Prodigy a écrit :


Certes mais certains choix moraux, même s'ils sont un peu limités et binaires (avec les Little Sisters par ex), le background franchement adulte, et certains thèmes sont pas courants.

nycoom a écrit :
oui mais je vois pas en quoi c'est risqué (à lheure actuelle) de proposer dans un jeu vidéo le choix de buter ou non une gamine aux yeux jaunes, quand dans certains jeux blockbuster t'as la possibilté de faire des caranages en pleine rue à coup de sniper ou de bazooka ...

Skizomeuh a écrit :
des expériences de plus en plus riches et de plus en plus exigeantes pour les neurones.

nycoom a écrit :
Prodigy, buter froidement 50 innocents à 300m dans la rue (aussi mal modélisés soit-ils) c'est pas forcément moins choquant que buter au corps à corps une gamine toute grise avec les yeux qui brillent dans la nuit.

Djlobster a écrit :
Mais j'ai l'espoir (illusoir ?) que Bioshock va inspirer les autres dévelopeurs et qu'ils auront compris que prendre des risques avec un univers non conventionnel peu faire un très bon jeu qui rapporte de surcroit.

Ken Levine a proposé le jeu des années durant aux éditeurs, mais aucun n'était intéressé, aussi fou que ça puisse paraître aujourd'hui. Quand j'ai rejoint Irrational, mon job était de signer un contrat avec un éditeur pour Bioshock. Je me rappelle avoir proposé le jeu à un éditeur, qui a ensuite confié à un ami que c'était «juste un autre putain de FPS PC qui se vendra à 250 000 exemplaires.»

Ce genre d'attitude m'a vraiment gonflé. System Shock II a eu un succès critique fou mais s'est mal vendu, ce qui a éloigné les éditeurs. Je me suis très vite rendu compte d'un truc: chez un éditeur, votre patron ne saura jamais que vous avez refusé un futur hit, mais si vous signez une daube, il le saura très vite. Vous risquez moins de vous faire virer en ne prenant pas de risque. Ce genre de mentalité entraîne l'industrie dans un cul de sac créatif.