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E3 2015 : ils font un récap' pour que nous n'ayons pas à le faire
Hell Pé
Membre Factor
Redac 743 msgs
Hé, vous voulez savoir qui a gagné l'E3 cette année ? Tout le monde. Oui, exactement comme l'an dernier. Nous vous aurions bien arrosé d'un tsunami de liens à l'appui de cette affirmation, mais ce n'est plus tellement intéressant à lire, aussi il vous faudra nous croire sur parole. De toute façon, ici, nous ne voulons pas savoir ce que les journalistes ont pensé des jeux qu'ils ont pu "tester" à l'E3 2015 : nous voulons savoir ce qu'ils ont pensé de l'E3 2015. Après tout, la plupart d'entre eux y étaient, et la plupart d'entre vous n'y étaient pas (nous n'y étions certainement pas), aussi leur avis ne peut être que mathématiquement plus pertinent.

Voyez-vous, les journalistes déclarant avoir apprécié cet E3 semblent l'avoir fait pour une même raison : parce que cette année, l'E3 aurait "donné aux joueurs ce qu'ils voulaient". C'est écrit texto chez Vice, qui estime que "l'E3 n'a pas décu cette année", car "des rêves sont devenus réalité pour des centaines de milliers de gens à travers le monde". On lit un argument similaire chez The Verge, pour qui c'était "le meilleur E3 de mémoire récente", et qui considère que "les entreprises qui dominent l'E3 ont fait des progrès pour mieux respecter le médium qui paie leurs factures, ainsi que ceux qui l'apprécient et travaillent dedans." C'est aussi ce que dit USgamer en écrivant qu'"il y en avait pour tout le monde à l'E3 cette année", et saluant Sony pour avoir "choisi de consacrer des ressources à la réalisation de rêves de gamer de longue date". Même Nathan Grayson de Kotaku, qui n'a pourtant pas tellement apprécié cet E3, concède que "ceci fut l'année où tout ce que nous voulions voir arriver est finalement arrivé".

Reste à déterminer ce que ces journalistes entendent par "donner aux joueurs ce qu'ils voulaient". Nous dirons que deux groupes en particulier se sont vus gâtés cette année : les femmes et les fans.

Commençons par les femmes - et avec elles, tous ceux qui réclament une meilleure représentation de la moitié de l'humanité dans les jeux vidéo. En effet, les titres présentés à cet E3 ne manquaient pas de présences féminines, et cela n'a pas échappé aux journalistes ; parmi les plus enthousiastes, Danielle Riendeau de Polygon n'hésite pas à consacrer cet E3 "le meilleur depuis des années" : "non pas à cause de grosses annonces consoles ou de lancements surprise (...) mais parce qu'il y avait de l'espoir." : L'an dernier, j'ai compté plus de têtes coupées que de femmes présentes sur scène. Mais à l'E3 2015, plus d'une douzaine de femmes animaient ou présentaient leurs jeux/technologies à une des grandes conférences de presse. Encore plus encourageant, le nombre imposant de femmes présentées comme personnages jouables, même si le jeu en question avait également des hommes jouables. (...) Même Sony s'était d'abord montré réticent à l'idée d'avoir une jeune femme dans un premier rôle AAA [celui d'Horizon, NDLR], ce qui souligne la portée de ce changement. Erik Kain partage la même satisfaction dans Forbes, en s'appuyant sur les chiffres compilés par Feminist Frequency. Il va jusqu'à contester le constat plus nuancé du site d'Anita Sarkeesian, arguant qu'"il faut voir ce genre d'info sous un angle positif, plutôt que négatif." Car selon Erik Kain : [Feminist Frequency] souligne le fait que parmi tous ces jeux, seuls 9% sont menés exclusivement par un protagoniste féminin — des jeux comme Rise of the Tomb Raider et Mirror’s Edge: Catalyst — tandis que 32% d'entre eux ont exclusivement des protagonistes masculins. Ce que le site échoue à souligner, mais qui est aisément l'information la plus cruciale, est que plus de la moitié des jeux laisse au joueur l'option d'incarner un héros féminin (ou masculin, du reste). Pour autant, cela ne veut pas dire que la lutte est remportée pour les féministes : "Nous avons encore un long chemin à parcourir, et le simple fait d'avoir plus de femmes ne devrait pas être une énorme révolution", précise Danielle Riendau. Et de son côté, tout en saluant l'élégance des nouvelles héroïnes de l'E3, Matthew Razak a souligné sur Destructoid un manque toujours présent, et toujours symptomatique : le manque de vraies femmes parmi les développeurs. Y avait-il une femme sur scène à la conférence Sony ? Je ne m'en rappelle pas. Les développeurs ont défilé sur scène durant les trois jours de conférences, et presque aucun d'entre eux n'était une femme. Pour être honnête, il est fort possible que des équipes entières de développeuses travaillent sur ces jeux et que nous ne les avons simplement pas vues, mais c'est hautement improbable. Ainsi, alors que nous avons davantage de femmes occupant le rôle principal dans les jeux, ces derniers sont toujours principalement -- si ce n'est entièrement -- conçus par des hommes. (...) Les entreprises de jeu vidéo n'ont pas présenté de développeuses parce qu'il y a si peu de développeuses à présenter. Voyons à présent l'autre facette des "joueurs" à qui on a "donné ce qu'ils voulaient" cette année : les fans. Les fans qui lisent les sites de jeux vidéo, et que les sites de jeux vidéo doivent donc choyer, si tant est qu'ils ne sont pas eux-même composés de fans. C'est donc principalement dans la presse plus généraliste que les journalistes se permettent d'appuyer où ça fait mal. En l'occurence, chez Vice, qui constate que "les plus grands hourras de cet E3 ont été réservés aux moments tournés vers le passé, plutôt que l'avenir", dans un article consacré à la grotesque pétition anti-Metroid Federation Force et carrément titré "l'égoïsme du fan de jeu vidéo moderne" : Peut-être que la chose la plus inquiétante dans cette affaire est qu'elle révèle non pas une incompréhension fondamentale des réalités du développement et de l'édition, mais un manque total de confiance en Nintendo de la part de ses "fans loyaux" autoproclamés. (...) En plus de nous rappeler qu'il n'y a pas plus terrifiant que la furie du fanboy, le message qu'envoie cette pétition est le suivant : nous ne voulons pas de nouvelles choses, nous voulons les jeux que nous aimions autrefois avec des mondes plus grands, des graphismes plus brillants, plus d'heures de contenu. C'est aussi ce que dit sur Boingboing Leigh Alexander, une femme qui dénonce depuis longtemps l'isolement culturel de la culture gamer, même si elle admet ne pas y être totalement insensible : Notre obsession à recapturer notre enfance, à ressusciter des mèmes et masturber notre nostalgie étrangle les jeux vidéo, dis-je. Les jeux d'ajourd'hui devraient inviter une nouvelle génération hors des jardins fermés traditionnels avec leur vocabulaire spécifique, dis-je. Et puis, vous balancez un “trailer” de Final Fantasy VII devant moi et je pleure. Deux fois. Ça m'a fait du bien, évidemment. Mais la critique la plus cinglante du fanservice à cet E3 [aparté : avez-vous remarqué que cette année dans la conférence Nintendo, il y avait une fille avec une braguette sur sa culotte ? À la conférence Nintendo !?] vient de Stu Horvath sur Unwinnable. Déjà auteur d'un pamphlet post-Gamergate en mars dernier, il récidive en évoquant la pétition anti-Metroid ainsi que le Kickstarter de Shenmue 3, en désignant ces deux phénomènes comme "les deux faces d'une même pièce hideuse" : D'un côté, des centaines de fans dansent au son du joueur de flûte de Hamelin, déversant de l'argent dans la gueule d'une entreprise, joyeusement, sans poser de questions. D'un autre côté, des centaines de fans assiègent une entreprise qui a le culot de ne pas leur donner exactement ce qu'ils veulent. Ces deux armées ont été créées par l'industrie vidéoludique – ils sont le résultat final d'années d'expérimentations pour élever le consommateur parfait, dénué de pensée, affamé et inévitablement insatiable. Ils sont la passion pervertie pour engendrer le plus grand pouvoir d'achat. Ils se déchaîneront. Ils détruiront l'industrie. Avec félicité. Avec joie. Avec amour. Sur ces paroles, nous vous laissons avec cette réfléxion sur l'E3 de la part de Rachel Weber de Gamesindustry, qui s'y est rendue pour la première fois cette année : L'E3 sert à confirmer que les gros jeux sont toujours gros ; la GDC sert à découvrir les jeux que vous ne savez pas que vous désirez. Cette industrie a besoin des deux, mais je sais auquel je préfère me rendre. P.S. : oui, nous savons que le Media Monitor du cabinet ICO Partners, dont nous avions déjà parlé l'an dernier, a désigné Bethesda comme le "gagnant" de cet E3, en se basant sur le nombre d'articles mentionnant Fallout 4 cette semaine. Mais vraiment, entre nous : se baser sur cette méthodologie pour chercher un "gagnant", cela reviendrait à dire que les journalistes jeu vidéo auraient raison. Et personne ne voudrait d'une chose pareille, n'est-ce pas ?

Lire la suite sur le site : E3 2015 : ils font un récap' pour que nous n'ayons pas à le faire.
 
MrPapillon
Membre Factor
Membre 1537 msgs
- Empêcher le recrutement des femmes fait partie des bases idéologiques de chaque studio. Aussi dans la plupart des studios, quand une femme est finalement recrutée - par erreur -, on lui appose un badge spécifique pour pouvoir l'identifier et la marginaliser. Et ensuite vaisselle et ménage, parce que leur diplôme d'ingénierie faut pas déconner hein, puis mises en avant lors des E3 comme couverture. Donc même si je suis un fervent opposant des féministes, je peux être en accord sur ce point.
- Les fans sont une vraie armée. C'est une tragédie pour le jeu vidéo. Cette population refuse les innovations majeures comme l'abandon de l'IA, des bons scénars, de la difficulté et des univers créatifs. Pourtant l'époque PS3/Xbox360 a montré un vrai renouveau de l'innovation après 20 ans d'errance : 7 ans à faire caca derrière des caisses dans un couloir imaginaire en Irak, ou dans un couloir en Irak dans l'espace ou en Irak chez les aliens, ça c'était top. Même le couloir dans Final Fantasy ils ont pas voulu. Pourtant si on se penche sur le mobile ou Facebook, véritables terrains d'innovation à l'abri des conservateurs, on se rend compte que le futur du jeu vidéo réside bien dans l'anéantissement du gameplay et du concept de "joueur".
 
Darkigo
Membre Factor
Membre 787 msgs
Tristesse...
J'ai l'impression que c'est surtout que l'on entend de plus en plus des crétins donneurs de leçon donner leur avis sur un sujet qu'ils ne maîtrisent pas.

Si y'a une pétition pour annuler la honte qui s'appelle metroid force machin, c'est quand même parce que le trailer est immonde et il ne semble y avoir aucune ambition... Apparemment c'est de l'égoïsme de demander à Nintendo de faire des jeux moins honteux et un peu plus ambitieux.
 
Ze_PilOt
Membre Factor
Admin 3407 msgs
Le meilleur moyen c'est de ne pas l'acheter. Mais les boycotts, on sait comment ça marche. Je vois pas pourquoi les éditeurs écouteraient.
 
__MaX__
David Croquette
Admin 4848 msgs
Ce qui me fait délirer sur le débat "des femmes sur scène" c'est que c'est complétement con.

Déjà de base, les mecs sur scène, si ce ne sont pas de purs développeurs ou créateurs de leur licence, ce sont généralement des marketeux qui bitent la moitié de ce qu'ils disent et récitent un texte.
Remplacer un marketeux masculin par une femme, ça a tendance à me faire penser à une chose carrément inverse que le simple fait de vouloir proposer une parité mais plutôt "mettons une femme ça attirera les gamers en rut".

Quant au fait qu'il n'y ait pas de femmes dans les boites, je suis assez surpris que ça soit une consigne dans les studios comme tu le dis MrPapillon, tu tiens d'où cette information ?
Parce que si je prends pour exemple notre boite, quand on cherche des développeurs... la proportion de CV féminin c'est quoi... 1 pour 30 ? Est-ce-que c'est pas tout simplement parce que les femmes ont en rien à branler tout simplement du développement (quelque soit le domaine) ?
Parce que si on retournais ça sur un autre terrain, genre les esthéticiennes... j'ai pas vraiment une culture très large sur les salons d'esthétique, mais pour le peu que j'ai vu... j'ai jamais vu de mecs exercer la profession.
 
Mimyke
Membre Factor
Membre 351 msgs
Darkigo a écrit :
Si y'a une pétition pour annuler la honte qui s'appelle metroid force machin, c'est quand même parce que le trailer est immonde et il ne semble y avoir aucune ambition... Apparemment c'est de l'égoïsme de demander à Nintendo de faire des jeux moins honteux et un peu plus ambitieux.


C'est exact. Il me semble aussi que le précédant Metroid: Other M ait été critiqué par une partie des fans -voire des journalistes- pour son histoire de série B et la caractérisation de Samus.

Cela dit, même si il y a du mieux dans la place des femmes dans le JV, je continue de croire qu'il faudrait laisser la parole a d'autres personnages publics pour faire bouger lentement mais surement les choses (et notamment dans le milieu du dev) que ces intégristes que sont Grayson, Sarkeesian et Leigh "I am a megaphone" Alexander.
 
Crusing
Membre Factor
Membre 3915 msgs
J'ai eu l'exemple dans une ancienne boîte où je bossai, 100% cheptel masculin, et quand par miracle on a eu une candidate modeleuse, un collègue a conseillé au boss de pas la prendre ...
Mais c'est une réaction de cause à effet. Comme tu dis si y'avait plus de femme en proportion dans le milieu pro ou étudiant l'accueil serait différent. L'exemple des salon de beauté est très bon.
Et obliger la parité dans les salon de JV ça équivaut à mettre des femmes dans des salons de tuning. Booth babes? Oh wait
 
Palido
Carloser
Membre 1531 msgs
__MaX__ a écrit :
Quant au fait qu'il n'y ait pas de femmes dans les boites, je suis assez surpris que ça soit une consigne dans les studios comme tu le dis MrPapillon, tu tiens d'où cette information ?

Je crois (j'espère) que MrPapillon était sarcastique.

__MaX__ a écrit :
Est-ce-que c'est pas tout simplement parce que les femmes ont en rien à branler tout simplement du développement (quelque soit le domaine) ?

J'ai la certitude que non : les femmes n'en ont pas rien à branler. Mais je peux avoir tort. Du coup, je me base sur mon expérience perso, ou plutôt celles des filles que j'ai pu côtoyer : pas mal auraient voulu bosser dans le jeu vidéo. Pas forcément pour bosser du côté des artistes (cliché...), mais potentiellement, pour devenir dev. Mais au final, une chose les rebutaient : justement cet univers hyper post-ado masculin ("y a que des mecs en rût").

Le développement, ou l'informatique de manière plus générale, ont été dès le début catalogués comme étant des activités "nerdesques" masculines. Celles de mecs, trop timides ou autistes pour côtoyer les gens du monde réel et qui préféraient s'enfermer dans un garage à coder et à jouer à Dongeons & Dragons. Et j'imagine qu'à l'époque, il était tout simplement inimaginable pour une fille de ne pas avoir des activités... de filles. D'ailleurs, je me demande comment le sujet est traité (s'il l'est) dans la série "Halt and catch fire".

En gros, je pense que les clichés ont cultivé les clichés.

Au final, j'imagine que c'est resté mais qu'il y a du progrès. Il n'y a qu'à voir les écoles aujourd'hui : de plus en plus de filles sont présentes. Ça prend juste du temps, et ça se ressent aussi petit à petit dans les boites.


Parce que si on retournais ça sur un autre terrain, genre les esthéticiennes... j'ai pas vraiment une culture très large sur les salons d'esthétique, mais pour le peu que j'ai vu... j'ai jamais vu de mecs exercer la profession.

Il y en a mais je pense que la majorité sont gay ou ont des tendances très efféminées. Probablement parce que la majorité de la clientèle des des salons d'esthétiques est féminine : elles n'ont probablement pas envie de se faire tripoter les parties intimes par une personne du sexe opposé qui pourraient potentiellement voir autre chose qu'un acte purement... esthétique.
 
Crusing
Membre Factor
Membre 3915 msgs
Ha merde donc les gyneco hétéro sont des pervers.
Pour un mec qui dénonce les clichés tu les enchaîne sans le vouloir.
 
choo.t
Saint rââle
Redac 3685 msgs
@__MaX__
Mon ex-boite ( dans le JV, en france) c'était grosso modo 10% de femmes, des contacts que j'ai ailleurs, c'est à peu près la même sauf pour les TPE, où là, c'est un peu le néan.

De mon cursus scolaire en prog ( généraliste puis JV), les femmes étaient très largement minoritaires ( de l'ordre de 1-2% en prog, mais dans les 30% en graph/anim).

Pour moi c'est bien avant l'embauche que ça se joue, c'est un milieux qui n'attire qu'un petit nombre de femmes, point, vouloir une parité tout de suite est un peu con, c'est un travail sur le long termes pour attirer les femmes dans ce milieux ( ou faire fuir les mecs, ça peu marcher aussi tiens...) mais ça ne porteras pas ses fruits avant une dizaine d'années.

Par contre, est-ce que la parité à quelque chose de positif à amener, c'est une autre histoire, et à ma connaissance, peu de secteur, toutes industries confondues, peuvent se targuer d'avoir un ratio d'1:1 dans un même corps de métier.
 
Palido
Carloser
Membre 1531 msgs
Crusing a écrit :
Ha merde donc les gyneco hétéro sont des pervers.
Pour un mec qui dénonce les clichés tu les enchaîne sans le vouloir.


Oui mais comme je le dis : "les clichés ont cultivé les clichés". Ma réponse venait en partie de ma copine : je venais juste de lui demander si ça la generait d'avoir un esthéticien homme ou un médecin, ou un gynéco... Et c'est à peu près la réponse qu'elle m'a donné (et... pour sa défense, ou la mienne, elle est plutôt typée très féministe).
 
Yolteotl
Petit pawné - mâle alpha
Membre 1584 msgs
Au final, j'imagine que c'est resté mais qu'il y a du progrès. Il n'y a qu'à voir les écoles aujourd'hui : de plus en plus de filles sont présentes. Ça prend juste du temps, et ça se ressent aussi petit à petit dans les boites.


Au risque de te décevoir, il y a moins de femmes faisant des études d'informatiques qu'il y a 30ans. Il y a eu désaffection assez nette des métiers techniques en général...

 
Palido
Carloser
Membre 1531 msgs
Ah ben effectivement, c'est décevant.
 
MrPapillon
Membre Factor
Membre 1537 msgs
__MaX__, dans tous les studios où j'ai été, les femmes étaient sélectionnées et reçues exactement comme des hommes. Et pourtant c'était loin d'être des boîtes bobos/hipsters. Peut-être que c'est typique en France, ou que j'ai eu du bol, là j'en sais rien.
Je pense que le cliché doit être plus pénalisant pour les femmes qui veulent faire ce métier et qui pensent débarquer dans un milieu austère pour elles.
Il y a quand même je crois parfois un petit état d'esprit qui peut apparaître : voir débarquer des gens qui n'ont pas de passion pour ce métier, et on a tendance peut-être à plus être parano vis-à-vis des femmes, probablement à cause de clichés. Dans la réalité ça se confirme pas du tout (en tout cas dans mon expérience, celles que j'ai croisées étaient plus passionnées, voire certaines avec largement plus de culture sur le sujet que la plupart de mes collègues masculins). Certaines étaient à des postes décisionnels (prod, direction), d'autres devs, graphs, animation, QA, etc...
Et sinon pourquoi il y a moins de femmes dans les studios : c'est extrêmement dur de trouver les bons profils de base, parfois on va les chercher à l'étranger parce qu'il n'y en a pas assez en France. Donc quand tu vas dans une école d'ingé info, déjà il n'y a que très peu de femmes. Et très peu qui veulent faire du jeu vidéo tout court. Donc du coup très peu de chances d'avoir des bons profils qui se présentent.
 
JeanBourrin
Membre Factor
Membre 38 msgs
Palido a écrit :
...
J'ai la certitude que non : les femmes n'en ont pas rien à branler. Mais je peux avoir tort. Du coup, je me base sur mon expérience perso, ou plutôt celles des filles que j'ai pu côtoyer : pas mal auraient voulu bosser dans le jeu vidéo. Pas forcément pour bosser du côté des artistes (cliché...), mais potentiellement, pour devenir dev. Mais au final, une chose les rebutaient : justement cet univers hyper post-ado masculin ("y a que des mecs en rût").
...


C'est un argument solide que je comprends tout à fait.
Moi par exemple, à un entretien pour un poste, après présentation de la boite, j'ai refusé l'offre de l'employeur parce que la couleur des murs des locaux était trop vive (le matin c'est dur, et vivre ça tous les matins, non c'est pas tenable).
Et pourtant je suis l'homme le plus passionné pour mon métier, mais du coup j'ai été obligé de me reconverti pour bosser en usine (les murs sont gris, ça passe mieux le matin).

:)
 
LeGreg
Membre Factor
Redac 1866 msgs
Le fait est qu'il y a très peu de femmes candidates, puis quand elles sont candidates il y a un biais négatif à leur encontre (suspicion de compétence, peur que ça change la "culture"), puis une fois l'embauche faite certaines subissent des environnements négatifs (si jeune et jolie, drague incessante, ou pour toute relégation à certaines tâches, manque d'écoute et de prise au sérieux, blagues vaseuses incessantes sur leur qualité de femmes, parfois hostilité tout court, même si c'est fait par quelques uns il n'y a pas toujours de correction faites par les " autres").

Le fait qu'il y a peu de candidates, est complexe mais apparemment un gros facteur est que depuis le plus jeune âge elles se sont probablement fait bourrer le crâne par le fait que l'informatique ce n'est pas pour elles. Pas de ce genre de biais en Inde par exemple. Notre boîte a régulièrement des candidates d'Inde qui font des masters en informatique (bien entendu pas tant que ça quand on compare à la masse des CV).
 
Butagaz
Membre Factor
Membre 402 msgs
S'il vous plait, pas encore ce pseudo débat... Ca tourne en rond en général... C'est une news récap dammit.
 
MrPapillon
Membre Factor
Membre 1537 msgs
LeGreg a écrit :
il n'y a pas toujours de correction faites par les " autres".


Oui il peut y avoir un ou deux gars avec un humour relou, mais je vois pas pourquoi ça serait aux autres de faire des "corrections", On parle d'un milieu pro et de niveau cadres. S'il y a un soucis, c'est à la victime de se défendre. Les conflits s'auto-régulent ou quand ça part dans des extrêmes, c'est aux supérieurs hiérarchiques de recadrer. C'est le cas pour tous les incidents quels que soient le sujet, alors je vois pas pourquoi on ferait exception sur le sujet du sexisme.
 
zouz
Membre Factor
Membre 1472 msgs
Vous n'êtes quand même pas en train de nous (re)pondre un topic "Les femmes dans les jeux vidéos" ? Hein ? HEIN ?
 
Chinaski
Membre Factor
Membre 447 msgs
On pourrai varier, et parler des jeux vidéos dans les femmes, pour une fois...
 
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