentionnerais Syndicate (1993).

Criminels de tout bords, unissez-vous !
 
Le vertueux
J'aime les films de karaté
Membre 6865 msgs
Le sujet du syndicat n'est même pas vraiment traité, superficiellement au mieux. On parle d'exploitation d'une corpo sur des individus, c'est de ça dont ça parle, d'esclavagisme sans aucune subtilité, ça n'est même pas insidieux, c'est bêta. Ce qui est un thème récurent dans les jeux vidéos. La seule particularité c'est que le statut d'esclave est légal. Mais ça ne tient que sur une putain de ligne. Il n'y a rien qui tourne vraiment autour de cette particularité légale dont la crédibilité n'est même pas légitimé par le lore non plus.

Ça ne parle pas des luttes internes pour la prise de pouvoir au sain d'un syndicat, des divergences d'opinion sur les sujets à traiter en assemblée, des accords de grèves, de fragilité des liens sociaux entre syndiqués mais aussi de leur solidarité quand il faut faire bloc. De la lutte de force et d'endurance entre les classes. Des actions illégales d'un côté comme de l'autre pour faire pencher la balance. Tout ce qui fait le tumulte de la lutte sociale, des syndicats, de la vie politique.

En plus de ça, je ne vois pas l'intérêt de traiter d'un sujet pour le bâcler, l'infantiliser et même le ridiculiser. Sans aller jusqu'à dire qu'il faut que tout soit au minimum au niveau de Zola, au moins proposer à ceux qui l'ont lu de ne pas avoir à subir les amateurs qui ont travaillé sur les textes de ce jeu. J'ai lu Zola, j'ai vu Germinal, j'ai pu lire des essais et théories, économiques, sociales et politiques sérieuses. J'ai pas besoin d'avoir la version collier de nouille. Que cela reste facultatif ou moins contraignant.


Il faut aussi prendre en compte son medium et considérer que peut être, une visual novel aux monologues obligatoires, qui fait tout moins bien que les autres , n'est pas tout à fait compatible avec le gameplay qui est proposé, venant casser le rythme.
 
Hot-D
Membre Factor
Membre 747 msgs
BeatKitano a écrit :
Alors c'est tout simple: il est traité.

Dis moi quel était le dernier jeu dont c'était le coeur du sujet ?


Et traité avec justesse, sur l'environnement, les conditions de travail et la pression qui poussent les travailleurs exploités ou asservis à s'unir.
De plus, elle a su tirer parti de son médium, permettant de se plonger dans le quotidien de quelqu'un qui doit recourir au syndicalisme pour envisager un avenir.
Ca rattrape à mes yeux les défauts que l'on peut trouver à l'écriture.
 
Le vertueux
J'aime les films de karaté
Membre 6865 msgs
De plus, elle a su tirer parti de son médium, permettant de se plonger dans le quotidien de quelqu'un qui doit recourir au syndicalisme pour envisager un avenir.


Tu affirmes que le jeu a su tire parti de son médium.
Comment ? De quelle manière le jeu tire partie de son médium jeu vidéo ? Vu qu'il n'y a strictement aucune interactivité liée à ce sujet ? On pourrait être un pirate ou un employé sans dettes, ça ne changerait strictement RIEN aux mécaniques du jeu. Donc en quoi ces scènes de dialogues style visual novel obligatoires, tirent partie de ce qui fait la spécificité des jeux vidéos par rapport à une bd, un film, un roman ?

En quoi sommes nous plongés dans son quotidien ? Vu que la quasi intégralité sont des scènes de dialogues où on se contente d'afficher des portraits ? Vu que dans le jeu on ne fait que récupérer de plus en plus d'outil pour faciliter le taf ? Qu'il n'y a aucune pression dans le jeu pour effectuer sa tâche ? Qu'il n'y a aucune mécanique liée à la fatigue, au stress, à la pression de rendements ? Il n'y a même pas de temps limité, y a rien. Même la mort ne punit pas.
Germinal ça nous plonge dans le quotidien, Billy Elliot, le fait avec brio et se permet en plus d'avoir à la fois un regard bienveillant et critique sur le milieu. Mais Harspace shipsbreakers ?!


Pire, la dette est facilement remboursable, on gagne tellement bien sa vie que le personnage peut régler ses dettes en moins d'un an de travail et ainsi gagner sa vie confortablement par la suite !
 
sveetch
Membre Factor
Membre 100 msgs
À mon humble avis vous vous emportez dans un débat qui n'est pas vraiment dans le sujet du jeu.

Le scénario de l'oppression du travailleur manuel et du syndicalisme a clairement été brodé autour du jeu, le studio avait son moteur de simulation et son gameplay et il a brodé son scénario autour en partant d'une idée.

Certains vont me dire qu'il aurait pu mieux traiter ce sujet par respect mais c'est un jeu modeste avec des moyens modestes, ça se voit autant dans le gameplay (les phases dans son abri c'est un peu du gachis, ça aurait pu amener plus de profondeur de gestion) que le scénario (le superviseur bien lourd).

Oui j'aurais apprécié un scénario moins cliché et plus intelligent, avec surtout plus d’interactivité mais ça c'est pas articulé comme ça et tant pis le jeu en lui même me suffit. Le seul reproche que j'ai à faire c'est qu'on ne peut pas passer les dialogues.
 
Le vertueux
J'aime les films de karaté
Membre 6865 msgs
Le seul reproche que j'ai à faire c'est qu'on ne peut pas passer les dialogues.



C'est exactement ça, D'où mon analogie de l'enfer que doivent ressentir les enseignants quand ils sont obligés de corriger des rédactions d'imagination à longueur d'années. Il n'y a pas non plus de bouton skip. Respect à eux. (╥﹏╥)
 
Hardspace: Shipbreaker retrouve la liberté
1

Règles à suivre

Écrire dans un français correct et lisible : ni phonétique, ni style SMS. Le warez et les incitations au piratage sont interdits. La pornographie est interdite. Le racisme et les incitations au racisme sont interdits. L'agressivité envers d'autres membres, les menaces, le dénigrement systématique sont interdits. Éviter les messages inutiles

 
Rechercher sur Factornews